Après le coup de semonce des marchés, les banques centrales rivalisent d’ingéniosité pour rassurer les marchés sur le spectre d’un sevrage monétaire. Hier, les responsables de la BCE, de la BOE et de la Banque populaire de Chine ont multiplié les déclarations pour rassurer des marchés financiers nerveux. La fin des politiques accommodantes, qui soutiennent à bout de bras les marchés financiers depuis l’éclatement de la crise, ce n’est pas pour maintenant.
Le spectre d’une crise de liquidités en Chine angoisse la planète finance. Comme prévu l'institution monétaire a dû intervenir pour fournir des liquidités aux banques, et s’est dite être prête à le refaire si nécessaire. De quoi rassurer les marchés et apaiser les tensions sur le marché interbancaire, où le taux auquel les banques se prêtent entre elles a été propulsé à 12%, signe que les banques ne se font plus confiance entre elles.
Mario Draghi, le patron de la Banque Centrale Européenne a pris le contre pied de son collègue américain. Alors que la perspective de la fin du QE américain a provoqué une poussée de fièvre sur les marchés obligataires européens, pour le patron de la BCE, c’est tout vu. Face à la morosité des perspectives de croissance européenne, la « politique monétaire est et restera accommodante ».
Pour le patron de la BCE, le programme de rachat d’obligations souveraines (OMT) qui rappelons-le, n’a jusqu'à présent jamais été activé, a fait de la zone euro "une région plus stable et plus résistante dans laquelle investir" qu'il y a un an. Un programme d'autant plus essentiel maintenant que d'autres banques centrales envisagent de modifier leur politique monétaire », faisant explicitement référence à la fin du programme d’assouplissement quantitatif de la Fed.
Pour le patron de la BOE, Mervyn King, tant que l'économie mondiale ne se porte pas mieux, un relèvement des taux d'intérêt par les banques centrales serait une "folie". Contrairement aux Etats-Unis, le Royaume-Uni et la zone euro n'ont pas encore atteint un stade où leurs banques centrales peuvent commencer à évoquer un retrait des mesures de soutien. Au moins, c’est clair.
Depuis que la Fed a opéré un virage à 180° les marchés émergents, ceux que l’on considérait comme un placement refuge, sont à la peine. Confrontés à une fuite des capitaux étrangers, les bourses des pays émergents dévissent 15% sur un mois ; Quant aux obligations émergentes en devise locales, le constat est identique : elles chutent de 10% à 15% depuis 22 mai.
C’est le montant des sorties de capitaux privés des pays émergents cette année. Et selon l’IFI, L’Institut de Finance Internationale, le mouvement de fuite devrait se poursuivre en en 2014.
Dérapera, dérapera pas ? La polémique bat son plein entre la droite et la gauche sur les risques de dérapage budgétaire. La Cour des comptes coupe la poire en deux. Selon les sages, le déficit français sera compris entre 3,7% et 4% si la croissance est nulle. Mais si la France bascule en récession, ce qui a de grande chances d’arriver, le déficit pourrait dépasser les 4%.
Pour la première fois depuis des décennies, les dépenses de l’Etat vont diminuer. A dose Homéopathique : -1,5 milliard d’euros en 2014. Le gouvernement va par ailleurs supprimer 3200 postes de fonctionnaires en 2014.
Le commerce des armes. Un marché florissant, évalué à 100 milliards de dollars. Les échanges ont bondi de 30% depuis 2008, et la tendance devrait s’accentuer avec les émergents qui ne cessent de muscler leur industrie militaire à coups de transferts de technologie.
C’est les soldes ! Météo pourrie… Crise économique… ont eu raison du marché de l’habillement qui chute de 4% depuis janvier. Résultat, les rabais promettent d’être monstrueux, mais il en faudra plus pour sauver la saison
Florentine Loiseau
Rédactrice Web
VOILA, C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU