Le Rassemblement national caracole en tête des sondages.
Ses efforts de "dédiabolisation" portent leurs fruits.
Mais le parti n'a pas fait sa mue économique.
Contrairement à ses homologues européens, et italiens en particulier, son modèle économique est proche de la gauche, voire l'extrême gauche.
Et son contre-budget en est une bonne illustration.

ON PARLE RAREMENT ICI

de politique et de partis politiques.
Mais on va devoir s'y intéresser.
Avec la perspective des élections présidentielles et législatives en 2027, voire avant en cas de dissolution, on doit se projeter sur les scénarios politiques de 2027 et leur impact sur l'économie et sur votre argent.

ET DANS LES SCÉNARIOS

possibles, il y a la victoire du Rassemblement national.
Les sondages le donnent largement en tête.
Et des doutes commencent à émerger sur l'efficacité du "Front républicain".
Ce qui frappe quand on s’intéresse aux propositions économiques du Rassemblement national, c’est à quel point elles sont "antilibérales".
Malgré les efforts récents de Bardella pour tenter de séduire les dirigeants d'entreprise, et malgré l'influence grandissante de quelques célèbres hommes d'affaires français, le parti n'a pas fait sa mue.

CE PRISME ANTILIBÉRAL

coupe d'ailleurs le Rassemblement national d'un adoubement de Donald Trump.
Si on regarde le programme du parti on trouve des mesures que ne renieraient ni le PS, ni les LFI, de la retraite à 60 ans, à un florilège de mesures de "patriotisme économique" inapplicables dans un monde ouvert, à une multitude de dépenses sociales non financées.

LE CONTRE-BUDGET

présenté hier est dans le même esprit.
Avec un plan d'économies peu convaincant et 20 milliards de baisses d'impôts pour les ménages non financées.
On sent bien qu'au sein du parti, il y a un bras de fer entre les "anciens" et les plus jeunes au plan économique mais pour l'instant le parti n'est pas crédible et reste sur sa ligne historique.

IL DEVRAIT PASSER PLUS DE TEMPS

à étudier l'économie... réelle.
Comme tous les autres partis d'ailleurs.
De droite comme de gauche, car en matière économique il n'y a de différence qu'en apparence. Ils sont tous étatistes et socialistes.
Le RN devrait passer quelques mois en Italie pour se former.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Trop d’impôts tue-t-il l’impôt et l’économie ?
La Terre peut-elle continuer à tourner avec une dette de 100% du PIB ?
Pourquoi les marchés ne sanctionnent pas la France ? La Bourse va-t-elle continuer à monter ?
Quel est le placement de la semaine ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Virginie Robert de Constance Associés, Valentine Ainouz de l'Amundi Institute, Patrice Gautry de l'Union Bancaire Privée, Eric Bleines de Swiss Life Gestion Privée.
À ne pas manquer.
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Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.

LE PÉTROLE BONDIT

5% de hausse alors que le pétrole était à son plus bas niveau depuis plusieurs mois.
Le marché tente d'évaluer l'impact des sanctions sur les compagnies pétrolières russes mais tente surtout de deviner si l'Inde va jouer le jeu.
L'Inde, comme on l'a souvent expliqué ici, recycle massivement le pétrole russe sous sanctions. Comme la Chine.
Mais Trump lui a fait comprendre qu'il fallait que cela cesse.
Et l'Inde semble décidée à faire un effort.
Sans le pétrole vendu à l'Inde et la Chine, la Russie se verrait coupée d'une partie importante de ses revenus.
C'est tout le but de la manœuvre.

LE CLASH DU JOUR

Si on y réfléchit bien, Trump clashe chaque jour avec une personne, une institution ou un pays.
Il vit dans le conflit et le bras de fer permanent.
Et aujourd'hui c'est au tour du Canada d'être dans le viseur.
Trump veut carrément stopper, pas suspendre mais stopper, les négociations commerciales avec le Canada.
La raison ?
Des publicités anti-droits de douane diffusées par l'État d'Ontario dont le dirigeant est fermement anti-Trump.
Et dans une des publicités, sacrilège suprême pour Trump, on voit Ronald Reagan fustiger en 1987 les droits de douane.
À qui le tour demain ?

VOTRE ÉPARGNE

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
“Les places européennes débutent la séance en légère hausse, dans le sillage de la clôture positive en Asie. Les investisseurs tablent sur un apaisement des relations entre les États-Unis et la Chine ; une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping doit avoir lieu la semaine prochaine. La séance sera également marquée par les derniers chiffres d’inflation aux États-Unis et par les résultats trimestriels de Sanofi et Safran.
Hier, le CAC 40 a gagné 0,23% à 8 226 points, se rapprochant à nouveau de son plus haut historique. Dividendes inclus, l’indice français affiche désormais 15% de hausse depuis le début de l’année.”

ON S'EN FOUT ?

Petit rappel séries : "Task" sur HBO Max à voir, "Sentinelles" sur Canal continue, bien, pas exceptionnel, "Nero" sur Netflix bien, pas exceptionnel non plus, "The Deal" sur Arte, très bien, "The Actor 2" sur Arte, très bien, vous avez de quoi faire pour le week-end ; On change d'heure ce week-end, on dort une heure de plus (je crois... je me trompe toujours...) ; Selon le Parisien, la nouvelle tendance ce sont les voitures flashy, jaunes, vertes ou roses ; À noter, les voitures flashy sont moins volées que les voitures noires ou grises ; "Selon une étude, une femme mariée sur quatre qui souhaite se séparer ne le fait pas pour des motifs financiers" (Parisien) ; Lula va se présenter pour un 4e mandat en 2026, il aura 80 ans ; Le titre du jour dans les Echos : "Les producteurs de foie gras alertent sur des commandes insuffisantes pour les fêtes", quelle période ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.