Mais quelle perte de temps !
Cela fait plus d'un an que l'économie de la zone euro ralentit significativement.
Avec une Allemagne en récession.
Et une France à l'arrêt.
Mais la BCE s'est contentée de baisser ses taux, doucement, tout doucement...
Et hier, alors que les droits de douane vont, de façon certaine, entraîner la zone euro proche de la récession, elle n'a baissé ses taux que de 0,25% !

IL N'Y AVAIT PAS DE DOUTE

Aucun.
Tous les chiffres étaient là.
Depuis longtemps.
Après la guerre en Ukraine et l'explosion de l'inflation, l'économie de la zone euro ne pouvait que ralentir fortement.
Et l'idée brillante de notre Président en juin dernier a conforté cette tendance.

ET ÇA

c'était avant les droits de douane.
Avec les droits de douane et l'incertitude qu'ils engendrent, la zone euro va lutter pour échapper à la récession.
Et du fait du ralentissement économique, de la hausse de l'euro, et de la baisse du prix du pétrole, on sait que L'INFLATION VA ENCORE BAISSER !

MAIS LA BCE

continue à piloter à l'aveugle.
Dans le brouillard.
Alors que le climat d'incertitude crée une certitude : le ralentissement de la croissance et de l'inflation.
Au lieu d'avoir frappé fort depuis plus d'un an en baissant ses taux plus rapidement.
Au lieu de frapper un grand coup en ce moment pour contrer les effets déflationnistes sur l'Europe de la situation actuelle.
Elle a continué la politique des petites baisses.
Le syndrome de la tortue.

CONTRAIREMENT

à ce que vous pensez, je ne fais pas une fixation sur la BCE ou sur Christine Lagarde.
Non.
Si je suis exaspéré par ce syndrome de la tortue, c'est que toutes ces personnes déconnectées de la réalité des entreprises, PME et ETI en tête, ne se rendent pas compte qu'un mois de croissance perdue, un mois d'immobilisme, ce n'est pas anecdotique, c'est dramatique.

QUAND CHRISTINE LAGARDE

prend le temps pour essayer, sans succès d'ailleurs, de comprendre ce qui se passe, elle gagne du temps mais elle en fait perdre aux entreprises et donc à l'emploi, à l'investissement et à la croissance.

MÊME CONSTAT

pour une autre personne touchée par le syndrome de la tortue, François Bayrou.
Quand il "gagne" trois mois pour annoncer des mesures contre le déficit en juillet, les chefs d'entreprise français, eux, perdent trois mois précieux.
Quand on n'a jamais approché de près la vie d'une entreprise, on ne peut pas comprendre.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

LE CARTON DU JOUR

Quel carton !
Netflix.
Toujours mieux.
Toujours plus d'abonnés.
Toujours plus de revenus par abonné.
Et des profits records.
Et Netflix n'est pas touché par les droits de douane ce qui fait l'attrait du titre.
Netflix va entrer dans le club des sociétés valorisées plus de 1 000 milliards de $.
Une nouvelle saison d'une série de hausses.

LA CATA DU JOUR

Bernard Arnault n'est plus que la 7ème fortune mondiale.
80 milliards de $ se sont envolés avec la baisse de l'action LVMH.
Sa fortune selon Bloomberg ne serait plus que de 150 milliards de $.
On va lancer une cagnotte...

100%

Trump a dit lors de la visite de Giorgia Meloni qu'il était certain à 100% qu'un accord sera trouvé avec l'Union européenne.
Et nous sommes d'accord.
Meloni et Trump ont affiché leur bonne entente, Meloni affirmant que les États-Unis sont un partenaire commercial fiable.
On n'attend plus que l'accord définitif.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

La dette menace-t-elle la survie de notre pays ?
Comment l'Europe peut-elle échapper à une récession annoncée ?
Quel est l'impact de la baisse du dollar ?
Où vont les indices boursiers ?
Quels placements privilégier ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Valentine Ainouz de l'Amundi Institute, Hervé Goulletquer d'Accuracy, Eric Bleines de Swiss Life Gestion Privée et William Higgons d'Independance AM.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris a terminé hier sous les 7.300 points, dans une ambiance de prudence à la veille d’un long week-end pascal. Comme chaque année, le Vendredi Saint et le Lundi de Pâques entraînent la fermeture des grandes places boursières européennes. Les investisseurs digèrent encore les dernières décisions de la BCE. La banque centrale a abaissé une nouvelle fois son taux directeur de 25 points de base, confirmant sa trajectoire accommodante dans un environnement économique toujours fragile.
Sur la semaine, malgré la baisse d’hier, le CAC 40 affiche un joli gain de 2,55%, soutenu par quelques publications solides et un léger apaisement sur le front commercial. Mais les marchés restent suspendus aux annonces de Donald Trump, qui souffle toujours le chaud et le froid sur les tarifs douaniers."

ON S'EN FOUT ?

Comme nous vous l'annoncions hier ici, Powell, le patron de la Banque centrale américaine, s'est fait allumer par Trump dans un tweet rageur ; Le titre du jour dans les Echos : "Les alternants de plus de 50 ans, une ressource humaine sous-estimée par les jeunes pousses"; Les œufs de Pâques seront plus petits ou plus chers du fait de l'explosion du prix du cacao (il a triplé en deux ans) ; Le nombre d'adhésions aux LR avant la date limite hier soir pour participer à l'élection du Président du parti a explosé, au-dessus de 100 000 inscrits ; Les consommateurs sont infidèles et ont fréquenté 9 enseignes différentes d'hyper et de supermarchés l'année dernière selon une étude Kantar / Le Parisien ; BFM TV donne des conseils pour mieux vendre en brocantes ; La Chine a arrêté ses achats de gaz liquéfié américain ; Les marchés boursiers sont fermés ; "À l'hôpital, les pédopsychiatres face aux ravages de l'addiction aux écrans" (Figaro) ; Je vous souhaite un excellent week-end de Pâques ! Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.