Lundi nous vous avons diffusé ce message :
"Mesdames, messieurs, nous entrons dans une zone de turbulences, merci de bien vouloir regagner votre siège et d'attacher vos ceintures".
Et la semaine a été particulièrement agitée avec une journée d'hier qui ressemblait beaucoup à une crise de panique.
Hausse des taux de 0.75% par la Banque centrale américaine mercredi et annonce d’une possible hausse des taux de 0.75% à nouveau en juillet.
Hausse des taux en Grande-Bretagne, hausse de taux attendue.
Et une surprise : la hausse des taux par la Banque centrale de Suisse.
Une hausse de taux de 0.50%.
Première hausse des taux en Suisse en 15 ans... mais les taux suisses restent néanmoins toujours négatifs, ils sont juste passés de -0.75% à -0.25%.
Panique.
Avec des baisses hier de plus de 4% sur le Nasdaq, et d'environ 3% sur les Bourses européennes.
Des baisses qui ont amplifié les baisses de la semaine.
Les investisseurs viennent donc de réaliser ce qu'on vous répète ici depuis quelques semaines : les banques centrales, très en retard par rapport au dérapage de l'inflation, veulent à tout prix faire baisser la pression sur l'économie pour faire chuter l'inflation.
Et les investisseurs ont compris que les banques centrales étaient prêtes à prendre le risque d'une récession et même à la provoquer, car c'est la seule solution pour faire baisser la pression.
Panique des investisseurs, car ils ont peur d'un "hard landing".
Un atterrissage brutal avec une économie qui s'écrase en récession durable.
Ils ne croient pas à l'autre scénario.
Le "soft landing".
Normal.
Le soft landing, c'est un atterrissage digne de Tom Cruise dans "Top gun" et même "Mission Impossible".
On coupe les gaz complètement, en remontant très brutalement les taux d'intérêt, et on se laisse porter par le ralentissement de l'économie pour atterrir.
...à ce "repricing" que nous évoquions.
Un réajustement de la valeur des actifs en fonction des nouveaux paramètres de taux d'intérêt, d'inflation et de croissance.
Un réajustement brutal certes, mais normal.
Et même souhaitable en ce qui concerne les actifs dont les valorisations avaient atteint des niveaux déraisonnables depuis trop longtemps du fait de l'excès de liquidités en circulation.
Comme vous le savez, nous mettons en application les anticipations que nous vous communiquons dans cette newsletter dans un contrat d'assurance vie que nous avons conçu pour vous au plus fort de la panique du Covid en avril 2020.
Pour vous permettre de vous positionner sur le rebond puissant de la Bourse depuis avril 2020.
"Les hausses de prix commencent à peser sur le pouvoir d'achat des ménages et sur les investissements des entreprises touchées aussi par les pénuries. Quand les taux remonteront et que les injections de liquidité diminueront, les marchés boursiers auront une progression ralentie."
Et nous baissions notre part d'investissement sur les marchés de taux.
En janvier 2022, le CAC est à 7150 points.
Personne ne parle encore de guerre.
Mais nous prenons une décision radicale : réduire les parts actions dans les différents profils à leurs paliers minimums.
"Nous abordons 2022 avec prudence. Nous avons donc une part "actions" qui est au plus bas de ce qui a été préalablement défini pour chaque profil de risque : 15% pour le profil prudent, 25% pour le profil équilibré, 40% pour le profil dynamique, et 90% pour le profil offensif. Pour une raison simple : avec l'inflation, la hausse des taux, la réduction des liquidités sur le marché, il y aura de la volatilité, et donc des secousses et il faut privilégier la prudence."
Notre part actions est au plus bas.
25% sur le profil équilibré par exemple, alors que sur ce profil, nous avons la possibilité de monter jusqu'à 40% d'actions.
Nous prenons la décision de faire un test en remontant très faiblement la part actions de 1% seulement. A 26%.
Nous décidons de renforcer notre part actions.
De 26% à 28% sur le profil équilibré.
2% investis sur le Nasdaq, un des marchés qui a le plus souffert.
Nous ne pensons pas que nous sommes sortis de la zone de turbulence.
Mais nous croyons au "soft landing".
Et nous pensons qu'on peut, avec prudence, commencer à reprendre un peu de risque.
Avec prudence toujours.
Mais sans panique.
Nous ne disons pas que nous sommes au plus bas et que la baisse est finie.
Mais nous commençons à nous repositionner par paliers.
Et à chaque palier de baisse, nous renforcerons notre position.
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QUOI DE NEUF ?
Et séries de photos symboliques des dirigeants européens, Draghi, Scholz et Macron en visite à Kiev.
Avec un appui pour la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne.
Je vais encore mal dormir jusqu'aux élections.
Et même après je pense, car j'ai peur d'un troisième tour dans la rue.
J’ai animé en compagnie d’Eric Girault, le président de meilleurtaux Placement, un webinaire passionnant sur les produits structurés (revoir le replay)
Nous vous avons aidé à comprendre ce placement, qui correspond parfaitement au contexte actuel, un contexte de forte volatilité, de recherche de rendement avec un risque contrôlé.
Nous avons répondu à toutes les questions : fonctionnement, risque, rendement, fiscalité, etc.
Et nous avons présenté le dernier produit de la gamme de meilleurtaux Placement : M Rendement 8, un produit avec un objectif de gain de 8%* par an et une protection partielle du capital jusqu’à 50% de baisse de l’indice à l’échéance.
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Dans ces périodes troublées nous avons besoin de nos Jedi de la Finance et de l’Économie pour nous guider.
Et analyser les hausses de taux et prévoir l'évolution de l'économie et des marchés.
Et nous donner des conseils d'investissement.
Avec Mary Sol Michel de Swiss Life Banque Privée, Patrice Gautry de l'Union Bancaire Privée, Christopher Dembik de Saxo Bank et Alain Pitous, Senior Advisor ESG.
À ne pas manquer.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Le CAC40 poursuit sa descente fulgurante (-2,39% hier, à 5 886 points), et c’est avec une facilité déconcertante que l’indice parisien est parvenu hier à slalomer les principaux obstacles journaliers. En effet, en l’espace d’une séance seulement, les supports techniques des 6 000 points, 5 950 points, et 5 900 points ont été franchis sans même que les haussiers n’aient eu leur mot à dire. Outre-Atlantique, la Bourse de New York a clôturé en nette baisse hier soir, pénalisée par les valeurs de croissance. Les craintes d'une récession sont la principale cause de cette aversion généralisée.
Le Dow Jones et le Nasdaq perdent respectivement 2,42% et 4,08%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a perdu ce matin 1.77% à 25 963 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 5 950 points en matinée.
Le Brent se négocie à 119,73 $ (+0.46%).
L'once d'Or se négocie à 1 843 $ (+0.54%).
L'euro/dollar évolue à 1,057 $ (-0.42%).
Hommage à Star Wars : il paraît que certaines mauvaises langues appellent Élisabeth Borne, Dark Vador, parce qu'elle se promène tout le temps en tirant bruyamment sur une cigarette électronique; Autre élément déterminant pour notre démocratie : Macron ne veut plus du traditionnel déjeuner hebdomadaire avec Élisabeth Borne, car "elle ne mange que des graines"; Ce week-end, lecture de The Economist avec un thème majeur :"Reinventing globalisation", rien que ça ; Selon le Parisien, c'est la ruée sur les ventilateurs, rafraîchisseurs et climatiseurs; Début aujourd'hui du Hellfest, la fête du "métal" avec 350 groupes et plus de 420 000 spectateurs; L'aéroport Charles de Gaulle a été sacré meilleur aéroport d'Europe, il doit y avoir une erreur....; On saura enfin en septembre à quoi va ressembler le SUV Ferrari, je sais que vous êtes impatients de le commander; Stéphane Plaza est l'animateur préféré des Français devant Jean Luc Reichmann et Nagui; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens
*Hors prélèvements fiscaux et sociaux et frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie ou de capitalisation concernés, hors faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et de son garant, pour un investissement pendant la période de commercialisation. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice sous-jacent, des taux d'intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un risque sur le capital, non mesurable à priori.
Les produits structurés présentent un risque de perte en capital. Cet investissement s’adresse à des investisseurs disposant des connaissances et de l’expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d’apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des recommandations des conseillers qu’il aura estimé utile de consulter, l’adéquation du support à ses besoins et à sa situation patrimoniale et fiscale.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU