1973.
On n'avait pas connu une baisse semestrielle aussi marquée du dollar depuis 1973.
Depuis l'époque de l'abandon de l'étalon or.
Historique donc.
Encore.
continue.
Pour le premier semestre de l'année qui s'est achevé hier, une baisse de plus de 10% contre les principales monnaies.
L'euro a dépassé les 1.18 ce matin et se rapproche des 1.20.
Et, pour l'instant, rien ne semble freiner sa chute.
était dans la "To Do List" de Trump.
Avec un des raisonnements simples, voire simplistes, dont il a le secret : si le dollar baisse, nos exportations seront plus compétitives et notre déficit commercial va baisser.
Nous verrons dans les mois qui viennent si son raisonnement est juste.
Et si la combinaison des droits de douane et de la baisse du dollar fera enfin baisser le déficit commercial.
En attendant, la chute du dollar a un impact immédiat sur les investisseurs internationaux.
Et c'est un paradoxe.
Alors que les indices américains ont clôturé le semestre à leur plus haut niveau historique avec une hausse du Nasdaq et du S&P 500 de 5,5%, les investisseurs non-américains qui ont investi dans la bourse américaine affichent une performance largement négative du fait de la baisse du dollar.
qui a investi dans le S&P ou le Nasdaq affiche une performance en euro de -7,5%.
Pas utile de revenir en détails sur les raisons de la baisse, nous en avons régulièrement parlé : perspectives (enfin) de baisse de taux, incertitudes sur la dette américaine, politique laxiste à venir de la Banque centrale américaine avec la nomination d'un proche de Trump, déficit public et dettes records, etc.
la baisse du dollar et la hausse de l'euro signifient que nos importations, et notamment nos importations d'énergie, vont être moins coûteuses et donc que notre inflation va baisser.
Et que nos taux d'intérêt vont donc continuer à baisser.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Vous étiez nombreux à réagir à ma question : « Les investisseurs ont-ils eu raison de ne pas paniquer face au conflit Iran-Israël ? » Une grande majorité d’entre vous salue le calme affiché par les marchés, que vous voyez comme un signe de maturité plus que de naïveté.
Gaëtan résume cet état d’esprit : « Je pense que le marché a gagné en maturité et ne réagit plus comme autrefois à chaque nouvelle. L’expérience montre combien ces réactions sont éphémères. » Même constat pour Christophe, qui note : « Pas la peine de paniquer comme lors des derniers grands événements pour ensuite rebondir tout aussi fortement. Dommage pour les opportunités de marchés, dommage pour le manque de volatilité, snif pour les hedge funds et les petits porteurs. »
Certains, comme Jonathan, rappellent aussi que cette sérénité est peut-être liée à une forme d’habitude : « Le marché commence à s’habituer à ce genre de news malheureusement… » Tandis que Jacques juge que les investisseurs ont eu raison, le conflit étant resté limité et la menace nucléaire s’étant éloignée, laissant la place à d’autres sujets comme les accords commerciaux et d’éventuelles baisses de taux.
D’autres, comme Michel, restent prudents et craignent qu’un rebond du conflit ne vienne gâcher ce calme apparent. Bertrand, de son côté, préfère temporiser et « attendre la mi-septembre pour réinvestir ».
En résumé, vos réponses montrent un consensus assez large : le marché a fait preuve de lucidité plutôt que d’inconscience. Mais ce sang-froid ne doit pas masquer que l’incertitude géopolitique reste, par nature, imprévisible.
Après s'être calmé pendant quelques semaines, Musk a eu un coup de chaud hier.
Dans un tweet ravageur, il a dit que le projet de budget de Trump était un désastre et il a insulté le parti Républicain en suggérant la création d'un nouveau parti.
Ces deux-là vont s'étriper donc.
De la bonne téléréalité comme l'aime Trump.
C'est reparti.
Les petits calculs politiques en France.
Alors que le navire coule.
On a appris hier que Bayrou aurait décalé le débat sur la proportionnelle, chère au RN, après le vote du budget de la rentrée pour s'assurer que le RN ne le censure pas.
Il serait heureux, selon TTSO, d'avoir dépassé la durée des gouvernements Cazeneuve et Barnier et vise à dépasser les 7 mois d'Attal.
On en est là donc.
En imposant des droits de douane de 30% et en supprimant l'exemption de taxes qui existaient pour les colis d'une valeur de moins de 800$, Trump a réussi à déstabiliser Shein et Temu aux États-Unis.
12% de baisse ce trimestre du nombre d'utilisateurs actifs.
Qu'est-ce qu'on attend pour faire pareil ?
Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement
"Wall Street aligne les records grâce à la hausse des géants technologiques et à l’optimisme des marchés, mais la Bourse de Paris marque le pas. Hier, le CAC 40 a cédé 0,33%, pénalisé en partie par le repli du secteur automobile et une certaine prudence avant une semaine riche en indicateurs, notamment le rapport sur l’emploi américain. Aux États-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq ont atteint de nouveaux sommets, portés par les Sept Magnifiques et une série de signaux positifs : détente sur les taux, recul du dollar, et apaisement commercial et géopolitique.
Ce matin, les places européennes ouvrent en légère baisse, le CAC 40 perd 0,13% dans de faibles volumes, à 7 656 points.”
Je vais attaquer la nouvelle saison de Squid Game, même si' j'avais été déçu par la saison 2 ; C'est la canicule : la une du Parisien : "Ça tourne au supplice"; Emmanuel Macron continue sa campagne internationale, peut-être pour le poste de Secrétaire Général de l'ONU : il était hier à la Conférence de Séville sur le financement du développement, pas du développement de la France ; Le Danemark prend la présidence tournante de l'Union européenne pour 6 mois avec un focus sur l'immigration ; L'Assurance Maladie veut interdire la pub sur les lunettes et les audioprothèses ; Michèle Kang prend la direction de l'OL pour sauver l'OL de la relégation ; Documentaire ce soir sur Arte sur les "Gardiens de la révolution : les Maîtres de l'Iran", c'était avant la guerre des 12 jours... ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.