...devient une mauvaise nouvelle.
Les indices boursiers ont chuté hier de 2%, voire 3%.
Vous savez pourquoi ?
Parce que les investisseurs ont peur que le chômage baisse aux États-Unis.
Que l'économie aille trop bien et qu'il y ait trop d'emplois.
Allez expliquer cela à des gens qui perdent leurs jobs...
Explications.
Ciel mon emploi !
Les indices boursiers ont décroché.
Lourdement.
Après la publication des embauches dans le secteur privé aux US en juin.
Deux fois plus élevés que le consensus.
Laissant présager/craindre un trop bon chiffre du chômage aujourd'hui à 14h30.
Comprendre que la crainte des marchés, c'est qu'il y a trop d'emplois et pas assez de chômage, n'est pas simple.
Voire un peu choquant.
Il est en fait simple, bien que paradoxal.
Si l'emploi résiste, ou progresse, cela signifie que la croissance ne ralentit pas assez, cela signifie que la consommation des ménages va rester soutenue, et cela signifie que les salaires vont encore augmenter.
Que des bonnes nouvelles donc ?
En fait non.
Car toutes ces bonnes nouvelles sont des mauvaises nouvelles pour les banques centrales et en particulier la Banque centrale américaine.
...et que les salaires progressent, alors la consommation des ménages augmente, et cela alimentera l'inflation.
Et l'inflation fait peur aux banques centrales, qui se sont réveillées beaucoup trop tard pour la combattre, et qui en font maintenant des tonnes pour tenter de rattraper leur erreur.
La peur des investisseurs.
Trop d'emplois et encore des hausses de taux.
Et ça c'est mauvais pour les actions.
Cette bonne tenue de l'emploi était prévisible et nous vous l'avons expliqué à plusieurs reprises.
Post-Covid, il y a eu un déséquilibre massif entre une explosion des offres d'emplois et des salariés qui remettaient en question l'intérêt ou la rémunération de leurs jobs et qui n'étaient pas pressés de reprendre le travail, profitant de l'épargne forcée qu'ils avaient pu accumuler pendant le Covid.
Grande démission, quiet quitting etc., etc.
L'économie ralentit et le matelas d'épargne aux États-Unis a été dilapidé.
Les Américains n'ont plus le choix. Ils n'ont plus le luxe de s'interroger sur le sens du travail et sur le sens de la vie.
Ils doivent bosser. Et ils reviennent en masse sur le marché du travail.
Oui je sais, c'est paradoxal.
C'est le RALENTISSEMENT de la croissance qui provoque la HAUSSE de l'emploi.
Mais c'est comme ça.
Et tant que le déséquilibre post-Covid n'aura pas été résorbé, l'emploi progressera.
C'est presque terminé, mais on n'y est pas encore tout à fait.
Pas de quoi paniquer en tout cas.
QUOI DE NEUF ?
L'application de Facebook/Instagram concurrente de Twitter.
Lancée hier (nous ne l'aurons pas en Europe avant septembre), elle a déjà été téléchargée par 30 millions d'utilisateurs.
Et Twitter n'est pas content.
Ils ont lancé des procédures accusant Meta de plagiat et d'avoir débauché leurs employés pour les copier.
La guerre ne fait que commencer.
La devise russe continue à plonger.
Elle a perdu un tiers de sa valeur depuis le début de l'année.
Cette chute reflète les difficultés de l'économie russe du fait de la guerre en Ukraine.
Les sanctions et l'exode des firmes étrangères vont plomber durablement une économie déjà fragilisée par sa dépendance au gaz et au pétrole.
Les exportations continuent à chuter.
Même si en volume, la Russie continue à exporter de l'énergie, les discounts nécessaires provoquent une chute des exportations en valeur.
Malheureusement.
Les aides gouvernementales pendant le Covid, notamment le PGE, ont maintenu artificiellement en vie des entreprises destinées à disparaître, des entreprises zombies.
Mais la fête est finie.
Et le nombre de défaillances d'entreprises explose.
48700 procédures collectives en un an.
On va retrouver en 2023 le niveau de défaillances de 2019.
C'est normal mais ce n'est pas une bonne nouvelle.
Pas de C’est votre argent ce week-end (vacances) donc pas de replay. Mais c’est donc l’occasion de revoir l’émission spéciale « Votre argent dans le monde d’après » !
A quoi va ressembler l’économie dans le monde d’après, après Covid, après après Covid, après-guerre en Ukraine et après inflation ?
Où seront les taux d’intérêt dans le monde d’après ?
A quoi ressemblera un monde avec moins d’enfants et plus de ChatGPT ?
Où seront les indices boursiers dans le monde d’après ?
Quel placement privilégier ?
Quelles actions « monde d’après » acheter ?
Avec nos Jedi de l’économie et de la finance : Valentine Ainouz Responsable de Amundi Institute ; Christian Bito, professeur à l’ESSEC ; Louis de Montalembert de Pléiade AM et Christopher Dembik de Saxo Bank.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 11h et 21h, et dimanche à 8h.
Si vous voulez réduire vos impôts.
C’est généralement en fin d’année que les particuliers s’intéressent aux placements à faire pour réduire leur impôt à payer l’année suivante.
Mais souscrire cet été au FCPI Dividendes Plus 10, qui clôture le 31 juillet, permet non seulement d’obtenir une réduction d’impôt de 25%* de votre versement, mais vous permet de réduire la durée de blocage d’un an (31 décembre 2028) par rapport à une souscription en fin d’année (31 décembre 2029).
Le FCPI Dividendes plus 10 est le 10ème opus d’une série de FCPI qui se distingue par les frais les plus bas et des performances remarquables (7 FCPI déjà remboursés pour une performance moyenne de 13% hors avantage fiscal)
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Après les chiffres préliminaires sur l’emploi américain, le CAC40 a signé hier l’une de ses pires séances de l'année, cédant 3,13% au fixing, à 7 082 points (et -4,3% sur la semaine). 7 080 points, c’est globalement le plus bas niveau des quatre derniers mois.
Le rapport ADP sur l’emploi américain annonce 497 000 postes créés dans le secteur privé, plus du double de ce qui était prévu. Les secteurs les plus actifs ont été les loisirs, l'hôtellerie, les transports, l'éducation et la santé. On attend désormais les chiffres officiels délivrés par l’administration, à 14h30. Pour le moment, le CAC40 évolue à l’équilibre ce matin.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 1,17% ce matin, à 32 388 points.
Le Brent s'échange à 76,8 $ (+0,39% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 913,1 $ (-0,24%).
L'euro/dollar évolue à 1,088 $ (-0,05%).
Patrick Martin est le nouveau patron du Medef ; La commission d'enquête du Sénat sur l'affaire du fonds Marianne constitué après l'assassinat de Samuel Paty a démoli Marlène Schiappa ; Le titre du jour dans les Échos : "Refaire rimer France avec espérance", c'est joli ; Peut être une pépite, excellent début pour "1985" sur Canal, une série belge sur le parcours de 3 jeunes dans les années 80 en Belgique, une série belge qui ressemble à une série sociale italienne, l'occasion pour vous de voir ou revoir ce chef d’œuvre italien, Nos meilleures années, une série qui avait été remontée en film en 2003 ; Un nouveau métier en plein essor selon le Parisien :"Thanadoula", accompagner des personnes en fin de vie, no comment ; Documentaire sur France 3 sur "Un jour, un destin, le Splendid" ; À Paris, près de 450 salons de massage abritent de la prostitution ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU