Le dollar a baissé significativement depuis le début d'année.
D'environ 8%.
La baisse a été rapide.
Et inattendue.
Si la stratégie de Trump en matière de droits de douane est beaucoup plus simple qu'on le dit, sa stratégie sur le dollar est complexe.
Et l'impact d'une baisse du dollar sur l'économie mondiale est massif.
Explications.
Si on en s'en tient à ses déclarations, Trump veut faire baisser le dollar.
Il veut le "dévaluer".
Et il veut réduire son rôle de monnaie de réserve mondiale pour ne pas qu'il reste à des niveaux qu'il juge anormalement élevés.
souhaite-t-il une baisse du dollar ?
Pour améliorer la compétitivité des exportations américaines et donc améliorer sa balance commerciale.
En théorie, si on baisse le cours de sa monnaie, les produits sont moins chers et donc plus compétitifs.
Simple, basique ?
1. Les États-Unis ne produisent plus une large partie des produits exportés par la Chine, par le Vietnam ou encore le Bangladesh. À commencer par tous les produits textiles. La baisse du dollar n'aura donc aucun impact sur la compétitivité US sur ces produits.
2. Si l'avantage à l'export d'une baisse du dollar est loin d'être évidente, l'impact sur les importations, dont le prix a déjà augmenté avec les droits de douane et augmentera encore plus avec la baisse du dollar, sera majeur. Baisse du dollar, hausse de l'inflation aux États-Unis.
Trump ne veut pas de hausse durable des prix, et il veut redonner du pouvoir d'achat aux Américains.
Si le dollar baisse trop, le contraire se produira.
Dernier élément, la baisse du dollar provoquera une défiance pour les actifs américains, en particulier la dette américaine, et donc une hausse des taux d'intérêt.
Pas souhaitable non plus pour l'économie.
sont touchés par la baisse du dollar, leurs partenaires commerciaux sont déjà sous pression du fait de la hausse de leurs devises.
Les exportateurs japonais comme Toyota ont déjà revu leurs profits à la baisse.
Même son de cloche en Europe pour les maisons de luxe ou d'alcools.
Des banques comme Deutsche Bank ont réduit leurs prévisions de profits pour les entreprises européennes du fait de la baisse du dollar.
La baisse du dollar serait déflationniste pour l'Europe, pour le Japon et pour la Chine.
La réponse n'est pas simple.
Une large dévaluation du dollar (1,40$ ?) serait dommageable pour tous les pays développés.
En revanche, une baisse du dollar de 10% (1,20$ / 1,25$) aurait des effets néfastes, pour les États-Unis et pour les autres pays exportateurs, mais pourrait être absorbée avec une baisse relativement limitée de la croissance.
pour Donald Trump est qu'on peut tenter d'influencer les cours de change mais qu'il est difficile de les décréter.
À suivre donc.
De très près.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le patron de la Banque centrale américaine ne va pas améliorer sa cote vis-à-vis de Trump.
Il a lancé un avertissement.
Les droits de douane menacent la croissance, l'emploi et l'inflation.
Et la FED ne pourra pas contrôler l'inflation comme elle le souhaite.
Courageux, le Jerome Powell.
Il va se prendre un tweet dévastateur.
Comme un air de déjà-vu.
À chaque fois qu'on parle, qu'on parle seulement car on n'agit jamais, les mêmes sujets reviennent en boucle. Tous les deux ou trois ans.
Et voilà donc que le sujet des niches fiscales revient sur le tapis.
Il faut les réduire, les supprimer, il y en a trop etc. etc.
Tout ça on le sait, depuis des années, mais rien n'est fait.
Et bien évidemment, tout le monde a une idée sur la question.
Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
La Chine annonce qu’en mars ses exportations ont bondi de 12% sur un an, 3x plus que ce qui était anticipé par les analystes. La raison : tout le monde a fait des stocks avant que les droits de douane n’explosent … à commencer par les US dont les importations "made in China" ont augmenté de 9%. Et pour la suite, pas sûr que les maxi tarifs trumpiens améliorent quelque chose : alors que Xi Jinping est en tournée en Asie du Sud-Est, le FT relève qu’on assiste déjà à "des signes de cargaisons (chinoises) reroutées (vers les US) via des pays tiers.
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Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Les valeurs technologiques ont été malmenées hier. Le CAC 40 a perdu 0,07%, contre -2,2% pour le S&P 500 et surtout -3,1% pour le Nasdaq. En cause, le durcissement des restrictions américaines sur les exportations de semi-conducteurs vers la Chine, qui ravive les tensions commerciales entre les deux superpuissances.
Les négociations commerciales entre le Japon et les États-Unis sont désormais ouvertes et ont suscité un peu d’espoir cette nuit (+1,3% à Tokyo). Malgré cet optimisme fragile, l’incertitude globale demeure et l’or atteint un nouveau record à plus de 3 350$ l’once, en hausse de 26% cette année (après +27% en 2024).
Ce matin, le CAC 40 perd 0,20% dans les premiers échanges, à 7 315 points. La BCE devrait abaisser ses taux de 0,25% aujourd’hui."
Les deux totems de la Bourse, Nvidia et LVMH sont sous pression, le vieil adage boursier : "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" est toujours d'actualité ; Ce qui se passe avec les attaques des prisons est tout simplement hallucinant ; Le titre du jour dans le Parisien : "La sécheresse de retour malgré des pluies records", bientôt un impôt sécheresse ; Mauvaise passe pour Mbappé (elle n'est pas de moi) ; Le bras de fer entre Harvard et Trump continue mais Harvard a une marge de manœuvre limitée ; Le commerce mondial va voir son volume diminuer de 0,2%, historique ; Un Français sur deux estime qu'il y a trop de fonctionnaires... ceux qui ne sont pas fonctionnaires donc ; Meloni en mission spéciale pour l'Europe chez son ami Trump ; Le Figaro lance un manifeste contre les claquettes-chaussettes, "symbole d'avachissement du monde"; Il y a 50 ans, les Khmers Rouges prenaient le contrôle du Cambodge avant de massacrer 2 millions de personnes, un tiers de la population, "Le Monde", "Libé" et "L'humanité" saluaient une victoire historique ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
*Date de lancement : 2 janvier 2024. Données au 15 janvier 2025. Performance réalisée en contrepartie d'un risque de perte en capital, susceptible d'évoluer dans le temps. Rien ne garantit que le support atteigne ses objectifs d'investissement.