J'ai découvert ces chiffres.
Ils étaient devant moi, tous les jours, mais je n'avais pas réalisé l'ampleur du phénomène.
Un phénomène d'une ampleur exceptionnelle.
Historique. Historique encore.
Quelques entreprises américaines, ces fameux géants de la Tech, concentrent une part inimaginable de la capitalisation boursière mondiale.
Explications.
l'indice MSCI All Country World ?
C'est un indice qui couvre principalement de grandes entreprises.
De 23 pays développés.
Et 24 pays émergents.
3 000 sociétés environ.
En investissant à travers un ETF sur cet indice, on a donc un portefeuille diversifié.
Géographiquement.
Et sectoriellement.
En théorie.
Car comme le mettait en lumière la newsletter d'un professionnel de la finance internationale, le poids de la seule entreprise Nvidia représente près de 5% du total de l'indice.
5% !!
Plus que la part de TOUTES les entreprises japonaises représentées. 4.63%.
Et plus que la part de TOUTES les entreprises françaises ET allemandes représentées.
Une seule entreprise !
On n'avait jamais vu une telle concentration sur une seule valeur.
Et si on étend l'analyse aux 5 plus grosses valeurs américaines, toutes des valeurs de géants de la Tech, on arrive à des proportions colossales.
La valeur des 5 plus grosses capitalisations US est près de 5 fois supérieure à la valeur de TOUTES les small caps américaines.
4.9 fois exactement.
En 2000, lors de la bulle internet, ce ratio était de 1.5 fois.
Et de 1 fois avant la crise de 2008.
Nous assistons à une hyperconcentration des investissements. Institutionnels et particuliers.
Sur 5 à 7 valeurs.
Directement.
Ou à travers des fonds indiciels dans lesquels leur poids est devenu écrasant.
peuvent refléter deux réalités totalement différentes.
1. Nous sommes dans une bulle.
La bulle de la Tech américaine.
Et cette bulle finira un jour ou l'autre, mais peut-être dans quelques années car nul ne peut le prédire, par éclater.
2. Nous sommes dans un monde où "Winners take all" comme le chantait Abba.
Les leaders de la Tech américaine capteraient les flux boursiers car ils captent toute la valeur économique. Et l'IA qui demande des investissements massifs accélérerait cette tendance.
L'explication 1 et l'explication 2 ne sont pas équivalentes.
Et elles n'ont pas les mêmes conséquences.
Si option 1 : krach un jour ou l'autre
Si option 2 : Sky is the limit, la hausse peut continuer.
Je n'ai pas tranché.
Option 1 ou Option 2 ?
Bulle ou "Winners take all' ?
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À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
On pensait que Trump allait relâcher la pression sur la Banque centrale américaine et sur son dirigeant, Jay Powell, jusqu'à la fin de son mandat en 2026.
Mais il n'en est rien.
Trump veut des taux à 1% et Powell les maintient au-dessus de 4%.
Trump l'insulte tous les jours ou presque.
Il a décidé de mener une enquête sur la rénovation du siège de la Fed dont le budget a largement dépassé les prévisions.
Et le secrétaire du Trésor, Scott Bessent, veut lancer une investigation sur l'ensemble de l'institution pour analyser son efficacité.
Pauvre Powell, il doit compter les jours jusqu'à son "liberation day".
Nouvelle piste d'économie du gouvernement.
Retarder la prise en charge par la Sécu.
En demandant aux entreprises et aux mutuelles de prendre le relais.
Vous imaginez la joie du patronat et des syndicats...
Les Echos rappellent que le nombre d'arrêts de travail et leur coût ont explosé...
Pendant que nous pataugeons lamentablement, l'Allemagne va ouvrir un nouveau chapitre de son économie.
L'Allemagne va "pivoter".
En investissant massivement.
Elle en a les moyens.
Et hier, les patrons allemands se sont engagés à appuyer l'effort du gouvernement en investissant... 600 milliards d'euros en Allemagne.
Un montant colossal.
L'Allemagne, si proche et si lointaine...
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
"La baisse du taux du livret A a fait couler beaucoup d'encre la semaine dernière. Son taux passerait à 1,7% dès le 1er août 2025, après être déjà passé de 3% à 2,4% au 1er février.
Cette décision s'explique par la baisse de l'inflation et des taux interbancaires. Résultat : une perte de rendement pour les épargnants avec environ 160€ de perte annuelle pour un livret A au plafond.
Les Français sont de bons épargnants, avec plus de 600 milliards d'euros sur le livret A et le LDDS. Mais ces sommes importantes pourraient être investies sur des placements plus performants et - tout comme les livrets - sans risque."
>> Je découvre les fonds en euros boostés
Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement
"La Bourse de Paris entame la séance en légère baisse, -0,35% à 7 770 points. Hors dividendes, le CAC 40 gagne désormais 1,3% ce mois-ci, et 5,3% depuis le début de l’année.
Les investisseurs font une petite pause avant une fin de semaine intense, marquée par une avalanche de résultats d’entreprises (Alphabet, Tesla, LVMH, Total, Thales, IBM, STMicroelectronics…).
En l'absence d'indicateurs économiques majeurs ce mardi, les regards se tournent vers les négociations commerciales. Le secrétaire américain au commerce se dit optimiste quant à un accord avec l’Union européenne avant l’échéance du 1er août, date prévue pour l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane. Affaire à suivre !"
CMA CGM va devenir co-sponsor avec Décathlon de la plus grosse équipe française de cyclisme avec l'objectif de gagner le Tour en 2030 ; Les Anglais organisent chaque année le championnat du monde de course d'escargot ; Sandrine Rousseau persiste : "je n'en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs" ; Une Thaïlandaise aurait soutiré 10 millions de dollars en menaçant des dizaines de moines bouddhistes de révéler leurs ébats sexuels qu'elle avait pris soin de filmer ; Gims va sortir un duo avec Lara Trump, la belle-fille du président US ; Grand nettoyage chez Stellantis avec une perte de 2.3 milliards d'euros sur le premier semestre, violent le nettoyage de l'ère Tavares ; Les soldes ne font plus recette, -5% par rapport à l'année dernière ; Couvre-feu pour les mineurs à Nîmes ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.