Après une, brève, vague d'inquiétude, les marchés financiers se sont stabilisés.
Comme nous l'anticipions hier, les investisseurs considèrent que cette annexion par la Russie de deux républiques autoproclamées est le scénario de crise le moins inquiétant.
Si Poutine s'arrête là, les marchés vont pouvoir retourner à leurs occupations habituelles.
Mais personne n'est dans la tête de Poutine.

LES INVESTISSEURS...

...ont entériné de fait la reconnaissance par la Russie des deux républiques autoproclamées et ont "accepté" l'envoi de troupes russes dans ces territoires.
Après une ouverture en baisse, les marchés européens ont rebondi pour clôturer à des niveaux proches de l'équilibre.

ET CE MATIN

Ils ont été rassurés par les premières sanctions américaines.
Des sanctions qui sont relativement modérées.
Et loin des sanctions dont Biden avait menacé de frapper la Russie en cas d'invasion de l'Ukraine.
Quant aux sanctions de l'Europe, personne ne les craint, pas même la Russie.
C'est triste mais c'est comme ça.

CE QUI EST ÉVIDENT AUSSI

C'est que les marchés financiers se soucient peu du sort de l'Ukraine en fait.
Et qu'ils sont prêts à "signer" pour cette annexion si Poutine s'arrête là, comme ils ont rapidement entériné l'annexion de la Crimée.
Le seul souci des investisseurs n'est pas le sort des Ukrainiens mais les cours du pétrole et du gaz.

ILS NE VEULENT SURTOUT...

...pas de "guerre du gaz".
Rappelons-nous que le seul vrai sujet de préoccupation sur les marchés est l'inflation.
Une inflation qui peut provoquer une hausse des taux et un changement de politique des banques centrales et donc une baisse des indices boursiers.
Une "guerre du gaz" serait dévastatrice pour l'inflation, les taux et donc les indices boursiers.

L'EUROPE ET LE GAZ RUSSE

Rappelons que le cours du gaz a été multiplié par 4 en un an.
Une aubaine pour la Russie.
Un cauchemar pour l'Europe.
La Russie se sert de l'arme du gaz en limitant ses exportations.
Le gaz représente 22% des besoins énergétiques de l'Europe selon les Échos.
Les stocks sont à des niveaux spectaculairement bas.
Quand on sait que la part de marché de Gazprom est de 40%, on comprend la nervosité des marchés.

LE SEUL SUJET

C'est donc pour les investisseurs de savoir si Poutine s'arrêtera là.
Il a fait savoir hier qu'il souhaitait en fait que toute la région du Donbass et pas seulement les 30% occupés par les séparatistes soit "indépendante".
Il fait donc peser la menace d'une invasion du reste du Donbass.
Une fois de plus, et c'est évident quand on écoute les commentaires des "spécialistes", personne ne sait ce qu'il a en tête.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

L'INTRODUCTION EN BOURSE VEDETTE

Dans cette ambiance morose, une nouvelle a permis de détendre un peu l'atmosphère.
L'annonce d'une belle introduction en Bourse.
Celle de Porsche.
Avec une levée de 20 milliards d'euros.
Pour une valorisation comprise entre 80 et 90 milliards d'euros.
Certains analystes évaluent même le groupe à près de 200 milliards d'euros selon les ratios des autres groupes cotés de voitures de luxe, une bonne nouvelle pour Volkswagen qui ne vaut que 110 milliards d'euros et dont le cours a salué la nouvelle.

LA FLAMBÉE DE L'IMMOBILIER CONTINUE

Aux États-Unis.
Après une hausse du prix des maisons de 10,4% en 2020, un nouveau record a été battu avec une hausse de 18,8% en un an.
En tête des hausses Phoenix, Tampa et Miami.
Pour Miami la hausse est de 27,3%...

L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
" 5 conseils pour bien gérer votre argent en couple. L'amour et l'argent ne font pas toujours bon ménage. Pour éviter les mauvaises surprises, Héloïse Bolle, conseillère en gestion de patrimoine chez Oseille & compagnie et auteure de « Les bons comptes font les bons amants », partage à MoneyVox cinq recommandations à suivre."
Lire cet article sur Moneyvox.fr

REVOIR

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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB.
Ouverture positive du CAC40 ce mercredi : +0,85% à 6 845 points. Hier, il clôturait à l’équilibre, au terme d’une séance volatile et marquée par les derniers développements géopolitiques. Les tensions avec la Russie et la menace d’un conflit armé en Ukraine poussent toujours plus haut le pétrole. Ce matin, le baril de Brent flirte avec les 100$, au plus haut depuis 2014, lorsque la Russie annexait la Crimée, en Ukraine… L’inflation de la zone euro sera publiée à 11h, l’indice des prix à la consommation de janvier est attendu en hausse de 5,1% sur un an (contre +5,0% en décembre) et de 0,3% sur un mois (+0,4% en décembre). Petit à petit, les grandes données économiques reprennent leurs droits sur la géopolitique.
Pas de séance boursière à Tokyo, la journée est fériée au Japon.
L'once d'or s'échange à 1 895 $ (-0,58%) et fait plus que jamais office de valeur refuge en cette période troublée. Sa prochaine résistance majeure est fixée sur les 1 920$.
L'euro/dollar évolue à 1,134 $ (+0,15%).

ON S'EN FOUT ?

C'est un peu la panique pour les candidats qui n'ont pas leurs 500 parrainages, et notamment Zemmour, Le Pen et Mélenchon, et pendant ce temps Arthaud et Lassalle ont largement dépassé les 500 signatures; 10 000 élus seulement sur 42 000 ont donné leurs parrainages; Amende de 300 millions d'euros pour EDF pour abus de position dominante, il est temps qu'EDF se retire de Bourse; Dernier sondage : Macron 24.5%, Le Pen 18%, 13.5% pour Zemmour, 11.5% pour Pécresse, 11% pour Mélenchon; Le sens de l'humour de Poutine: "Je suis prêt à trouver des solutions diplomatiques avec les Occidentaux"; Trump pense que Poutine n'aurait jamais agi comme ça s'il était au pouvoir; Laurent Baffie sera candidat pour le parti animaliste aux législatives; Valérie Pécresse dénonce un "complot sarkozyste" suite aux échanges de sms moqueurs entre Hortefeux et Darmanin pendant son meeting, Suivez-moi sur Twitter et Linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU