Si la Fed devrait sans surprise attendre septembre pour remonter les taux, les économistes vont, comme d'habitude, scruter le ton employé par Jay Powell, le président de la Fed, dans le compte-rendu des minutes de la Fed pour y déceler des indices sur le rythme des augmentations futures.
Le problème de la Fed est un problème de riches : l'économie américaine va bien. Très bien même.
Avec une croissance de 4,1% au deuxième trimestre, un chômage limité à 4% et une hausse des prix hors énergie et alimentation pile à 2%, soit l'objectif que s'est fixé la Fed, tous les voyants sont au vert.
Mais la Fed reste vigilante, face au risque de surchauffe de l'économie américaine.
Elle prévoit donc de remonter ses taux à deux reprises d'ici la fin de l'année, notamment en septembre. Puis une ou deux hausse l'année suivante.
Et c'est déjà vers le programme de l'année prochaine que sont tournés les économistes.
La forte vigueur de l'économie, la hausse des taux et les bonnes publications des entreprises américaines pourraient conduire le FOMC à employer un langage toujours plus ferme dans son rapport.
C'est l'autre facteur avec lequel doit jouer la Fed.
Trump qui a pourtant choisi lui-même Jay Powell comme Président de la Fed.
Mais pour la première fois depuis la prise de fonction de Powell, il s'est permis de critiquer la politique de la banque centrale.
« Je n'aime pas voir tout ce travail qu'on fait pour l'économie et ensuite voir les taux monter », a-t-il déclaré sur la chaîne CNBC.
Il estime également que le durcissement des taux, risque de mettre l'économie américaine en position défavorable alors que les autres banques centrales, au Japon ou en Europe, ont une approche plus accommodante.
Trump toujours.
Une semaine après avoir averti l'Iran de ne "jamais plus menacer les États-Unis" sous peine de "conséquences telles que peu au cours de l'Histoire en ont connues", le président américain se dit maintenant «prêt à discuter» avec l'Iran, «sans préconditions»
Une bonne surprise même si on commence à s'habituer à ces volte-faces.
Une bonne nouvelle même si on peut craindre une nouvelle volte-face...
Depuis plusieurs jours, les grandes valeurs technologiques américaines sont dans la tourmente sur le Nasdaq.
On a eu bien sûr la chute de Facebook jeudi, de près de 20 % après une mauvaise publication.
Puis Twitter a dévissé de 20,5 %, sur fond de recul du nombre de comptes actifs.
Et tous les autres FAANG (Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Alphabet) ont suivi.
Près de 300 milliards de dollars de capitalisation sont déjà partis en fumée en moins de trois séances.
Plusieurs analystes conseillent désormais de ce détourner de ses valeurs. Michael Hartnett,stratégiste de marché de Bank of America, a même conseillé dans une note à ses clients de « shorter » les FAANG.
La Bourse de New York termine dans le rouge. Le Nasdaq clôture en baisse de 1%, pénalisé par le repli des technos dont Netflix qui a rendu plus de 5% après un nombre d'abonnés décevant. Tokyo clôture en légère hausse de 0,04% après les annonces de la Banque du Japon, qui a décidé de maintenir son objectif de taux très bas. L'euro gagne 0,16% à 1,1726 dollar avant la réunion de la Fed. Le pétrole est orienté à la baisse, le WTI est à 69,85 dollars et le Brent à 75,32 dollars. L'or est à l'équilibre à 1222 dollars l'once.
De France cette fois-ci : le rythme des augmentations de salaire a accéléré en 2018. 2% de la masse salariale contre 1,8% en 2017.
Mais la hausse compense à peine la hausse de l'inflation : La hausse des prix a atteint 2,1% en juin dans l'Hexagone sur douze mois contre 1% seulement en 2017.
Avant la crise financière de 2008, l'enveloppe tournait autour de +3%.
Si vous n'avez pas encore eu d'augmentation, c'est le moment d'aller voir votre patron.
L'assurance-maladie vise plus de 2 milliards d'euros d'économies en 2019 : malgré cela son budget augmenterait quand même avec le vieillissement de la population ;
Le nombre de flashs est en forte hausse suite à la limitation de vitesse à 80 km : ça va payer la hausse du déficit de l'assurance maladie ? ; La droite et la gauche ont déposé deux motions de censure à l'encontre du gouvernement Édouard Philippe suite à l'affaire Benalla : aucune chance qu'elles passent car le gouvernement bénéfice de la majorité absolue à l'assemblée ; Une vingtaine de banques auraient choisi Francfort pour déménager leur activité européenne de Londres : coup dur pour Paris qui avait pourtant attiré l'Autorité bancaire européenne (EBA) fin 2017.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
Responsable Media