Non, je ne parle pas de la France et d'un éventuel deuxième tour entre Marine Le Pen et Anne Hidalgo.
Je parle des États-Unis.
Avec des élections dans un peu plus d'un mois.
Et une crainte.
Celle d'un score serré, notamment dans un des swing states, et d'un refus de Trump d'accepter le verdict des urnes.
Trump a passé un nouveau cap.
Il a refusé de s'engager sur une transition pacifique du pouvoir s'il perdait contre Biden en novembre.
Sa déclaration a provoqué un tollé chez les Démocrates.
Mais aussi chez les Républicains.
...des Républicains au Sénat, Mitch McConnell, a rappelé à Trump que la transition devra se faire de façon organisée "comme ça a été le cas tous les 4 ans depuis 1792".
Du fait de la pandémie, une partie importante des votes va se faire par correspondance et Trump considère que cela va provoquer une fraude massive.
C'est le vrai scénario catastrophe.
Ni la victoire de Trump, ni la victoire de Biden n'inquiète vraiment les marchés.
Non.
Ce qui inquiète les marchés c'est un scénario à la 2000, Al Gore versus Bush, avec des multiples recomptages des voix en Floride.
Plus que quelques jours à attendre.
Face à la crise, tous les pays n'ont pas réagi de la même façon.
Certains n'ont pas adopté le confinement, ni le reconfinement, comme la Suède et le Brésil.
Les autres ont opté pour un premier confinement sévère et un deuxième qui ne dit pas son nom comme la France.
À la fin de la première vague, la stratégie des pays qui ont refusé le confinement a été vivement critiquée et est apparue perdante.
Aujourd'hui ce n'est plus cas.
Quand l'épidémie s'arrêtera, et elle s'arrêtera un jour, nous pourrons déterminer quelle a été la stratégie gagnante.
En attendant, le reconfinement progressif actuel est en train de flinguer la reprise économique.
Nous avons été surpris et débordés lors de l'apparition de l'épidémie.
Normal, nous n'y étions pas préparés.
Six mois après, nous sommes à nouveau débordés.
Dans les régions écarlates et bientôt dans les régions rouge vif.
Comment peut-on être débordé, notamment dans les hôpitaux, alors que beaucoup attendaient une deuxième vague ?
Mystère.
C'est la Chine.
Le pays qui nous a fait le joli cadeau du virus.
Pas de deuxième vague chez eux.
Par quel miracle ?
Ce qui se passe en Allemagne n'est pas un mystère.
Une fois de plus l'Allemagne traverse les crises mieux que nous.
Le climat des affaires mesuré par l'indice IFO est au plus haut depuis mars.
L'économie repart.
La crise sanitaire est sous contrôle.
Bravo.
Va-t-on vers une rechute de l'économie ?
Les marchés sont-ils dans une phase de correction ou de retournement ?
Nos Jedi de l'économie et de la finance vous répondent.
José Berros de la Française de l’Échiquier, Louis de Fels de Raymond James AM; Christophe Barraud de Market Securities et Wilfrid Galand de Montpensier Finance.
À ne pas manquer.
Ce soir à 20h. Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en baisse de 0.83 % à 4 762 points.
Les incertitudes pèsent.
Les conséquences de la mise en place des nouvelles mesures de restriction aussi.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé en hausse de respectivement 0,20 % et 0,37 %.
Pourtant, les demandes d'indemnisation chômage aux États-Unis sont remontées à 870 000 la semaine dernière alors que le marché les attendait en baisse à 840 000.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.51 %. Les valeurs technologiques japonaises ont grimpé dans le sillage des géants de la tech américaine.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le rouge cette matinée. Les investisseurs surveilleront cette séance la tentative des démocrates américains d'élaborer un nouveau plan de relance (2 200 milliards $).
Le Brent se négocie à 41,9 $.
L'once d'Or se négocie à 1 864 $.
L'euro/dollar est à 1,167.
C'est la révolte à Marseille contre le reconfinement; Élections sénatoriales ce dimanche, pour la moitié des sièges; Bercy refuse un nouveau malus basé sur le poids des voitures; Le poker des milliardaires : Bernard Arnault qui était entré dans la commandite de Lagardère, vient de prendre aussi 5% de Lagardère; Hanouna met sur le même plan les caricatures de Charlie Hebdo et l'apologie de la Shoah du rappeur Freeze Corleone, no comment; Nicolas Bedos lance un appel à ne pas respecter les mesures de confinement pour profiter de la vie, quitte à mourir, no comment; Jean Castex avoue ne pas avoir téléchargé l'application StopCovid.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU