Les cours des métaux, précieux ou pas, flambent.
De l'or qui se dirige vers les 3000 $ l'once, à l'acier en passant par l'aluminium.
Une hausse qui est alimentée par les droits de douane imposés par Trump.
C'est la ruée.
Les cours flambent aux États-Unis.
Les entreprises qui ont besoin de ces métaux se précipitent pour acheter au plus vite avant la mise en place des droits de douane de 25% sur les importations annoncée ce week-end.
L'écart entre les cours de ces métaux aux États-Unis et en Europe est anormalement élevé du fait de cette situation particulière.
Le problème de la mise en place de droits de douane sur les métaux est qu'il y a peu d'alternatives pour les entreprises utilisatrices de ces métaux.
Elles ne peuvent pas se tourner vers d'autres marchés puisque les droits de douane touchent TOUTES les importations de métaux, quel que soit le pays.
Les plus gros exportateurs d'acier et d'aluminium vers les États-Unis.
Le Canada, la Chine, le Mexique mais aussi l'Allemagne, le Brésil ou encore la Corée du Sud.
Bref, c'est un peu la panique.
Tout le monde espère un "deal" rapidement.
Rien ne semble l'arrêter.
2942 $. En route vers les 3000 $.
Rappelons qu'il était encore en dessous des 2000 $ il y a un an.
...continue.
Toujours alimentée par les banques centrales qui cherchent à se protéger des foudres de Trump et de son arme fatale, le dollar.
C'est la ruée pour augmenter les réserves d'or.
Et rien ne semble vouloir freiner cette frénésie.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Cette fois Elon Musk veut s'acheter OpenAI.
Avec quelques potes.
Ils sont prêts à mettre sur la table 100 milliards de $.
Rappelons que Musk faisait partie des premiers investisseurs dans OpenAI avant de partir en 2018.
La guerre de l'IA ne fait que commencer.
...qu'on a Mistral AI.
Le cofondateur Arthur Mensch doit être partout, dans tous les médias.
On se l'arrache.
On a le sentiment, un peu inquiétant, qu'il n'y a que lui et Mistral AI.
C'est le titre d'un dossier du jour dans le Wall Street Journal.
Ou comment la Chine essaie de se protéger de la pression américaine.
Objectif : l'autosuffisance technologique.
Et c'est déjà en bonne voie.
La Chine maîtrise de nombreux secteurs de la tech, des voitures électriques et bientôt autonomes aux moteurs de recherche et smartphones en passant par le nucléaire et les énergies renouvelables.
Spectaculaire de voir à quel point la Chine a développé ses secteurs d'excellence.
À un coût exorbitant.
Mais nécessaire.
C’est la performance du profil équilibré de notre gestion pilotée Pilot en 2024.
Une performance d’autant plus satisfaisante qu’elle a été réalisée, comme vous le savez, en étant très prudent sur les actions.
Comme vous le savez parce qu’on en parle tous les jours ou presque dans cette newsletter et dans nos vidéos…
J’ai justement enregistré hier une vidéo dans laquelle je décrypte le fonctionnement de cette gestion pilotée et notre méthodologie pour déterminer chaque mois la bonne allocation d’actifs.
Je parle également de nos performances, de la faible volatilité, en la comparant aux autres gestions pilotées du marché, et je vous donne l’allocation actuelle du profil équilibré.
En toute transparence.
>> Voir la vidéo sur le bilan 2024 de la gestion pilotée
Je vous ai posé la semaine dernière la question suivante : "Pensez-vous que la Chine et les États-Unis sont entrés dans une guerre commerciale ?".
Vos réponses montrent un large consensus : non, les États-Unis et la Chine ne se livreront pas une véritable guerre commerciale. Beaucoup d’entre vous considèrent que Trump et Xi finiront par s’entendre, chacun jouant un jeu stratégique où l’agitation médiatique précède un accord. Mymy résume ce point de vue avec une formule marquante : "Ils vont aboyer et grogner comme font les chiens avant de conclure un pacte qui durera ce qu’il durera. C’est la loi de l’argent et du pouvoir". "Les loups ne se bouffent pas entre eux", résume Bernard. Même analyse chez Flavien : "Cela va faire beaucoup de barouf pour une guerre commerciale et finalement accoucher d’une souris avec un deal". Plusieurs d’entre vous soulignent que Trump, plus businessman que guerrier, négociera au dernier moment. Guy insiste : "Trump n’est pas un va-t-en-guerre mais un business dealer qui utilise toutes les armes non létales à sa disposition". Jean-Pierre, fort de son expérience en Chine, estime que "les Chinois ne respectent que la force", ce qui pourrait ralentir les négociations mais pas les empêcher. En revanche, l’Europe inquiète. Vous êtes nombreux à penser qu’elle sera la grande perdante. Pour Michel : "Trump et Xi finiront par se mettre d’accord, sur le dos de l’Europe qui continuera à tergiverser et finira par sombrer, hélas". Thierry voit plus loin : "Possible. Mais Taïwan va passer à la trappe. L’Ukraine aussi. Et dans le dos de l’Europe. Finalement, le rapport de force reste incertain". Comme le souligne Claude, "l’idéologie se révélera-t-elle plus forte que l’économie ? That is the question."
Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Les investisseurs commencent à s'habituer aux menaces de Trump. Ses nouveaux droits de douane sur l’acier et l'aluminium ont laissé les marchés de marbre hier. +0,42% à la clôture pour le CAC 40, à 8 006 points. Les places européennes et américaines ont également gagné du terrain ce lundi, jusqu’à +1% pour le Nasdaq.
Cette semaine, plusieurs poids lourds de la Bourse de Paris, dont Hermès, EssilorLuxottica, Legrand et Safran, dévoileront leurs résultats annuels. Principal résultat économique à venir, l’inflation américaine sera publiée demain après-midi.
Le CAC 40 ouvre à l’équilibre ce matin et préserve 8,5% de gain depuis le 1er janvier. Kering progresse de plus de 4% dans les premiers échanges, à 255€, après la publication de ses résultats annuels."
Dans la Tribune Dimanche, mon édito : "Nous avons donc un budget", et le conseil placement : "Comment déléguer ses investissements à des (bons) professionnels ? " ; Alors celle-là, elle est énorme : Trump ne veut plus qu'on applique la loi qui interdit les pots-de-vin aux officiels étrangers pour faire du business!, business first donc, quel que soit le prix ; Le titre du jour dans Les Échos, facile mais efficace : "Quand la pomme de terre a la frite" sur la bonne santé des producteurs en France ; Une requête sur ChatGPT consommerait dix fois plus d'électricité qu'une recherche sur Google, toujours selon Les Échos ; Le titre du jour dans Le Parisien : "Je n'en peux plus des Insoumis", pareil... ; Décidément c'est la journée des blagues faciles, cette fois c'est Le Parisien : "Les jus de fruits n'ont plus la pêche"; Diana Ross, 80 ans, va donner un show à Paris cet été ; 111 victoires pour le recordman de "N'oubliez pas les paroles", il a chuté et repart avec 746 000 euros de gain ; Selon Le Monde, les pourparlers vont bon train entre le gouvernement et la gauche pour une nouvelle version de l'ISF pour les "ultra-riches" sans préciser à combien un ménage devient "ultra" riche ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
Les montants investis sur des supports en unités de compte supportent un risque de perte en capital. Ils ne sont pas garantis par l'assureur et sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers.