La situation en Grande Bretagne est complexe.
Contrairement aux autres pays développés, l'inflation ne recule pas.
Malgré des hausses de taux d'intérêt plus agressives que dans la zone euro.
Explications.
Il a fait preuve d'une rare honnêteté.
Il a admis que la Banque centrale d'Angleterre s'était complétement plantée dans ses prévisions économiques.
Qu'elle n'avait pas vu l'inflation arriver.
Qu'elle avait réagi trop tard.
Et qu'elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle restait si élevée.
Comme je vous l'avais raconté, il a même décidé de demander la création d'une commission indépendante pour repenser le processus de prévisions.
C'est toujours le "fog" en Grande Bretagne.
Et un brouillard de plus en plus épais.
Malgré des hausses très agressives de taux d'intérêt, l'inflation ne recule pas.
Et la BoE n'a pas d'autre choix que de continuer à resserrer la vis en espérant que les taux finiront par peser sur l'inflation.
Ce qui pour l'instant n'est absolument pas le cas.
La croissance fait de la résistance, ce qui rend néanmoins la tâche de la BOE extrêmement compliquée.
Pas de signe de récession à l'horizon.
Mais si la hausse des taux continue, la Grande-Bretagne risque d'être confrontée à la stagflation.
Une croissance nulle ou négative.
Et une inflation forte.
Mais on n'y est pas encore.
La progression des salaires.
Ils progressent.
Beaucoup.
Quasiment au même niveau que l'inflation. Rappelons que la Grande-Bretagne est en quasi-situation de plein-emploi et que les tensions sur le marché du travail se traduisent par des tensions sur les salaires, des tensions qui persistent et alimentent l'inflation.
Les taux à 2 et 5 ans tournent autour des 5%.
Une situation périlleuse.
Notamment pour le secteur immobilier puisqu'une partie des emprunts immobiliers sont à taux variables.
En conclusion, si on vous propose le job de patron de la Banque centrale britannique, refusez.
C'est une mission impossible.
QUOI DE NEUF ?
Pas en Ukraine.
Mais entre les États-Unis et la Chine.
Antony Blinken, le secrétaire d’État Américain, était en visite à Pékin.
Une première depuis 2018.
Pour tenter d'apaiser les tensions.
Il n'est pas question de paix car les États-Unis et la Chine sont, et resteront, en guerre économique.
Mais de négocier une trêve pour que chacune des deux parties reprenne son souffle avant un processus de découplage irréversible.
Aujourd'hui à Bercy.
"Les assises des finances publiques".
Pour trouver des solutions pour réduire les dépenses publiques.
Rappelons que Bruno Le Maire explique depuis un an que le "quoi qu'il en coûte est terminé" et que les distributions de l'argent magique que nous n'avons plus continuent.
Le but de ces assises va être de continuer à faire semblant d'être préoccupé par notre déficit et notre dette, pour rassurer entre autres l'Europe et l'Allemagne, tout en se hâtant de ne rien faire.
Un exercice que nous maîtrisons parfaitement.
La Bourse : Faut-il encore acheter ?
Quel est le placement de la semaine ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Quel est l'avenir du travail ?
Quand les taux vont-ils commencer à baisser ?
Avec nos Jedis de l'économie et de la finance, Pascale Seivy d'Oddo BHF, Denis Ferrand de Rexecode, Alain Pitous Senior Advisor ESG et Jean Marc Daniel !
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
A 11h30, je reçois Guillaume Arnaud, le président du Directoire de Sofidy, gestionnaire de fonds immobiliers depuis plus de 35 ans, pour un webinaire dédié à l’investissement immobilier.
Il répondra à toutes les questions qu’on se pose sur le sujet : où en est le marché immobilier ? Où vont les prix ? Quel type de biens faut-il privilégier ? Faut-il encore investir à crédit ? etc., etc.
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Vendredi, le CAC40 s’est offert un solide gain hebdomadaire de 2,43%, mettant fin à trois semaines consécutives de baisse. En fin de séance, il a clôturé en hausse d’1,34%, à 7 389 points. Mine de rien, il n’est plus qu’à 2,5% de son record historique atteint mi-avril.
Ce lundi, aucune statistique majeure n’est attendue et Wall Street est fermée pour cause de jour férié (Juneteenth). Le banquier central américain sera auditionné par le Congrès cette semaine, comme chaque semestre. C’est le principal événement attendu par les investisseurs.
Les grandes places européennes ouvrent dans le rouge ce matin (-0,43% pour le CAC), dans le sillage de la Bourse de Tokyo qui cède 1%, à 33 370 points.
Le Brent s'échange à 75,8 $ (-0,58%).
L'once d'or se négocie à 1 954,3 $ (-0,18%).
L'euro/dollar évolue à 1,093 $ (-0,34%).
Le titre du jour dans les Échos : "Comment le gouvernement veut créer des générations sans caries"; On prenait l'Europe du Nord comme exemple, pendant des décennies, de la tolérance : en Finlande, la partie d'extrême droite a rejoint la coalition gouvernemental, comme en Norvège ou en Suède, le monde à l'envers; Missak Manouchian va entrer au Panthéon, l'occasion de revoir "L"affiche rouge" (1976) sur le sujet ; Je suis tombé par hasard sur "City on fire" une nouvelle série sur Apple TV + en attendant de me lancer dans la saison 6 de "Black Mirror" qui est encensée par la critique, je vous tiendrai au courant ; Julien Chirol, alias Lamozé, joue de la musique néolithique en tapant sur des pierres de collection, il a sorti un album si ça vous intéresse ;280000 personnes ont assisté au Hellfest, le festival de rock métal ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU