En Bourse, on assiste à une véritable renaissance.
Celle des banques européennes.
Leurs actions s’envolent depuis le début de l’année.
L'indice Euro Stoxx Banks est en hausse de 60% !
Même le Nasdaq, et ses 12% de hausse en 2025, fait pâle figure.
Malgré cette euphorie, le secteur européen reste bon marché.

Par Dorian Abadie
Responsable Bourse Privée
Meilleurtaux Placement

LA HAUSSE DES BANCAIRES

Depuis le 1er janvier :
Crédit Agricole : +28%
BNP : +40%
Société Générale : +112% !
Deutsche Bank : +86%
Santander, Espagne : +82%
Unicredit, Italie : +78%
Les bureaux d’analyse anticipent une poursuite de cette hausse, soutenue par des perspectives de redistribution généreuse des bénéfices via des dividendes et rachats d'actions.

LE PARADOXE

Le secteur bancaire européen reste paradoxalement bon marché.
Ses ratios de valorisation sont faibles, illustrant la prudence encore de mise chez les investisseurs.
Prudence quant à la croissance future des bénéfices.
Prudence aussi face à un secteur longtemps pénalisé par les crises, la réglementation et les taux bas.
C’est un contraste frappant avec les banques américaines qui affichent des niveaux de valorisation beaucoup plus élevés.

LA MÉTAMORPHOSE

Le secteur bancaire européen a opéré une véritable métamorphose.
Fini le temps des années plombées par les taux négatifs et les crises de confiance à répétition.
Aujourd’hui, les banques européennes présentent des bilans assainis, des coussins de capital renforcés, et un taux de créances douteuses à des planchers historiques.
La hausse des taux opérée depuis 2022 a redonné du souffle à leur rentabilité, permettant d’améliorer les marges et de générer des flux de trésorerie solides.
Autant de carburant pour stimuler une forte hausse en Bourse.

LA RÉALITÉ DU TERRAIN

Sur le terrain, les chiffres ne trompent pas.
La BCE rouvre les vannes du crédit et la diversification des activités (banque de détail et banque d’investissement) assure des revenus plus stables.
Les géants espagnols Banco Santander et BBVA ont dégagé des bénéfices records ces derniers mois.
Pour Deutsche Bank, c’est le meilleur premier semestre depuis 2007 avec un bénéfice de 1,48 milliard d'euros.
Les françaises Société Générale et Crédit Agricole voient leurs résultats exploser, avec des bénéfices en hausse de plus de 30% au deuxième trimestre.

L’ÉPÉE DE DAMOCLÈS

Il en fallait bien une !
En France, on redoute la rentrée.
Le contexte économique et politique pourrait multiplier les faillites d’entreprises et forcer les banques à gonfler leurs provisions, par précaution.
Le pays est à l’arrêt depuis la dissolution et la rentrée s’annonce pour le moins… tendue.
Comment investir efficacement et limiter le risque français ?
En privilégiant un investissement de long terme et en diversifiant les cibles en portefeuille.
L’ETF Amundi STOXX Europe 600 Banks permet de s’exposer à l’ensemble du secteur bancaire européen (Royaume-Uni inclus).
Il est éligible à notre assurance-vie Meilleurtaux Liberté Vie.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

100 000$ PAR AMÉRICAIN

Trump s’en félicite : les droits de douane américains ont rapporté 28 milliards de dollars en juillet, un record et une hausse de 273% sur un an.
Mais ces recettes spectaculaires ne suffisent pas.
Le déficit budgétaire mensuel a bondi à 291 milliards, et frôle déjà 1 630 milliards depuis octobre, en hausse de 7%.
En cause, des dépenses qui filent plus vite que les recettes, gonflées par un coût de la dette devenu astronomique (1 010 milliards en dix mois !).
La dette publique totale culmine à 37 000 milliards de dollars, soit plus de 100 000$ par Américain.

LA LOCOMOTIVE DE L’EUROPE

En plein changement politique, la Pologne affiche une santé économique insolente.
Avec une croissance de 0,8% au deuxième trimestre et de 3,4 % sur un an, elle signe la meilleure performance de l’UE, devant l’Espagne et le Portugal.
Une croissance dopée par des salaires en forte hausse, une inflation apaisée et un déferlement d’investissements publics.
60 milliards d’euros de fonds européens ont été investis depuis le Covid.
L’industrie pâtit du marasme allemand et le déficit public enfle mais Varsovie reste sur une trajectoire ascendante.
Sixième puissance économique de l’Union, la Pologne vise désormais le G20.

+31% DEPUIS JANVIER

Le Bitcoin a atteint un nouveau record : 124 500 $.
La reine des cryptos est propulsée par l’euphorie de Wall Street et un climat réglementaire plus clément.
Depuis plusieurs mois, le marché profite de l’appétit des investisseurs institutionnels et de mesures favorables impulsées par Trump.
Il souhaite intégrer davantage les cryptomonnaies au système financier.
Les principales cryptos suivent le mouvement.

LA RIPOSTE DE PÉKIN

La Chine interdit toute transaction sur son sol aux banques lituaniennes UAB Urbo Bankas et AB Mano Bankas.
Pékin exige que l’UE « corrige ses méfaits » et cesse d’entraver la coopération avec Moscou.
Cette riposte prolonge un bras de fer entamé en juillet, lorsque Bruxelles a élargi ses sanctions contre la Russie à des établissements financiers chinois. Une première.
L’objectif de l’UE ? Influencer Pékin et Moscou pour stopper la guerre en Ukraine.
Bref, un coup de semonce qui résonnera dans le vide.

DU CÔTÉ DES PLACEMENTS

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
Titre de créance complexe de droit français présentant un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie.
"Découvrez M Ambition 10, un produit structuré émis par Natixis SI.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
“La Bourse de Paris progresse de 0,23% en début de séance, signant une troisième séance consécutive de progression, alors que les marchés affinent leurs anticipations de baisse des taux de la Fed. La séance sera rythmée par plusieurs indicateurs majeurs : en zone euro, le PIB devrait confirmer une croissance limitée à 0,1 % au deuxième trimestre, tandis qu’aux États-Unis, les prix à la production et les inscriptions hebdomadaires au chômage fourniront un nouvel éclairage sur la conjoncture. Les opérateurs resteront surtout attentifs aux ventes au détail attendues demain, un indicateur clé pour jauger la résilience de la consommation face au ralentissement du marché du travail et à la montée des tensions commerciales."

ON S'EN FOUT ?

Face aux taxes de Trump, l’Inde lance un boycott des produits américains et fait la promotion du Made in India ; “Il n'est de richesse que d'hommes” : la Russie est confrontée à un déficit historique de main-d’oeuvre ; La centrale nucléaire de Gravelines a été temporairement fermée à cause de méduses qui ont obstrué ses pompes de refroidissement. Si même les méduses s’y mettent… ; Un pilote d’avion errait nu et ivre dans un hôtel de luxe au Cap-Vert. Repéré par ses passagers (médusés), EasyJet l’a suspendu ; Ariane 6 a réussi le troisième envol de son histoire, depuis la Guyane ; Le PSG a remporté la Supercoupe d’Europe face à Tottenham, aux tirs au but ; Canicule : petite baisse des températures aujourd’hui, avant un nouveau coup de chaud ce week-end ; On se retrouve lundi, je vous souhaite un excellent week-end prolongé !

* Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
Communication à caractère promotionnel.
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