Vendredi 28 février

Les marchés ont encore chuté brutalement hier.
Pour la seule journée d'hier le CAC a encore perdu 3.32%, l'Europe 3.40%, le Dow Jones 4.42% et le Nasdaq 4.61%.
Plus de 10% de baisse en une semaine pour la plupart des indices boursiers.

KRACH OU CORRECTION ?

À ce stade, on est dans la correction.
Une correction c'est 10% de baisse.
Si on baisse de plus de 20%, on entre, techniquement, dans un "bear market", un marché baissier.
Nous ne sommes pas encore dans un krach non plus, même si la baisse a été spectaculairement violente et rapide.

LE CORONAVIRUS SEULEMENT ?

Le coronavirus est-il la seule explication à cette panique boursière ?
Non.
Le coronavirus a été le déclencheur.
Le "wake-up" call pour les investisseurs qui sont dans un optimisme béat depuis janvier 2018, du fait du changement de politique monétaire de la Banque centrale américaine.
Le coronavirus aura certes des conséquences économiques, mais, contrairement, au SRAS en 2003, il arrive à un moment où la croissance mondiale est déjà fragilisée et où les marchés étaient en lévitation transcendantale.

OÙ EST PASSÉE TINA ?

TINA c'était l'assurance tous risques des investisseurs.
Il ne pouvait rien leur arriver.
Les actions ne pouvaient pas baisser puisque "TINA", "There Is No Alternative" aux taux bas ou négatifs.
Une double assurance même puisque les banques centrales devaient "intervenir immédiatement en cas de baisse".
Les investisseurs ont découvert qu'un marché, ça pouvait monter.... et baisser.
Un choc.
Ils sont KO debout.

ET MAINTENANT

On rentre dans des zones d'exagération sur les marchés.
Mais la situation est tellement particulière que la baisse peut encore s'amplifier.
On sait qu'à la moindre bonne nouvelle sur l'épidémie, le marché rebondira.
Il faut donc être prudent, très prudent, mais à l'affut.

ET L'ÉCONOMIE ?

Le premier trimestre de l'année 2020 est déjà à oublier.
Le ralentissement touche évidemment directement la Chine, la Corée du Sud et tous les pays que l'épidémie a frappés.
Mais il a mis un coup d'arrêt au commerce mondial et à des pans entiers de l'économie comme le tourisme.
Si la situation s'améliore rapidement, avec l'effet rattrapage, la croissance mondiale ne serait pas affectée de plus de 0.2% sur l'année.
Si la situation s'améliore rapidement...

LE RESTE DE L’ACTUALITÉ

LA RUPTURE

On est très proche de la rupture entre l'Union Européenne et la Grande-Bretagne.
La Grande-Bretagne veut un vrai accord de libre-échange.
Et l'Union Européenne n'est pas disposée à lui faire ce cadeau.
La Grande-Bretagne envisage donc de rompre les négociations avant l'été si aucun progrès n'est fait.
On est évidemment dans la posture.
Mais les deux positions vont être difficilement réconciliables.

POUR L'UNION EUROPÉENNE

L'enjeu va au-delà de la Grande-Bretagne.
Si d'autres pays de l'Union voient qu'on peut quitter l'Union Européenne, la concurrencer sans respecter les règles, tout en bénéficiant d'un accord de libre-échange, cela risque de donner des idées à d'autres pays et aux partis populistes des autres pays de l'Union.

LE TITRE DU JOUR

"Immobilier : il n'y a pas de "bulle" en Île-de-France"
Les Échos.
Ce n'est pas eux qui le disent.
Ils reprennent la déclaration d'un notaire.
Compliqué pour un notaire de dire le contraire.
Mais allez expliquer à ceux qui n'arrivent plus à s'acheter un logement à Paris et en Île-de-France qu'il n'y a pas de bulle.
Il n'y avait pas de bulles non plus sur les actions la semaine dernière.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL !

Une spéciale Coronavirus.
Quel impact sur l'économie ?
Quel impact sur les marchés ?
Quel impact sur les actions ?
Au-delà de l'épidémie, de quels maux souffre l'économie mondiale ?
Vous le découvrirez avec nos Jedi de l'économie et de la Finance
Jérôme Fauvel, Responsable Small Caps de La Française AM; Alain Pitous, Directeur de la Finance Responsable chez OFI AM; Hervé Goulletquer, Directeur Adjoint de la Recherche La Banque Postale AM; Denis Ferrand, Directeur Général Rexecode et Emmanuel Lechypre.
A ne pas manquer !!

LE TTSO DE LA SEMAINE

« Une première (importante) »
« Aujourd'hui, la justice britannique déclare "illégal" le projet d'extension de l'aéroport de Londres-Heathrow (une nouvelle piste qui accueillerait 700 avions/jour). C'est important -- voire historique -- car pour la première fois dans le monde des juges motivent leur décision en s'appuyant sur l'accord de Paris (Cop21, 2015, signé par le UK) dont ils jugent le respect incompatible avec le projet. Le climat -- légal -- change aussi.
Dans la foulée de la décision, le collectif contre l’extension de Roissy-CDG : "Il est urgent de faire la même chose à Roissy, où est prévue une mégaextension, véritable bombe climatique, qui augmenterait le trafic de près de 40 %, soit l’équivalent de l’aéroport d’Orly" ».
N'oubliez pas de vous abonner à l'excellente newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici.

L’OPPORTUNITÉ DU MOIS

Spirica et Amundi Immobilier ont lancé fin 2019 la SC Tangram, une société civile dont l’objet est la gestion d’un patrimoine immobilier direct et indirect (SCPI, foncières cotées, fonds immobiliers, etc.). Un bon véhicule pour bénéficier du rendement et de la solidité d’un investissement immobilier.
L’objectif de la société de gestion est d’offrir une performance de 4%* par an. Elle a atteint cet objectif en 2019, à 4.459%*, en quelques mois !
Et pour le lancement, les frais d’entrée sont réduits de 2 % à 0,5 %**. Cette offre se termine le 31 mars.
Il ne reste donc qu’un mois pour en profiter.
Une belle opportunité à l’heure où les rendements des fonds en euros baissent chaque année, et où les alternatives semblent soit très risquées (OPCVM actions) soit lourdes en frais (SCPI).
Recevez une documentation gratuite sur la SC Tangram

ON S'EN FOUT ?

Gros malaise probable ce soir à la Cérémonie des Césars; Nouveau tweet de Trump "Word is that Mini Mike Bloomberg performed so poorly in the two debates, that he is thinking about dropping out of the Democrat Primary"; Chute violente des ventes de bières Corona car les consommateurs pensent qu'il y a un lien avec le coronavirus; Pénélope Fillon admet: "il n'y a pas beaucoup de preuves concrètes de ce que je faisais"; Citroën lance une voiture électrique à 7 000 €, l'ami (les plus vieux d'entre nous se souviennent de l'Ami 6 ou de l'Ami 8); le 1er mars le paquet de Marlboro atteindra 10€, arrêtez de fumer; Le gérant d'un bar se tue d'une balle dans la tête en "jouant" à la roulette russe en Seine Saint Denis (Parisien).

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

* Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.

** Offre promotionnelle réservée aux investissements réalisés entre le 3 septembre 2019 et le 31 mars 2020, sous réserve d'acceptation par Spirica et de disponibilité de l'enveloppe, période pendant laquelle la tarification de 0,5% de frais d’entrée acquis au fonds vient se substituer temporairement au taux de 2% mentionné sur l’avenant au contrat précisant les conditions spécifiques d’investissement à la SC Tangram. Le cas échéant, Spirica se réserve le droit d'interrompre l'offre sans préavis, cette décision ne pouvant être considérée comme discrétionnaire, le montant de l'enveloppe étant limitée.

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