Le compartiment bancaire de la Bourse de Paris a vu rouge, ployant sous les craintes sur la santé du secteur bancaire italien. En dépit d'un accord entre la Commission européenne et le gouvernement italien sur sur la mise en place d'un mécanisme de garantie pour les créances douteuses des banques italiennes.
Quatre petites banques régionales ont fait, fin 2015, l'objet d'un plan de sauvetage d'un coût de quelque 3,6 milliards d'euros pour le système bancaire italien. Car outre les créances douteuses, la consolidation du secteur qui tarde à survenir, inquiète.
L'Italie compte en effet plus de 700 banques différentes, avec une pléthore de petits établissements, ce qui renforce le risque de faillite isolée. Mais les investisseurs s’inquiètent d’un effet domino. Les créances douteuses en Italie s'élèvent à quelque 200 milliards d'euros et sont considérées comme un frein à la reprise économique, car elles empêchent les banques de faire des prêts aux entreprises ou aux familles.