L’optimisme est revenu ce matin chez les investisseurs.
Un optimisme portant sur les deux deals majeurs en cours.
Le deal sur le plan de relance américain.
Le deal sur le Brexit.
Les Démocrates ont lancé un ultimatum.
Soit Trump et les Républicains acceptent un compromis sur le plan de relance d’ici mardi soir, soit ce sera un no deal avant les élections.
Les Démocrates veulent un package d’environ 2 300 milliards de $.
Trump est prêt à accepter un package de 1 880 milliards de $.
Mais les sénateurs républicains ne veulent rien entendre et militent pour un plan de relance qui n’excéderait pas les 1 600 milliards de $.
Le secrétaire du Trésor Steven Mnuchin et la leader des Démocrates au Congrès Nancy Pelosi se sont entretenus à plusieurs reprises.
Et ils vont encore se reparler aujourd’hui.
Pour tenter de sortir de l’impasse.
Et les marchés jouent un deal avant l’ultimatum de mardi.
C’est le Brexit.
Oui, le Brexit qui n’intéresse plus grand monde.
Boris Johnson a joué les caïds en déclarant qu’il était prêt à un no-deal Brexit.
Mais son propre camp l’a obligé à revenir à la table de négociations tant les conséquences d’un no-deal Brexit seraient dramatiques pour la Grande-Bretagne.
Et nous pensons toujours qu’il y aura un deal sur le Brexit.
Ce sera un hard Brexit mais pas un no-deal Brexit.
No comment.
Et pourtant...
Habituez-vous à cette expression.
Elle va fleurir dans la presse économique pendant quelques semaines.
"Double dip recession".
Pour l’Europe.
Le retour à la récession après le rebond post confinement.
C’est la crainte des économistes et des prévisionnistes.
Un double dip provoqué par la deuxième vague d’épidémie et les mesures de restriction.
Une croissance négative, à nouveau, possible pour le 4e trimestre.
...prévoyait encore il y a un mois une croissance de 3% au 4e trimestre dans la zone euro.
Mais aujourd’hui les économistes la voient négative.
La bonne nouvelle de cette mauvaise nouvelle pour les marchés est que la BCE va devoir continuer à injecter massivement des liquidités.
La coke monétaire.
L’addiction.
Il y a quelques semaines nous étions peu nombreux à prédire un raz-de-marée démocrate.
Aujourd’hui c’est devenu le scénario central.
Certes, et on a l’a vu avec l’élection de Trump et le référendum sur le Brexit, tout est possible, mais le ton des commentateurs américains a totalement changé.
Ils considèrent, sans oser le dire trop fort, que l’élection présidentielle est déjà jouée et se concentrent sur les élections sénatoriales : le Sénat, républicain, pourrait basculer.
La croissance chinoise.
3,2% de croissance au deuxième trimestre.
Et maintenant 4,9% au troisième trimestre.
La consommation est repartie en flèche.
Les exportations aussi.
Et toujours pas de signe de deuxième vague.
On a commenté la semaine et on vous a donné des conseils.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Christian Bito, professeur à l'Essec, Jean-François Robin stratégiste chez Natixis, Benaouda Abdeddaïm, le maître absolu de la géopolitique, Sébastien Korchia d'UBS La Maison de Gestion.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance de vendredi en gain de 2,03 % à 4 935 points.
L’indice boursier de Paris a été soutenu par le secteur du luxe.
LVMH a gagné plus de 7 %.
Le groupe a publié un chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l'année à 30 milliards.
Kering a pris plus de 4 %, Dior presque 8 %.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini en ordre dispersé. Le premier a gagné 0,39 % et l’indice des techs a reculé de 0,36 %.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 1,11 %, porté par la publication de la croissance chinoise au troisième trimestre.
Le CAC 40 est attendu légèrement dans le vert cette matinée. A noter que Netflix, Tesla, IBM, Coca-Cola, Intel et d’autres dévoileront leurs comptes trimestriels cette semaine.
Le Brent se négocie à 42,8 $.
L'once d'Or se négocie à 1 908 $.
L'euro/dollar est à 1,171.
Pauvre Jean Castex : sa popularité s’effondre encore, une chute de 6% en un petit mois; Pfizer et Moderna visent un vaccin anti-Covid avant la fin d’année; Unibail était la valeur la plus "shortée" d’Europe après Rolls-Royce, avant l’annonce de l’entrée dans le capital de Xavier Niel et Leon Bressler; Belle victoire électorale pour Jacinda Adern, Première ministre de Nouvelle-Zélande; Auchan quitte la Chine après 22 ans de tentative infructueuse; En Belgique, cafés et restaurants ferment lundi pour quatre semaines et un couvre-feu entre en vigueur de minuit à 5h ; Luis Arce, le candidat de la gauche et dauphin de l'ancien chef de l'État Evo Morales, a remporté la présidentielle en Bolivie dès le premier tour avec 52,4% des voix ; Selon Le Parisien, les métiers qui recrutent le plus sont commercial, assistant/secrétaire, vendeur, garde d’enfants, comptable et infirmier; Les Français sont encore plus hypocondriaques avec la deuxième vague (étude Opinionway); Il paraît que les Français pensent moins à se laver souvent les mains depuis que le masque est obligatoire; Bof le début de la série « La révolution » sur Netflix, je laisse tomber.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU