Nous sommes en 1980.
Et ABBA sort un nouveau tube.
The winner takes it all.
"Le gagnant remporte tout".
Nous sommes en 2023, et la prophétie d'ABBA se réalise.
En économie.
Pour les grandes entreprises.
Les grandes entreprises raflent toute la mise.
Explications.
dans les grandes entreprises cotées dans le monde entier et aux États-Unis en particulier.
Le premier a déjà été largement commenté.
Un tout petit nombre de grandes entreprises concentre une large partie des flux des investisseurs et capte la plus grande part de la performance des indices.
C'est le cas du luxe et de l'énergie dans le CAC 40.
C'est le cas des "Magnificent Seven" aux États-Unis.
qui est passé inaperçu et qui est pourtant passionnant.
Les "winners", les entreprises leaders, sont de plus en plus matures ou vieilles.
Si on prend le Fortune 500, les entreprises américaines qui ont le plus gros chiffre d'affaires, des entreprises qui représentent, selon The Economist, 20% de l'emploi, 50% du chiffre d'affaires et deux tiers des profits de toutes les entreprises, 52 seulement sur 500 sont nées après 1990.
Et 7 seulement ont été crées après 2007 (date de l'apparition du 1er iPhone).
Un record à la baisse.
Les "winners" du Fortune 500 sont donc de plus en plus vieux.
L'âge moyen est passé de 75 ans en 1990 à 90 ans en 2023.
Un phénomène récent et historique.
Contraire aux théories de Schumpeter sur la destruction créatrice.
Contraire à ce qui s'est passé lors des révolutions industrielles précédentes avec des grosses entreprises qui ne parvenaient pas à se réinventer et qui ont disparu.
Ce n'est plus le cas.
Les grandes entreprises ont intégré les révolutions industrielles et notamment la révolution digitale, elles ont plié mais elles n'ont pas rompu et sortent gagnantes à nouveau.
Des exemples ? Les grandes banques, elles n'ont pas été détrônées par les "banques en ligne", elles ont intégré la révolution digitale et en ont bénéficié.
La distribution. Beaucoup d'investisseurs avaient condamné Walmart du fait de l'apparition de l'e-commerce. Walmart a mis du temps à s'adapter mais aujourd'hui Walmart reste un leader, même dans l'e-commerce.
La barrière à l'entrée sur la recherche et développement est de plus en plus élevée. Et les "start-ups" ont de plus en plus de mal à aligner les dizaines de milliards nécessaires pour des disruptions.
Alors que les grandes entreprises consacrent une masse colossale à ce poste : l'année dernière, Google, Amazon, Apple, Facebook et Microsoft ont consacré la somme faramineuse de 200 milliards de $ à la recherche et développement, c'est 30% du budget de recherche et développement de TOUTES les entreprises américaines cotées.
Les "winners" concentrent les flux d'investissement mais trustent aussi les premières places de plus en plus longtemps.
Il y aura toujours des Nvidia ou des Tesla mais elles auront de plus en plus de mal à détrôner les leaders qui ont tiré les enseignements du passé et qui ne veulent pas finir comme les entreprises de chemins de fer, ou comme Kodak ou Nokia.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Aux États-Unis, les ménages ont dilapidé l'épargne forcée du Covid.
Il ne reste plus rien.
Et pour continuer à consommer, ils font chauffer leurs cartes de crédit, qui sont des vraies cartes de "crédit" aux États-Unis.
L'encours des crédits sur les cartes a atteint la somme record et faramineuse de 1 000 milliards de $.
Malgré des taux de plus en plus élevés qui augmentent drastiquement la charge du crédit.
C'est aux États-Unis que le crédit est le plus simple à obtenir.
Les ménages vont devoir se résoudre à l'idée de réduire leur consommation.
Ils n'auront plus d'autre choix une fois qu'ils n'auront plus d'épargne et qu'ils seront au plafond de leurs cartes de crédit.
Toujours fascinante cette soif de consommation des ménages américains.
pour les entreprises.
Pas en France.
En Allemagne.
7 milliards d'€.
La coalition au gouvernement s'est mise d'accord, difficilement, pour ce nouveau package d'aide aux entreprises.
La coalition est de plus en plus fragile alors que la situation économique allemande est, elle aussi, de plus en plus fragile et nécessite de nouveaux plans de soutien et de relance.
Même le marché de l'emploi commence à ralentir.
Les déséquilibres entre l'offre et la demande, exacerbés par l'après-Covid, commencent à se résorber.
Hier, les offres d'emplois aux États-Unis ont chuté à leur plus bas niveau depuis 2 ans.
8.8 millions en juillet.
Contre 9.2 en juin.
Elles restent néanmoins supérieures à leur niveau d'avant Covid.
Ce n’est pas 1, ni 2, ni 3 mais bien 4 produits structurés des gammes M Rendement et M Ambition qui ont fait des heureux depuis le début de l’année 2023. Les remboursements anticipés se sont succédé et avec des rendements attractifs (gain annuel jusqu’à 10 %) ! Pour continuer sur cette bonne lancée, nous lançons dans les jours à venir un tout nouveau produit structuré. Ce produit d’épargne permet d’investir sur le marché actions et de restreindre les pertes en raison des barrières de protection préalablement établies, voire de réaliser des gains même si l’indice de référence enregistre une légère baisse.
>> Je souhaite être alerté(e) du lancement du prochain produit structuré
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Réforme des retraites : quels parents vont profiter de la surcote de 5% ?
C'est l'une des mesures apparues au fil des âpres débats - écourtés - de la réforme des retraites : une surcote pouvant aller jusqu'à 5% pour les « mères de famille » pénalisées par le recul de l'âge légal. Le décret d'application a été publié ce mardi 22 août. Qui profitera de ce coup de pouce qui, en réalité, ne produira ses effets que dans quelques années ?"
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Nouvelle hausse dans le vide pour le CAC 40. L’indice français a signé hier une séance positive, dans des volumes inexistants : +0,67% à 7 373 points. Les taux obligataires sont en baisse et soutiennent les actions, notamment les foncières sur le marché parisien et les technos à Wall Street. Le Nasdaq a gagné 1,74% hier soir.
Au programme de ce mercredi, l’inflation allemande et la révision de la croissance américaine. Tous prix confondus, le marché table sur un nouveau tassement de l’inflation outre-Rhin, de 6,2% sur un an en juillet à 6% en août. La croissance de l’Oncle Sam devrait être révisée de 2% à 2,4% pour le deuxième trimestre.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en hausse de 0,33% à 32 333 points.
Le Brent s'échange à 85,8 $ (+1,90% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 936,2 $ (+0,83%).
L'euro/dollar évolue à 1,087 $ (-0,08%).
J'ai attaqué les deux premiers épisodes de "The undeclared war" sur Canal, sur une cyber-attaque de la Grande-Bretagne, je ne me prononce pas encore, j'attends la suite; En Corée du Sud, du fait de l'effondrement de la natalité et des tensions sur l'emploi, les robots serveurs dans les restaurants se multiplient, rappelons que la Corée a le plus fort ratio de robots par habitants, dans l'industrie et maintenant dans les services, la fin des pourboires...; C'est aujourd'hui le grand jour, on va enfin savoir si on va avoir un "preferendum"; Jean-Marc Morandini a été condamné à six mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel; LFI veut défendre le port de l'abaya devant le Conseil d'État; Le taux d'usure continue à progresser, 5.56% pour les prêts de plus de 20 ans; La crise de l'immobilier provoque une pénurie des locations ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.