La Chine a été surprise.
Elle pensait que les États-Unis et l'Europe réagiraient à l'offensive russe en Ukraine comme ils avaient réagi à l'annexion de l'Ukraine : des protestations mais pas de mesures concrètes.
La vigueur des réactions oblige la Chine à se préparer aux conséquences de l'annexion programmée de Taïwan.
Russie/Ukraine = Chine/Taïwan ?
L'invasion de l'Ukraine par la Russie est une répétition de l'annexion de Taiwan par la Chine.
Une annexion inéluctable.
La question n'est plus "si" mais "quand".
Et pour la Chine, Taïwan c'était la Crimée.
Une annexion qui aurait soulevé des protestations.
Mais aucune réaction concrète.
a changé la donne.
Et oblige la Chine à revoir sa copie.
Pas sur le fond : elle annexera Taïwan car pour la Chine, Taïwan c'est la Chine et c'est une affaire de politique intérieure dans laquelle aucune ingérence extérieure n'est autorisée.
Mais sur la forme.
comme les États-Unis et l'Europe réagiront.
Ils réagiront comme avec la Russie.
A une différence près : la Chine ne devrait avoir aucune difficulté à envahir Taïwan et il n'y aura pas de "guerre" ni d'enlisement comme c'est le cas en Ukraine.
Il n'y aura donc pas volet "militaire", pas d'envois d'armes et encore moins d'envois de troupes américaines.
La Chine mettra, du jour au lendemain, le monde devant un fait accompli.
qu'il y aura des réactions.
Sous forme de sanctions.
Des sanctions massives.
Les États-Unis les préparent.
La Chine s'y prépare.
elle a annoncé qu'elle interdisait à tous les membres des familles d'officiels Chinois de posséder des actifs à l'étranger.
Des actifs qui seraient confisqués comme les biens des oligarques Russes.
Et donc un levier pour les États-Unis.
La Chine interroge également toutes les banques étrangères qui gèrent des actifs pour la Chine sur la façon dont elles réagiraient en cas de sanctions.
dans les mois et les années qui viennent à un transfert progressif des actifs de la Chine vers des cieux plus accueillants.
Pour la Chine il est vital de sortir des États Unis et sortir de l'Europe et elle va le faire.
Restera le problème gigantesque des actifs chinois en dollars, où qu'ils soient, et notamment les réserves de change de la banque centrale chinoise.
Un vaste sujet impossible à résoudre en quelques années.
et pour l'économie, on sait maintenant, à l'aune de ce qu'on a vu pour la Russie, que des sanctions, massives, contre la Chine paralyseront l'économie mondiale pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
Les États-Unis et l'Europe sont dépendants de la Chine.
Pour tout.
De la technologie au textile en passant par le secteur de la santé.
Un sujet largement plus vaste que celui du pétrole et du gaz russes.
La Chine se prépare.
Mais l'Europe et les États-Unis vont devoir se préparer aussi s'ils veulent réagir à l'annexion de Taiwan comme ils ont réagi à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
QUOI DE NEUF?
Comme vous le savez, nous avons adopté un biais très prudent sur les marchés actions depuis quelques mois, avant même l'invasion de l'Ukraine, du fait de l'apparition de l'inflation.
Nous avions notamment baissé au maximum le % d'actions dans nos portefeuilles ce qui nous a permis de traverser la tempête.
Nous avons décidé hier de rester prudents mais de commencer à réaugmenter notre part actions.
Très très doucement.
Et par paliers.
Nous avons choisi le Nasdaq qui a beaucoup souffert depuis quelques mois et dont les valorisations recommencent à devenir attractives.
C'est un tout petit pas.
Pas encore un retournement.
Pas un retour à un optimisme béat.
Tant que l'inflation est présente.
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La une de The Economist
"The coming food catastrophe".
La guerre en Ukraine provoque une dramatique rupture de la chaîne d'approvisionnement mondiale de céréales venant d'Ukraine et de Russie.
Et ce n'est pas tout : le réchauffement climatique va provoquer des désastres naturels qui vont totalement perturber l'agriculture mondiale et vont provoquer une flambée des cours des matières premières alimentaires, et donc des famines dans de nombreux pays.
Déprimant.
A quoi s'attendre pour l'économie Française avec Macron 2 et Borne 1 ? L'inflation, l'inflation et encore l'inflation ? La Chine va-t-elle redémarrer ? Où placer son argent en temps d'inflation ? Où vont les marchés ? Quelles actions acheter ? Qui sont les meilleurs gérants de la semaine ?
Vous le saurez en regardant/écoutant nos Jedi de l'économie et de la finance, Valentine Ainouz d'Amundi, Eric Heyer de l'OFCE, Eric Lewin des publications Agora et Louis de Fels de Gay Lussac Gestion.
A ne pas manquer.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB.
La volatilité est toujours très forte sur les marchés boursiers. Après une baisse d’1,2% mercredi, le CAC40 cédait hier soir 1,26%. Wall Street a également clôturé dans le rouge, en baisse d’environ 0,50% sur ses principaux indices boursiers et faisait suite à sa pire séance depuis le début de la pandémie, en mars 2020 (mercredi : -4,73% pour le Nasdaq).
Place au rebond ? Ce matin, les marchés européens ouvrent en hausse (+0,43% pour le CAC à 6 300 points), dans le sillage des places asiatiques. La “bonne” nouvelle du jour vient de Chine où la banque centrale a décidé d’une forte baisse de l’un de ses principaux taux directeurs, à contre-courant de la Fed et de la BCE. La mesure vise à soutenir la deuxième économie mondiale, ralentie par les derniers confinements massifs.
La Bourse de Tokyo clôture en hausse d’1,27% à 26 739 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 111,3 $ (-0,13%).
L'once d'or se négocie à 1 848 $ (+1,73%).
L'euro/dollar évolue à 1,058 $ (-0,05%).
Macron : la composition du gouvernement prendra "autant de temps que nécessaire", le Maître des horloges; mais on aura quand même l'annonce cette après midi, ouf, quelle attente insupportable; il ne manquait plus que ça : un premier cas de variole du singe en France, monkeypox, quelle période; malgré l'inflation, les Français vont renforcer leur épargne de précaution selon l'INSEE; Gerhard Schröder qui a refusé de démissionner de ses fonctions au sein de Gazprom va être l'objet de sanctions financières; le groupe Derichebourg entre au capital d'Elior et devient le premier actionnaires avec 19.6% du capital; l'ex patron d'Orange, Stéphane Richard, devient associé de la banque d'affaires Perella Weinberg; première grève au Quai d'Orsay depuis 2003; je continue la saison 2 de Téhéran, mais Apple TV ne sort qu'un épisode par semaine; je vous souhaite un très bon week end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens