L'argent "magique" va continuer à pleuvoir sur l'économie.
Les banques centrales européenne et américaine ont tenu à rassurer les marchés devenus accros à la liquidité : elles continueront à distribuer gratuitement de la coke monétaire.
La fête continue.
L'inflation dérape.
La croissance explose.
Les bourses sont au plus haut.
L'immobilier pulvérise les records.
Les matières premières atteignent des sommets.
Le chômage chute.
Les profits et la trésorerie des entreprises sont au plus haut.
L'épargne des ménages s'accumule encore.
les taux d'intérêt sont toujours à des niveaux historiquement bas.
Et la BCE, par la voix de Christine Lagarde, a affirmé haut et fort qu'elle ne remontera pas les taux d'intérêt, ni aujourd'hui, ni demain, ni après-demain.
elle s'est presque excusée d'avoir à réduire ses injections de liquidités et s'est empressée d'ajouter que tout cela ne serait que temporaire et que tout reviendrait bientôt à la "normale".
Ce qui a rassuré évidemment les investisseurs qui ont poussé les bourses mondiales vers de nouveaux sommets.
C'est une vraie question : pourquoi les banques centrales continuent-elles à mener une politique totalement inadaptée à la situation et une politique qui alimente des bulles ici et là, de certaines monnaies virtuelles à certaines actions en passant par l'immobilier devenu inaccessible pour une large partie de la population?
Par griserie.
Les banques centrales sont devenues toutes puissantes.
Depuis la crise sanitaire, elle dirigent de fait les politiques économiques de tous les pays.
Ce sont elles qui font des chèques en blanc à tous les gouvernements en leur permettant d'accroitre sans contrôle leurs déficits budgétaires avec des plans de relance à répétition et en achetant leurs dettes sur les marchés.
La crainte d'un krach boursier, la crainte d'un krach immobilier, la crainte d'un ralentissement de l'économie.
Que se passerait-il si les banques centrales arrêtaient d'alimenter la machine?
Elles ne veulent pas être responsables d'un retour à la réalité douloureux.
Elles préfèrent donc maintenir l'économie et les marchés dans un état d'euphorie artificielle...
La fête continue donc.
QUOI DE NEUF?
encore.
Encore une preuve que cette crise ne ressemble à aucune autre.
On savait déjà que cette crise sanitaire a été la seule crise économique pendant laquelle le pouvoir d'achat a augmenté.
ET l'INSEE nous a appris aussi que c'était la seule crise pendant laquelle la pauvreté n'a pas progressé.
En 2020, en pleine crise, 14.6% de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté.
Exactement comme en 2019.
Les États-Unis et la Chine se sont mutuellement accusés de ne pas suffisamment agir pour combattre le réchauffement climatique.
Biden a critiqué la Chine absente de la COP 26, preuve selon lui du manque d'implication de la Chine pour le climat.
Xi Jinping a répondu que les États-Unis étaient le plus gros pollueur du monde par habitant et feraient mieux de balayer devant leur porte.
Avec des échanges comme celui-ci, on va bien avancer...
"La grosse annonce"
La COP 26 débute à peine mais on a déjà LA big news du sommet : 80 pays (mais ni Chine n Inde) annoncent réduire de 30% leurs émissions de méthane d’ici 2030 (vs niveaux de 2020). Et c’est majeur : le méthane – issu principalement de l’élevage et de nos déchets – est responsable de 30% du réchauffement climatique avec un effet de réchauffement jusqu’à 80x plus élevé que le CO2. Espérons qu’on réussisse avec les vaches ce qu’on a raté (jusqu’à présent) avec les voitures (cf article central).
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
Les grandes places européennes sont attendues en hausse ce jeudi, le CAC40 devrait progresser de 0.35% à l’ouverture autour des 6 985 points. Les annonces de la Fed vont à nouveau alimenter la hausse des marchés actions. Comme ces dernières séances, plusieurs mastodontes dévoileront en parallèle leurs données trimestrielles : Moderna, Axa, Legrand, Société Générale, Euronext ou encore Veolia. Sur le front macroéconomique, de nouveaux indicateurs PMI dresseront le bilan de santé des services européens en matinée. Un léger tassement de l’activité est attendu entre septembre et octobre. L’après-midi sera rythmée par les traditionnelles revendications hebdomadaires au chômage américain et par la balance commerciale de septembre de l’Oncle Sam. Enfin, le cartel pétrolier de l’OPEP se réunit ce jeudi, alors que le baril d’or noir abandonne environ 4% sur une semaine.
Au Japon, le Nikkei clôture en hausse (+0,93% à 29 794 points), dans le sillage des annonces de Powell.
Le Brent se négocie à 82,2 $ (+1,01%).
L'once d'or s'échange à 1 774$ (-0,76%).
L'euro/dollar évolue à 1,157 $ (-0,31%).
Aujourd'hui/Le Parisien pose en une la seule vraie question essentielle: "Peut-on vraiment se refaire la bise?"; je préfère ne pas dire ce que je pense du retour au Mali de Sophie Pétronin...; hier Angela Merkel a fait ses adieux à la France, déchirant pour moi; un policier en civil tabassé en rentrant chez lui dans le Val d'Oise par des personnes qui l'ont reconnu; nouvelle pénurie: le papier; prix Goncourt pour Mohamed Mbougar Sarr; la campagne publicitaire de l'Union Européenne avec le slogan: "la beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab" a été retirée suite aux protestations de la France et de l'Allemagne; 18.7% des ventes de voitures en Europe sur les neuf premiers mois de 2021 sont des véhicules hybrides ou électriques; hallucinant : Apple a racheté 435 milliards de $ de ses propres actions en 8 ans, un montant colossal; le masque revient dans les écoles primaires de 61 départements;