Oui je sais, ce n'est pas simple quand on lit les dernières prévisions de la Banque Mondiale.
Ils nous prédisent le Covid ET la variole du singe (version 2022 de "la peste et le choléra").
La récession et l'inflation.
La stagflation.
Explications.
...ils sont en plein blues.
Les économistes de la Banque Mondiale sont au fond du trou.
Et pour eux c'est, presque, la fin du monde.
Un premier élément pour vous assurer : eux, comme une large partie de leurs collègues, n'ont rien vu venir.
Ils n'ont pas vu l'inflation arriver.
Quand ils l'ont vu arriver, ils l'ont considérée comme "temporaire" comme tous les dirigeants de banques centrales.
Ils se sont donc plantés régulièrement et ce sera sûrement le cas encore cette fois.
Ils prévoyaient une croissance mondiale pour 2022 à 4.1%
Aujourd'hui ce n'est plus que 2.9%.
Rappelons que la croissance mondiale était de 5.7% en 2021.
Pour les pays "riches", ce ne sera même que 2.6%
3.8% pour les pays émergents.
Pour la Chine on sera même en-dessous de l'objectif de croissance du gouvernement qui avait été fixé à 5%, la banque Mondiale prévoit 4.3%.
sera, selon la Banque Mondiale, combiné avec une inflation forte.
Une inflation qui, toujours selon nos experts, sera plus élevée beaucoup plus longtemps.
Et la Banque Mondiale ne s'arrête pas là.
Elle trouve que la situation ressemble à s'y méprendre à celle des années 70.
Et si vous aviez gardé un soupçon d'espoir à la lecture du rapport, le président de la Banque Mondiale conclut par la phrase suivante, pour vous achever : "Même si une récession mondiale est évitée, les affres de la stagflation pourraient persister pendant plusieurs années".
C'est bon ?
Vous tenez le choc ?
est partiellement vrai.
Et comme tous ceux qui n'avaient rien vu venir, ils basculent dans l'exagération.
Oui, les prix vont rester élevés pendant encore une bonne année.
Oui, l'inflation va rester à un niveau plus important que celui qu'on a connu pendant très longtemps, mais une inflation de 2.5 à 3% sur laquelle nous devrions atterrir est une inflation normale.
Oui, l'économie va ralentir, du fait de l'inflation et du fait du changement de politique des banques centrales.
Oui, une récession est possible en Europe et dans une partie des pays émergents, et peut être même aux États-Unis.
1. Un fort ralentissement économique est souhaitable pour casser l'inflation et permettre aux circuits économiques qui ont sauté du fait de la sortie du Covid de recommencer à fonctionner normalement.
2. Les prix des matières premières énergétiques et alimentaires vont rester élevés encore quelques mois mais ils vont finir par décrocher du fait du ralentissement de l'économie.
3. Nous aurons de l'inflation de second tour avec des hausses de salaires, surtout aux États-Unis mais aussi en Europe dans les secteurs sous tension.
4. On va avoir une période de "transition" chaotique le temps que l'inflation revienne à des niveaux plus raisonnables mais plus élevés que ceux qu'on a connus et que l'économie soit purgée de tous les excès.
...un "new" new normal.
Une inflation autour de 2.5/3%
Des taux de croissance compris entre 1.5% et 3.5% dans les pays développés après une brève récession.
Des taux d'intérêt plus "normaux" que les taux d'intérêt négatifs qui étaient une aberration : des taux d'emprunt d'état américains à 3% et français à 2% sont plus "normaux" que des taux négatifs, des valorisations de sociétés plus cohérentes aussi...
Nous continuons donc à répéter la même chose : prudence oui, sélectivité oui, correction des excès oui (et ce n'est pas terminé, les investisseurs ont fait n'importe quoi pendant trop longtemps car ils avaient trop d'argent gratuit) mais panique, non.
On s'accroche quand ça secoue.
Mais surtout, on garde le moral.
QUOI DE NEUF ?
est en colère et il le dit.
Il dénonce les négociations qui se font derrière son dos.
Il a bien compris que les Occidentaux n'avaient pas envie de se sacrifier pour le Donbass.
Pas un seul soldat, ça on le savait.
Mais pas leur pouvoir d'achat non plus.
Même s'ils clameront le contraire comme ils l'ont fait pour la Crimée, un statu quo avec le Donbass annexé par la Russie n'empêcherait aucun de nos dirigeants de dormir à condition que le conflit s'arrête et que le prix de l'essence baisse et qu'il y ait de la moutarde dans nos magasins.
Zelensky l'a compris et il est en colère.
Mais la messe est dite.
C'est (re)parti.
A quelques jours des élections législatives, le gouvernement reprend son cours naturel.
Des aides, encore des aides, toujours des aides.
On continue avec les 18 centimes à la pompe sans imposer, bien sûr, aucune restriction.
Et on va redistribuer des chèques.
Espérons que ces aides, non financées évidemment, seront au moins ciblées et qu'on ne donnera pas 100 euros à 38 millions de personnes, dont 32 qui n'en avaient pas besoin.
Bon j'arrête de critiquer le gouvernement pour ne pas aider "l'autre" à devenir premier ministre.
Le Figaro Eco publie un tableau instructif des plus fortes progressions des prix des matières premières et de certains services en 2021 :
Gaz naturel Europe : +397%
Fret conteneurs : +287%
Acier : +170%
Charbon : +136%
Bois : +70%
Pétrole : +64%
Soja : +46%
Coton : +41%
Café : +40%
Sucre : +38%
Arrêtez de mettre du sucre dans votre café ou arrêtez le café.
EuroNext lance un nouveau segment européen, L'EuroNext Tech Leaders, avec 108 sociétés européennes de plus de 300 millions d'euros de capitalisation dont 42 françaises.
Un petit Nasdaq Européen.
C'est bien.
On va enfin parler des licornes cotées.
Quelles solutions existent pour les investisseurs à la recherche de rendements réels positifs (c'est à dire supérieurs à l'inflation) sans tout miser sur une performance boursière et un rebond des marchés financiers ? Nous préparons pour vous très prochainement une solution adaptée, avec un coupon attractif et un risque maitrisé. Un placement financier, sans frais d'entrée, et qui permet d'espérer un rendement de plus de 5% même si les marchés stagnent (voire baissent). Une alternative aux placements en actions volatils et une solution de diversification face à la baisse des rendements des fonds en euros.
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Comment fonctionne un produit structuré ? Quels sont les risques ?
Pourquoi il s'agit d'une bonne alternative aux placements traditionnels (fonds euros, fonds actions, etc.) ?
Combien peut-on espérer aujourd'hui en termes de rendement avec une bonne protection du capital (-50%) ? Comment sélectionner le bon produit et comment investir ?
Quelle part de votre portefeuille allouer à ce placement ?
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Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Salaire, retraite... Avec quel revenu par mois êtes-vous riche ?
Vous sentez-vous riche ? Et êtes-vous riche ? Deux questions bien différentes ! Seul vous pouvez répondre à la première. La 2ème édition du « rapport sur les riches en France » de l'Observatoire des inégalités tente de répondre à la deuxième question en fixant un seuil de richesse, situé à environ 3 700 euros par mois pour une personne seule.
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Les Bourses européennes ont de nouveau chuté hier, effaçant les gains enregistrés lors de la séance du lundi de Pentecôte. Le CAC40 retombe à 6 500 points, -0,74%, dans des volumes d'échange anecdotiques. Ce peu d'activité est attribué au fait que les marchés d'actions semblent pâtir de la remontée des rendements obligataires, alors que les investisseurs craignent une accélération du mouvement de resserrement monétaire des principales banques centrales. Aux Etats-Unis, les marchés tablent sur des hausses de taux d'un demi-point ce mois-ci et en juillet, et de près de 200 points d'ici la fin de l'année. Néanmoins, Wall Street a fini en hausse mardi pour une deuxième séance consécutive, porté par les gains des autres valeurs technologiques et des titres du secteur de l'énergie. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 0.80% et 0.94%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné ce matin 1.04% à 28 234 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 470 points en matinée.
Le Brent se négocie à 120,90 $ (-0.08%).
L'once d'Or se négocie à 1 849 $ (+0.42%).
L'euro/dollar évolue à 1,069 $ (-0.13%).
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