L'immobilier flambe.
Partout dans le monde.
Il avait déjà atteint des sommets avant la crise sanitaire.
Du fait du niveau historiquement bas des taux d'intérêt.
Mais les milliards de milliards de soutien des banques centrales et des gouvernements ont provoqué une accélération de la hausse.
...de hausse des prix de l'immobilier dans les 37 pays de l'OCDE à la fin de l'année 2020.
Une hausse de plus de 5% en un an.
Du jamais vu depuis 20 ans.
Du Danemark aux États-Unis en passant par l'Australie, c'est le même scénario.
Les ménages se ruent vers l'immobilier.
...que certaines banques centrales commencent à s'inquiéter et tentent de calmer les ardeurs des ménages.
La banque centrale du Danemark a lancé un avertissement. Il faut dire que le Danemark a même des crédits hypothécaires à taux négatifs.
En Chine, les régulateurs n'ont pas hésité à parler de bulle.
Les taux d'intérêt, toujours aussi bas, et durablement bas dans des zones économiques en difficulté comme la zone euro.
Le statut de valeur refuge de la pierre en des temps troublés.
Le maintien du pouvoir d'achat et l'explosion de l'épargne du fait de la crise sanitaire et des programmes de soutien de l'économie.
Et enfin, le changement de mode de vie, notamment avec le télétravail, qui a remis la résidence principale au coeur de la vie des ménages.
...n'arrivent même pas à faire face à l'afflux de dossiers de demandes de crédits dans de nombreux pays.
C'est le cas, par exemple, en Australie où les délais de traitement atteignent des records.
En Hollande, les prix ont flambé de 7.8% en un an, après une hausse de 6.9% en 2019, et les banques sont aussi sous pression.
Au Canada la hausse dépasse les 17% en un an et la banque centrale évoque un "excès d'exubérance".
En Corée du Sud, où la hausse en un an dépasse les 15%, les couples décalent leurs mariages car les conditions d'obtention de prêts immobiliers sont plus favorables pour les célibataires que pour les couples.
QUOI DE NEUF ?
L'Europe est à la traîne sur la vaccination et donc à la traîne de la reprise économique.
Mais au sein de l'Europe même, la France est montrée du doigt.
L'Espagne et l'Allemagne nous ont catalogués comme zone à haut risque et aimeraient qu'on évite de se déplacer chez eux.
C'était déjà le cas pour la Grande-Bretagne.
Quelle misère.
Nous attendons les nouvelles annonces de Macron pour une mise à jour de notre compte à rebours, mais pour l’instant, nous restons sur un début de libération le 19 avril. Tenez bon. On va s’en sortir !
Nous sommes dans la dernière ligne droite.
La libération, la fin de la crise sanitaire est proche.
Décidément, Biden est en forme.
Même s'il trébuche pour monter dans son avion, il n'a pas la main qui tremble pour signer des chèques.
Les 1 900 milliards de $ du dernier plan de relance n'ont pas été distribués mais voilà qu'il est déjà sur un plan de relance des infrastructures de 3 000 milliards de $.
Un plan financé par des impôts sur les entreprises et sur les riches.
Il veut que ce plan infrastructure soit adopté à la rentrée.
À la clé une hausse de l'IS de 21% à 28% et une hausse des impôts pour ceux qui gagnent plus de ....400 000$ par an (on n'a pas la même notion de "riche" aux États-Unis et en France).
En un an, du 23 mars 2020 au 23 mars 2021, l'indice américain S&P 500 a progressé de 75%.
Un hausse sur 12 mois qu'on n'avait jamais connue depuis ...1936.
Impressionnant.
Qu'est-ce que cet "argent magique" ?
Que devient cet argent magique sur les bilans des banques centrales ?
Joe Biden surprend-il pour les premiers mois de son mandat ?
Où vont les marchés ?
Pourquoi les marchés craignent-ils la hausse des taux ?
Qui sont les meilleurs gérants de la semaine ?
Quelles actions acheter ?
Nous avons répondu à toutes ces questions avec nos Jedi de l'économie et de la finance: Michel Ruimy, économiste de banque, Christopher Dembik de Berenberg, Marc Riez de Vega IM et José Berros de la Financière de l’Échiquier.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
Vendredi, le CAC40 terminait la semaine sur une note positive, en hausse de 0,61% à 5 988 points. Le retour sur les 6 000 points semble imminent mais les investisseurs peinent à trouver de nouveaux catalyseurs pour alimenter la hausse des indices boursiers.
La hausse des rendements obligataires a stimulé en fin de semaine les valeurs bancaires à Wall Street. Elles ont aussi profité de l'annonce de la Fed, quant à une probable reprise des dividendes et des rachats d'actions dans le secteur. Le Dow Jones et le Nasdaq ont clôturé en hausse de 1,39% et 1,24%.
Au Japon, le Nikkei a également terminé la séance de ce lundi dans le vert (+0,71%). Le CAC 40 est attendu en territoire positif à l'ouverture.
Le Brent se négocie à 63,25 $.
L'once d'Or se négocie à 1 727$.
L'euro/dollar est à 1,178 $.
Les galeries d'art veulent ouvrir, elles ont saisi le Conseil d'État pour distorsion de concurrence; Audrey Pulvar, candidate socialiste aux régionales Île-de-France est dans la tourmente depuis qu'elle a suggéré que "les Blancs devaient se taire" s'ils assistaient à une réunion non mixte; Le Parisien annonce une bonne nouvelle essentielle "le mystère du mouton à quatre cornes enfin résolu", on est soulagés; le porte-conteneurs qui bloque le canal de Suez a commencé à bouger; le Prince William couronné "chauve le plus sexy du monde"; Selon le Figaro, le risque d'une pénurie de papier toilette plane sur le monde; les écoles restent ouvertes pour l'instant mais les classes sont de plus en plus nombreuses à fermer; les rémunérations des patrons de banques sont en baisse selon les Échos, snif.