Le 20/01/2017 : Theresa May essaie de rassurer. Le FT consacre un dossier passionnant à la question que tout le monde se pose: "Theresa May bluffe-t-elle?". En affirmant que la Grande-Bretagne est prête à une coupure totale avec l'Union Européenne et qu'elle y répondra en devenant un gigantesque "Singapour" mondial, est-elle dans une posture de négociation? Le FT pense que oui. La Grande-Bretagne aurait trop à perdre, au moins à court et moyen terme, pour se lancer dans une telle aventure. Les marchés aussi parient sur un bluff, la Bourse anglaise reste proche de son record. Je ne suis pas sûr qu'elle bluffe. Mais je n'étais pas sûr non plus que les Anglais voteraient pour le Brexit... Revoir le morning du 20/01/2017
LE TOUR DE L'ÉCO :
Les chiffres publiés par Eurostat confirment l'amélioration de la situation économique en zone euro : Le chômage a baissé de 9,3% à 9,1% en juin, au plus bas depuis février 2009. Mais les statistiques sont très disparates selon les pays : le chômage est resté stable en France à 9,6 %, il baisse de 0,2 point en Italie et en Espagne mais respectivement à 11,1 % et 17,1 %. Et en Allemagne, il baisse, de 3,9 % à 3,8 %...
Le rebond européen contraste avec les incertitudes sur la vigueur de l'économie américaine. Face à un dollar affaibli, la monnaie unique enregistre un plus haut depuis janvier 2015, au-dessus de 1.18 usd. En 3 mois, l'euro a repris plus de 8%.
La journée d'hier a été marquée par la publication de l'inflation en zone euro. Elle est restée stable en juillet, à 1,3%, toujours bien en dessous de l'objectif de 2,0% de la Banque centrale européenne.
Longtemps indécis, le marche parisien a fini la journée hier en baisse de 0,73% à 5093.77 points. Alors que le Dow Jones a inscrit un nouveau record absolu à 21930 points, les places européennes restent moroses. Si les résultats publiés sont globalement satisfaisants, les investisseurs s'inquiètent de la hausse de l'euro alors que l'inflation reste stable.
Muriel Pénicaud a défendu les dirigeants qui « prennent des risques » et créent « de la valeur économique ». Dire cela quand on est ministre du Travail en France, je ne sais pas si c'est très courageux ou complètement stupide...