Vendredi 10 septembre

La semaine s'achève.
Les indices boursiers rebondissent déjà après une mini baisse.
Mini, vraiment.
Sur la semaine, le CAC a perdu 1,15% et le S&P 0,96%...
Les indices boursiers américains sont encore une fois proches de leurs niveaux records.
Et c'est le cas dans de nombreux pays comme le Japon.

ET POURTANT

Il y a eu ces derniers jours quelques mauvaises nouvelles qui auraient chacune suffi, dans une période "normale", à provoquer une correction d'au moins 10%.
Mais même pas mal.
Les Bourses mondiales font preuve, pour l'instant, d'une solidité spectaculaire.
Pour l'instant.
Il y a une explication évidente : nous allons vous la (re)donner.

UNE SALVE

En quelques jours, les marchés ont subi une salve de mauvaises nouvelles.
Qui n'ont donc presque pas eu d'impact.
Il y a bien sûr le variant delta qui touche de nombreux pays et qui a commencé à provoquer un ralentissement de l'économie Et de un.
Il y a aussi le train de mesures imposées par le gouvernement chinois et qui pénalisent brutalement des secteurs entiers de l'économie. Et de deux.
Toujours en Chine, il y a la quasi-faillite du deuxième promoteur immobilier Evergrande et la volonté gouvernementale de faire éclater la bulle immobilière. Et de trois.

ET CE N'EST PAS TERMINÉ

Il y a évidemment les pénuries, partout dans le monde, pénurie de matières premières, pénurie de semi-conducteurs, mais aussi pénurie de main d'oeuvre avec une multiplication par 7 du coût du transport maritime. Et de 4.
Conséquence directe, les premiers signes du dérapage de l'inflation. Et de 5.
Et enfin, on doit bien conclure mais on pourrait continuer avec de nombreux autres éléments négatifs, le changement progressif de politique des banques centrales qui doivent diminuer la taille de leurs interventions. Et de 6.

ET LA QUESTION EST

Comment se fait-il qu'avec cette accumulation d'éléments négatifs, les marchés ne corrigent pas, même pas un peu ?
La raison est simple, basique.
Il y a toujours de l'argent, beaucoup d'argent dans les circuits.
Entre la surépargne des ménages, la surtrésorerie des entreprises, et des banques centrales qui continuent, malgré les discours, à inonder le monde de liquidités, il y a trop d'argent.
Beaucoup trop d'argent.

NOUS NE SOMMES PAS...

...dans un marché de "fondamentaux" où la valeur des actions est drivée par les performances des entreprises, nous sommes dans un marché de "flux", un marché qui progresse en fonction de la baisse des taux d'intérêt et de la masse de liquidités en circulation.

QU'EST-CE QUI POURRAIT...

... déstabiliser les marchés boursiers ?
Une diminution significative, et pas à doses homéopathiques comme c'est le cas aujourd'hui, des liquidités.
Et pour qu'il y ait diminution significative, il faut qu'il y ait dérapage incontrôlé de l'inflation.
Et pour l'instant, les banques centrales considèrent que la hausse de l'inflation est sous contrôle et qu'elle n'est que temporaire.
Nous verrons si c'est le cas.

SORTEZ COUVERT

Dans une telle situation, il convient donc d’être plutôt prudent sur ses placements financiers.
Cela ne signifie pas qu’il faut tout vendre et placer en produits garantis ou en immobilier (sauf si on a un profil très prudent).
L’investissement en actions reste incontournable si on a un profil dynamique ou même (à dose modérée) si on a un profil équilibré. Mais sur quel produit investir en limitant les risques alors que les marchés sont au plus haut ?
Meilleurtaux Placement a conçu pour vous un produit adapté à la situation actuelle.
Un produit qui permet d’investir sur les actions mais avec une protection supplémentaire : une garantie du capital à l’échéance (12 ans) si l’indice de référence n’a pas baissé de plus de 50%.
Un produit qui peut donc rapporter beaucoup MÊME EN CAS DE BAISSE des marchés : au bout de 12 ans, si l’indice n’a pas baissé de plus de 40%, l’investisseur reçoit un gain de 78%*.
Et un produit qui pourrait même rapporter un beau gain AVANT l’échéance : au bout d’un an puis tous les trimestres pendant 12 ans, si l’indice de référence est supérieur à son niveau initial, le capital est remboursé avec un gain de 1,625%* par trimestre écoulé.
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À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

ON NE RIGOLE PLUS

Biden a décidé d'accélérer en matière de vaccination.
Les entreprises de plus de 100 personnes devront s'assurer que leur personnel est vacciné ou qu'il subisse des tests à intervalles réguliers.
On est à deux doigts d'une vaccination obligatoire.

DEMAIN C'EST LE 11 SEPTEMBRE

20 ans.

DOMMAGE...

...que l'avis de la Cour des Comptes soit seulement consultatif et que la grande majorité de ses rapports finissent au fond d'une poubelle.
La Cour des Comptes a sorti un nouveau rapport sur le dérapage des dépenses de l'État.
Un dérapage incontrôlé.
Certes une partie non négligeable de ce dérapage est lié au Covid.
Mais le Covid a bon dos.
Avant le Covid, l’État n'a rien fait pour s'attaquer au déficit avec des réformes structurelles.
Mais, ce qui est pire, le Covid a servi de prétexte pour laisser déraper des dépenses qui n'ont rien à voir avec le Covid.
Same old story sur le manque de courage des politiques au pouvoir.

ALLO ?

Biden a organisé une conf call avec Xi Jin Ping.
C'est la première fois depuis 7 mois que les deux dirigeants se parlent.
La dernière fois c'était pour la victoire de Biden aux élections.
La situation est très tendue entre les deux pays mais ils ont tous les deux intérêt à un cessez-le-feu de quelques mois, le temps de régler quelques problèmes internes.
Un cessez-le-feu seulement.
L'affrontement entre ces deux candidats à la domination économique mondiale ne fait que commencer.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

La France a effacé la crise économique, par quel miracle ?
A-t-on distribué trop d'argent ?
Pourquoi l'emploi ne retrouve pas son niveau d'avant crise ?
Où placer la masse de surépargne française ?
Où vont les marchés ?
Quelles actions acheter ?
Qui sont les meilleurs gérants de la semaine ?
Vous le saurez en écoutant/regardant sur BFM Business nos Jedi de l'économie et de la finance : Denis Ferrand de Rexecode, Sébastien Lalevée de la Financière Arbevel; Christian Bito de l'Essec et le grand retour....roulement de tambours.... de notre ami Emmanuel Lechypre !!!!!
À ne pas manquer.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
Hier, le CAC40 a clôturé en petite hausse (+0,24% à 6 685 points), saluant l’annonce de Christine Lagarde. La banque centrale européenne laisse globalement inchangée sa politique monétaire mais amorce prudemment la réduction de son soutien à l’économie.
À 14h30, l’indice américain des prix à la production (IPP) viendra clôturer la semaine. Cet indice représente la variation des prix de vente des biens à la sortie des usines et donc la plus grande partie de l’inflation globale. Il est attendu en hausse de 0,6% pour août (contre +1% en juillet). Du côté des valeurs, Atos sort du CAC40 et Eurofins Scientific y entre. Le spécialiste de la transformation numérique a été particulièrement malmené ces derniers mois, avec une baisse importante de son chiffre d’affaires et un recul de plus de 40% de son titre à la Bourse de Paris, depuis le 1er janvier. Ces changements seront effectifs dans une semaine, après la clôture du vendredi 17 septembre.
Le CAC40 est attendu en petite hausse à l’ouverture, autour des 6 700 points. Au Japon, le Nikkei clôture en hausse (+1,25% à 30 381 points).
Le Brent se négocie à 72,06 $.
L'once d'or s'échange à 1 802 $.
L'euro/dollar évolue à 1,183 $.

ON S'EN FOUT ?

Pour la première fois depuis la fuite des Américains, un avion a pu décoller de l'aéroport de Kaboul avec des Américains et des Anglais à son bord; Vous avez remarqué qu'on parle moins, dans les médias, mais aussi entre nous, du Covid et du variant delta : soit la situation s'améliore, soit on s'est habitués à vivre avec (soit les deux) ; J'ai finalement vu "Bac nord", excellent mais très flippant, on avait perdu l'habitude de voir l'autre côté de la barrière ; La débâcle du jour : après avoir été le premier parti au Parlement depuis 10 ans, le parti islamiste marocain n'a plus que 12 sièges, contre 125 précédemment; Benoît Hamon quitte la politique pour rejoindre une ONG, ah...ok...; Magnifique couverture de The Economist sur le 11 septembre; Facebook s'associe à Rayban pour des lunettes connectées; Atos est éjecté du CAC 40 au profit d'Eurofins Scientific.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

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