Après quelques mois d'accalmie sur le front des changes, la guerre a repris et elle risque d'être assez brutale. Les pays développés en mal de croissance vont tenter de tirer profit de la hausse du dollar provoquée par la remontée probable des taux d'intérêt américains pour accélérer la baisse de leurs monnaies et gagner en compétitivité commerciale.
Le dollar est reparti à la hausse et j’ai une annonce à vous faire : la guerre des changes est à nouveau déclarée. En cette période de croissance mondiale plus faible, tous les pays développés, et surtout ceux qui ne veulent pas faire de réformes structurelles, vont à nouveau tenter d’affaiblir leur monnaie. Et le prétexte est tout trouvé : la remontée à venir des taux d’intérêt américains qui pousse le dollar vers de nouveaux sommets. Premier pays à prendre les armes, le Japon. Le yen est au plus bas contre le dollar depuis 8 ans.
Quel est l’objectif poursuivi par le Japon? Les abenomics n’ont été qu’une illusion, un fantasme. Si le Japon a rebondi c’est grâce à une première dévaluation de fait du yen de 20%. Mais depuis quelques mois le Japon patine à nouveau et Abe n’a pris aucune mesure courageuse. Il va donc à nouveau tenter de provoquer une nouvelle vague de dévaluation de sa monnaie pour rebooster son économie. Le bénéficiaire collatéral de cette guerre qui redémarre c’est la zone euro. L’euro est au plus bas à nouveau et les fonds se repositionnent sur la parité. Et si la zone euro a échappé à la déflation c’est grâce à la baisse de l’euro.
Le grand perdant dans cet affrontement va donc être les États-Unis. Sans aucun doute. Les États-Unis sont coincés. Pas d’autre choix que de remonter les taux pour commencer à éponger les centaines de milliards de dollars qui inondent le marché. Mais la remontée des taux et la hausse du dollar va peser sur la croissance. On a d’ailleurs vu hier la réaction à la baisse de Wall Street à cette force du dollar. Je vous parie que les Américains vont commencer à se plaindre dans les jours qui viennent du Japon et du yen et qu’ils vont réagir, au moins verbalement, si l’euro se rapproche de la parité. La guerre est déclarée.
Timing étonnant. Alors que la guerre des changes bat à nouveau son plein, le FMI a déclaré officiellement que la monnaie chinoise, le renminbi, n'était plus sous évaluée. Un tournant majeur.
Début hier du procès de Tom Hayes, l'ex-trader de Citigroup et UBS, le cerveau de la manipulation des taux Libor. Une manipulation sur des taux déterminant pour des milliards de dollars de transactions. Près de 10 milliards de dollars d'amendes ont déjà été payées par les banques concernées.
pour 50 millions d'euros seulement. Le groupe Amaury propriétaire du Parisien/aujourd'hui conserve l’Équipe et la société d'évènements sportifs (dont le très rentable Tour de France). Le groupe voulait obtenir 200 millions pour le même Parisien, il y a quelques années.
de Benoît Hamon. Il veut faire reconnaître le "burn out" comme maladie professionnelle. Le timing est parfait: c'est vrai qu'au mois de Mai la France a dû être particulièrement touchée.
Nous sommes une fois de plus la cible des railleries du FT. Le sujet: les employés d'EDF qui s'apprêtent à faire grève pour...maintenir leurs 10 semaines de congés payés. 10 semaines! Le FT a bien raison de nous ridiculiser. Attention au burn out chez EDF.
Amnesty International a publié les statistiques d'exécutions pour 2014 et le début d'année. Nos alliés du Golfe sont en bonne place. L'Arabie Saoudite où tous les dirigeants du monde se sont précipités pour présenter leurs hommages au nouveau souverain a déjà décapité 88 personnes depuis le début d'année. Mieux que le total de 2014. Le pays recrute d'ailleurs 8 bourreaux pour, je cite, "amputations et décapitations". Le but est sûrement de rattraper le nouvel allié des Etats-Unis, l'Iran, et ses 300 exécutions. Impossible d'avoir les chiffres pour le champion toutes catégories, la Chine, qui exécute chaque année plus de personnes que tous les autres pays réunis.
Étonnant rapport publié par le think tank Brookings de Washington sur 100 villes américaines. Il révèle le fossé entre les villes dont le niveau d'activité est aujourd'hui largement supérieur à celui d'avant crise et celles qui ne se sont toujours pas relevées. Les villes en tête comme Austin, Houston, San Francisco ou Raleign sont les champions de la techno ou de la biotech. L'écart d'espérance de vie entre les États américains peut atteindre 30 ans.
Numéro 1 Apple avec une valeur de marque de 247 milliards de dollars contre 148 en 2014 (!!!), 2: Google, 173; 3: Microsoft, 115; 4: IBM,94; 5: Visa 92. Alibaba entre dans le classement directement à la 13ème place avec une valeur de marque de 66 milliards de dollars. Les dix premières marques sont américaines. La première marque Française est Louis Vuitton, 32ème position avec 27 milliards. La marque Monfinancier devrait rentrer dans le top 100 mondial l'année prochaine.
Angela Merkel
Pour la 5ème année consécutive.
Classement Forbes
Bravo Angela. C'est mérité.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU