Parmi les nombreuses classes d’actifs dans lesquelles il est possible d’investir, une des plus intéressantes est le private equity. Longtemps réservé à une petite catégorie d’investisseurs à cause de ses contraintes, telles que le ticket minimum d’entrée ou encore sa faible liquidité, il attire aujourd’hui de plus en plus d’épargnants. Le principe du private equity est de permettre la rencontre entre des capitaux, apportés par des acteurs économiques qui possèdent des liquidités et veulent en tirer profit, et des entreprises qui manquant de financement bancaire qui n’ont pas accès aux marchés boursiers pour se financer et se développer. Désormais le grand public peut avoir accès à cette catégorie d’investissement tout en écartant les plus grosses contraintes d’entrée.
La plupart des fonds récupèrent du financement d’investisseurs institutionnels ou de fonds souverains, ainsi que d’investisseurs particuliers qui apportent de grosses quantités de capital. Les gérants cherchent alors des entreprises en faisant des analyses très poussées, notamment en étudiant leur santé financière. Les fonds sont généralement classés en deux catégories :
• Les fonds qui investissent par thème. Ils sont spécialisés dans un secteur et n’investissent que dans celui-ci
• Les fonds qui investissent selon un horizon de rentabilité : court terme ou moyen/long terme
Abordons plus en détail les caractéristiques propres aux fonds de court terme (Venture capital) et aux fonds de moyen/long terme.
La catégorie de private equity qui opère sur le court terme est le venture capital, soit « capital risque » en français. Ces fonds cherchent le plus souvent à investir dans des entreprises encore très jeunes, parfois des start-ups toutes récentes. Les gérants estiment qu’elles sont prometteuses malgré le fait qu’elles n’aient pas encore dégagé de rentabilité au moment de l’investissement.
Ces sociétés à fort potentiel présentent aussi des risques élevés. Les fonds visent une croissance importante, de l’ordre de 400 ou 500% en seulement quelques années avant de revendre leurs parts et d’encaisser définitivement leurs gains. Une majorité de ces entreprises n’aboutissent pas et n’atteignent pas les buts définis. L’objectif est que celles qui arrivent la croissance espérée engendrent une rentabilité suffisante pour compenser les échecs. Le ratio visé est en général d’un bon investissement pour quatre échecs, soit 20% de réussite qui doivent compenser 80% de pertes.
Ce modèle est efficace mais tous les fonds n’offrent pas les mêmes performances. À titre d’exemple, selon eFront pour « Les Echos », en Europe, 29% des fonds de capital-risque dépassent les 8% de rendement annuel.
Dans la catégorie de private equity sur du plus long terme, on trouve des fonds qui visent des sociétés déjà établies avec des flux de trésorerie constants, une rentabilité et un business model solides. Les fonds apportent leur capacité de financement à ces sociétés qui cherchent à s’agrandir davantage. L’horizon de rentabilité est souvent plus long, les gérants restent au minimum impliqués entre cinq et dix ans avant de procéder à la vente. Comme ces sociétés sont établies, elles ont des valorisations plus importantes.
Les gérants de capitaux privés apportent une partie du financement grâce à leurs fonds propres, l’autre partie étant financée par de la dette. Lorsqu’ils se lancent dans ce genre d’opérations, ils exigent un très fort contrôle sur la société rachetée. Après cinq à dix ans, les gains permettent de rembourser les dettes et les actifs des entreprises deviennent des fonds propres pour les gérants.
Dans cette catégorie, l’accent est mis sur la durée plus longue de l’investissement et le profil stable des entreprises cibles, ce qui permet de justifier un endettement des fonds pour faire des rachats.
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Les fonds qui apportent le capital placent souvent des personnes impliquées dans le management et la stratégie des entreprises rachetées. Les fonds détiennent la plupart du temps d’importantes parts et ont un réel pouvoir de décision. Les sociétés rachetées n’étant pas cotées en Bourse, les stratégies de développement sont différentes. Les investisseurs ne pensent pas, en premier lieu, qu’au dividende, les choix faits ne se reposent pas sur cet unique objectif. Les fonds visent à une rentabilité saine et de long terme.
Il existe un certain risque tout de même car les entreprises rachetées voient souvent leur business model transformé dans le but d’être optimisé, d’augmenter les profits et cela s’accompagne aussi par un risque d’échec. L’objectif des entreprises de private equity est toujours de viser une plus-value à la revente, elles espèrent des gains importants. Dans de très rares cas, il arrive que les gérants qui ont fixé une date limite à leur investissement choisissent de réduire fortement les coûts. Ils n’essaient pas de pérenniser les ventes et les revenus des sociétés rachetées. La réduction des coûts fait ressortir un bénéfice comptable qui rend l’entreprise plus attractive mais peu efficace dans la réalité.
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Cette classe d’actifs, qui a tout pour plaire, a aussi longtemps présenté quelques inconvénients. Tout d’abord, le ticket d’entrée. La plupart des investisseurs étant des investisseurs institutionnels possédant une grosse quantité de capital à disposition, il existait peu d’investisseurs individuels. Il fallait apporter beaucoup de liquidités pour entrer dans un fonds. D’autre part, le principe d’être investi à long terme dans une entreprise implique le plus souvent que le capital ne peut pas être déplacé à la guise de l’épargnant. La liquidité était assez faible, et lorsque les investisseurs confiaient leur capital à un fonds de private equity, ils étaient obligés de le placer à moyen/long-terme. C’est pour cela que la plupart des acteurs qui apportent des capitaux sont des investisseurs institutionnels.
Le private equity connaît à présent une popularité croissante et les fonds s’adaptent désormais pour offrir un produit qui convient à d’autres profils. L’investissement est certes risqué mais les rendements potentiels sont élevés. Il est possible de saisir de très belles opportunités non-accessibles via les marchés financiers. Vous bénéficiez de l’expertise de véritables investisseurs spécialisés dans les secteurs où votre capital sera placé. Il s’agit d’une réelle occasion pour ceux qui cherchent un rendement élevé et qui sont prêts à accepter un plus grand risque.
Pour aider les épargnants à accéder au private equity, la société de gestion Eurazeo a créé un fonds spécial dont la liquidité est beaucoup plus importante. Aussi, l’investissement minimum est plus faible que celui exigé par les sociétés les plus connues du milieu.
Le fonds Private Value Europe 3, ouvert depuis 2018 par Eurazeo et déjà actif, permet aux épargnants d’investir sans avoir besoin d’attendre que la société récolte d’autres sources de financement. Il compte déjà 655,5 millions d’euros répartis dans 65 investissements pour une moyenne de 10,1 millions d’euros et ne fait l’objet d’aucune date de limite d’investissement ni de durée de vie limitée. L’objectif de Private Value Europe 3 n’est pas de générer le rendement le plus élevé possible, mais plutôt un rendement constant et sans mauvaise surprise d’une année à l’autre. En 2021, il a rapporté 7,6% de performance et un total de 17,49% en cumulé sur 3 trois ans (performances arrêtées au 3 juin 2022)**.
L’investissement est ouvert à partir de 20 000€ avec des frais d’entrée de 2%. La souscription peut se faire à 100% en ligne. En plus de cela, vous bénéficiez de l’avantage de pouvoir retirer votre épargne une fois à chaque trimestre de l’année. Cependant, nous recommandons un investissement de moyen/long terme en matière de private equity. L’avantage fiscal propre à cet investissement, l’exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values encaissées, n’est applicable que si la durée de placement atteint un minimum de 5 années.
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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
*L’investissement dans des entreprises non cotées présente un risque de perte en capital.
**Le TRI net est le TRI réalisé par un souscripteur sur son investissement dans un véhicule de capital-investissement comme les FCPR. Il prend en compte les flux négatifs relatifs aux appels de fonds successifs et les flux positifs liés aux distributions (en cash et parfois en titres) ainsi qu’à la valeur liquidative des parts détenues dans le véhicule à la date du calcul. Ce taux est net des frais de gestion.
Le private equity est un placement de long terme (6 ans à 10 ans minimum) qui présente un risque de perte en capital. Certains fonds n'offrent aucune liquidité avant leur terme (sauf cas prévu dans le règlement du fonds). Avant toute souscription nous vous recommandons de prendre connaissance des conditions générales et des notices d'informations mais aussi des recommandations et conseils présents sur le site. Ces placements sont par nature des placements à risque qui ne devraient pas représenter plus de 5 à 10 % de vos actifs. Les performances passées ne préjugent en rien des performances futures. La valeur liquidative des FCPR, à un instant T, peut ne pas refléter le potentiel des actifs en portefeuille sur la durée de vie du fonds.