Début 2018, on croyait encore à un rebond de l'économie mondiale.
Un an plus tard, nous voilà revenus à une tendance de fond : croissance basse, inflation basse, et ralentissement du commerce international.
Les effets de la relance Trump sur l'économie US et l'économie mondiale en général s'estompent.
La parenthèse se referme, doucement.
Et nous allons bientôt revoir les articles fleurir sur "un monde sans croissance".
Nous n'en sommes pas encore tout à fait là mais les signes de ralentissement se multiplient. En Chine ou encore en Europe.
Le ralentissement de l'économie et le retour à la baisse de l'inflation ne sont pas conjoncturels.
Ils sont structurels.
Ils reposent sur trois éléments fondamentaux:
- la démographie, avec le vieillissement de la population
- l'impact déflationniste de la technologie
- l'évolution sociétale vers la déconsommation subie ou volontaire.
Pour l'instant c'est low growth, low inflation.
On n'est pas encore à no growth.
Ni à déflation.
Dans ce contexte, le cycle des hausses de taux pourrait donc s'interrompre mais les taux bas ne seraient pas suffisants à relancer l'économie.
C'est l'autre élément marquant.
C'est The Economist qui utilise ce terme.
De quoi s'agit-il ?
Du ralentissement significatif du commerce mondial.
Et de la fin de l'âge d'or de la globalisation.
Le commerce international est passé de 39% du PIB mondial à 61% en 2008.
En 2018, il a baissé à 58% du PIB et la tendance se confirme.
La part des investissements directs à l'étranger des multinationales est passée de 3.5% du PIB en 2007 à 1.3% en 2008.
1. Les droits de douane et les coûts de transport ont cessé de baisser. Avec la guerre commerciale , ils ont même tendance à remonter.
2. La crise de 2008 a freiné l'essor du financement du commerce par les banques
3. Les services représentent une part grandissante de l'économie mondiale et les services ne s'exportent pas comme les produits.
4. La Chine a opéré une mutation profonde d'une économie reposant uniquement sur les exportations vers une économie tournée vers la consommation...de produits fabriqués en Chine.
5. Et le retour du protectionnisme bien sûr.
Nous aurons l'occasion de parler de l'impact de ces mutations sur la gestion de votre patrimoine... Désolé, j'ai fait super sérieux aujourd'hui...je me rattraperai.
La croissance en France s'est élevée à 1,5% en 2018, contre 2,3% en 2017 selon une première estimation publiée par l'Insee mercredi.
Les dépenses de consommation des ménages ont fortement ralenti au dernier trimestre 2018, touchées par le mouvement des "gilets jaunes" et affichant une croissance nulle contre 0,4% au trimestre précédent (AFP).
Journée intense hier au Parlement britannique.
Et Theresa May s'entête.
Elle ne veut pas demander de report de la date de Brexit.
Elle veut rouvrir les négociations avec l'Union Européenne, principalement sur le sujet de la frontière avec l'Irlande.
Elle veut obtenir un nouveau deal avant le 13 février.
Et obtenir l'accord du Parlement.
L'Union Européenne s'apprête à répondre qu'elle n'est pas prête à renégocier...
Délirant.
LVMH.
Rien n'arrête ce bulldozer du luxe.
Rien.
Tout le monde ou presque souffre de la conjoncture mondiale, sauf LVMH.
Nouveaux résultats records en 2018.
11% de hausse de chiffre d'affaires à 46.8 milliards €.
Mais surtout un bénéfice qui dépasse les 10 milliards €.
Notre GAFA à nous...
Quand les fonds en euros rapportaient 4-5%, c'était facile d'investir, dans un contrat d'assurance-vie, dans une allocation d'actifs selon son profil : On mettait une bonne partie, si on avait un profil prudent ou équilibré, dans le fonds en euros, et si on était prêt à prendre un peu de risque, on mettait un peu de fonds actions pour le long terme. Mais les rendement des fonds en euros, comme tous les placements garanties, baissent chaque année et il est impossible aujourd'hui de gagner 3-4% par an, et même 2%, sans un peu de travail : Quels sont les fonds en euros qui rapportent encore un peu? Quels choix de placements financiers faut-il faire pour maintenir un rendement de 4-5% annuel ? Ne manquez pas le mercredi 6 février notre conférence à notre agence parisienne (75008) sur les les solutions face à la baisse des rendements des placements sans risque Je m'inscris à la conférence du 6 février
Taxer les multinationales du numérique n'est plus un fantasme.
Hier l'OCDE a décidé d'instaurer une taxation mondiale d'ici 2020.
Reste à définir qui sera touché: les géants du numérique seulement ou toutes les multinationales.
Reste à définir également les taux.
Mais on est sur la bonne voie.
IMMIGRATION CHOISIE
Nous devrions récupérer 130 djihadistes français qui vont être expulsés de Syrie.
Très rassurant.
ON S'EN FOUT?
Votre café va vous coûter moins cher : récolte record au Brésil et des prix au plus bas depuis 15 ans; Harley Davidson ne gagnera pas d'argent cette année, tous ses profits seront absorbés par la hausse des droits de douane, j'aurai sûrement un discount si je me rachète une Harley au printemps; On est toujours en janvier; Trump resserre l'étau autour du Venezuela en imposant des sanctions contre la compagnie pétrolière nationale; Gabriel, c'est le nom de la tempête de neige, en hommage à Johnny?; La Grèce a emprunté 2.5 milliards € sur les marchés et la demande a été 4 fois supérieure à l'offre!; Je n'irai pas voir "Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu?"; Retour d'Engrenages le 4 février sur Canal; J'ai fini la série française Philarmonia, bof; Apple a annoncé des résultats supérieurs aux attentes mais les ventes d'Iphone baissent, le titre a grimpé de 5 % après l'annonce; Darmanin veut toujours quitter le gouvernement pour récupérer la mairie de Tourcoing, il estime "avoir fait le job" avec le prélèvement à la source; James Ingram (Yah Mo be There, en duo avec Michael Mac Donald) est mort à 66 ans; Le Figaro Madame donne une nouvelle recette de petit dej: des tartines aux oursons en guimauve fondus.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU