La société biopharmaceutique française gagne 1.65 % à 22.16 € à la mi-séance en annonçant cette séance lancer un essai de Phase 2 évaluant l'effet d'elafibranor, le composé candidat le plus avancé de son portefeuille, sur la quantité de graisses dans le foie (mais aussi la composition lipidique du foie) chez des patients atteints de nonalcoholic fatty liver disease (NAFLD), ou stéatose hépatique.
Pour rappel, la NAFLD est une affection répandue correspondant à une accumulation de graisses dans le foie. Bien que la présence persistante de graisses dans le foie soit commune et demeure souvent stable, la NAFLD est reconnue comme le précurseur d'une maladie plus grave, la stéatohépatite non-alcoolique, ou NASH, caractérisée par une inflammation dans le foie menant à des conséquences potentiellement graves comme des événements cardiovasculaires, la cirrhose, l'insuffisance hépatique ou le cancer du foie.
Dans les faits, la composition des lipides hépatiques est altérée dans la NASH, donnant naissance à des types de lipides toxiques comme les céramides. Il est donc essentiel pour les molécules ciblant la NASH d'éliminer en priorité les types de lipides agissant comme substrats dans la production de lipides à caractère toxique.
Il s’agira donc, dans cette étude d’évaluer l’effet d’une administration quotidienne d’elafibranor (120mg) sur la composition lipidique du foie chez des patients atteints de stéatose hépatique ou Nonalcoholic Fatty Liver (NAFL) après 6 semaines et versus placebo.