A l’issue de deux jours de débats le Parlement grec a adopté à une courte majorité la réforme des retraites réclamée par les principaux créanciers du pays. Le texte reste très contesté auprès de l’opinion publique avec de nombreuses manifestations qui ont lieu dans le pays depuis la fin de la semaine dernière.
L’adoption de ce texte intervient à quelques heures d’une importante réunion à Bruxelles de l’Eurogroupe sur la Grèce.
Une réforme qui s’inscrit dans la logique des efforts du gouvernement pour s’aligner sur les exigences des créanciers qui demandent des économies de 5,4 milliards d’euros d’ici 2018.
La loi intitulée « un système unifié de sécurité sociale, réforme du système des retraites et règlement de l’impôt sur le revenu » reste cependant très contestée, la Grèce devant toujours faire plus de sacrifices alors qu’elle a « pratiquement atteint » ses objectifs de réformes voulues par ses créanciers.
Pour tenter de convaincre les grecs du bien-fondé de ces sacrifices, Alexis Tsipras a annoncé que ces reformes contribueront à ouvrir le débat sur l’épineuse question du règlement de la dette à l’occasion de l’Eurogroupe
La réunion des ministres des finances de la zone euro va mener de « premières discussions » sur un aménagement possible de la dette du pays, a en effet confirmé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker
