Le CAC40, en hausse de 1,22% à 4 736 points, campe sur des sommets de plus de 6 ans après l’accord sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine.. Le marché applaudit en effet l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Moscou et Kiev obtenu après d’âpres et longues négociations. Il sera effectif dès dimanche. Cet accord relègue en second plan l’épineux dossier de la dette grecque et des indicateurs économiques mitigés venus d’outre-Atlantique. La décision surprise de la banque centrale de Suède de lancer un programme d'assouplissement quantitatif et de réduire son taux d'intervention, désormais négatif alimente également le rebond. Sur le front des entreprises, l’actualité est également bien fournie puisque certains poids lourds de la cote sont passés sur le grill. Avec plus ou moins de succès. Renault a été reçu avec une mention très bien tandis que le groupe EDF est recalé de l’examen tout comme Pernod-Ricard.
La star du jour c’est incontestablement Renault (11,92% à 77,46 euros) qui a fait état d'un résultat net part du groupe multiplié par trois en 2014 à près de 2 milliards d'euros.
Crédit Agricole occupe la deuxième place du podium avec une hausse de 5,71% à 11,39 euros. La Grèce espère trouver un accord avec ses partenaires européens.
Enfin, Publicis (+3,80% à 69,60 euros) a inscrit un plus haut historique à 70,80 euros, le marché saluant les perspectives et l'activité du groupe en fin d'année dernière.
Tarkett (+6,03% à 20,23 euros), très exposé à la Communauté des États indépendants (CEI) est recherché suite à l'accord trouvé dans le dossier ukrainien.
EDF (-4,46% à 23,255 euros) sanctionné après des objectifs prudents annoncés par un groupe publié des résultats en hausse au titre de 2014, grâce notamment à la performance de son parc nucléaire.
Pernod Ricard (-3,07% à 104,30 euros) est également sous pression après l’annonce d’un résultat opérationnel courant stable au premier semestre de son exercice décalé 2014-2015, l'activité du groupe ayant été pénalisée par le recul de ses performances en Chine.