Il y a une semaine, le pétrole s'envolait.
De 10%.
Après des attaques de drones sur les installations saoudiennes.
Les marchés ont peu réagi.
Le pétrole a rebaissé.
Mais une semaine après, les enseignements de ces évènements sont nombreux.
On n'avait pas vu un évènement similaire sur le marché du pétrole depuis 1990.
Mais en 30 ans tout a changé.
Et une chose en particulier.
Les États-Unis.
Les États-Unis dépendants du pétrole du Golfe en 1990 et donc des États-Unis interventionnistes.
Les États-Unis premiers producteurs de pétrole et exportateurs de pétrole aujourd'hui et donc des États-Unis isolationnistes.
Les États-Unis se désintéressent de la région.
Et c'est frappant.
Malgré les preuves qui s'accumulent contre l'Iran, les États-Unis ne réagiront pas militairement.
Ils envoient quelques soldats, pour le spectacle, mais pas question de risquer des vies américaines, l'opinion publique est contre, Trump aussi.
Et ils misent tout sur les sanctions.
Des sanctions dont l'efficacité est discutable.
Pour tous les "ennemis" des États-Unis, et de Trump, en particulier, la réaction des États-Unis cette semaine est un signe de faiblesse.
Ces évènements aussi sont déterminants.
Ils illustrent plusieurs points clés:
1. Malgré des milliards de dollars dépensés, l'Arabie Saoudite n'est pas capable de se défendre, ni de défendre ses installations pétrolières
2. L'Arabie Saoudite sait, depuis cette semaine en particulier, mais elle s'en doutait avant, qu'elle ne peut plus vraiment compter sur les États-Unis, son allié "historique".
3. L'Arabie Saoudite voit son grand projet d'introduction en Bourse de sa compagnie pétrolière, l'Aramco, mis à mal par ces attaques. Or, cette introduction en Bourse est un élément essentiel de la stratégie de diversification économique par rapport au pétrole, la stratégie d'un MBS de plus en plus affaibli.
Les grandes familles riches saoudiennes sont sous pression.
Après la phase de détention, de plusieurs mois parfois, au Ritz Carlton
Après avoir dû payer des centaines de millions de dollars au gouvernement pour ne pas être poursuivies en justice
Après avoir vu une large partie de leurs actifs gelés par le gouvernement,
Les voilà maintenant face à une "requête" très pressante du gouvernement : investir des sommes importantes dans l'introduction en Bourse de l'Aramco...
Et elles n'ont pas le choix.
Bon, on ne va pas les plaindre...
Trump.
Il a dû reconnaître qu'il avait discuté de Joe Biden avec le nouveau président Ukrainien Zelensky.
Trump a insisté pour que Zelensky mène une enquête sur les activités du fils de Joe Biden en Ukraine et sur un cas possible de corruption.
Du Trump classique.
WeWork toujours.
La dernière solution pour sauver l'introduction en Bourse d'un WeWork dont la valeur n'en finit pas de s'effondrer : virer le patron fondateur Adam Neumann, la meilleure preuve que la société est prête à améliorer une gouvernance très défaillante.
La suite au prochain numéro.
Sommet sur le climat à New York.
Avec des annonces alarmantes/alarmistes et catastrophiques/catastrophistes qui se succèdent tous les jours.
Pas rassurant tout ça.
Selon les Échos, le gouvernement s'apprêterait à supprimer l'exonération totale des cotisations sociales sur l'emploi à domicile des plus de 70 ans.
Sauf en cas de perte d'autonomie.
Pas forcément la niche fiscale la plus attaquable.
Mais l'avantage c'est que les plus de 70 ans n'iront rien casser sur les Champs Élysées, on peut donc continuer à leur taper dessus.
Mediator
2684 plaignants
376 avocats
25 prévenus
3 salles d'audience
(Aujourd'hui).
Thomas Cook.
Le voyagiste britannique.
Toutes les réservations Thomas Cook, vols et séjours, sont désormais annulées: il y a 600,000 personnes à rapatrier.
Créé en 1841.
22000 employés.
Victime de la concurrence internet, du Brexit, et du surendettement.
Fosun, le premier actionnaire, n'a pas pu ou voulu sauver le groupe aux pertes abyssales.
Le directeur de l'aviation civile britannique annonce "lancer la plus large opération de rapatriement depuis la Seconde Guerre Mondiale" (BFM). Bigre...
Porté par la reprise des négociations entre les États-Unis et la Chine sur le conflit commercial qui les oppose et l'apaisement au Moyen-Orient, le CAC 40 a terminé la séance de vendredi en hausse de 0.57 % à 5 690.78 points, après avoir marqué un nouveau plus haut de 10 ans à 5696 points.
Outre-Atlantique, après avoir démarré la séance de vendredi dans le vert, le Dow Jones (-0.59 %) et le Nasdaq (-0.80 %) ont finalement clôturé dans le rouge après l'annonce par la Chine de l'annulation d'une visite prévue, dans une exploitation agricole du Montana, par une délégation chinoise.
Le CAC 40 devrait évoluer cette matinée en léger repli, les doutes concernant l'évolution de la guerre commerciale devraient peser sur la confiance des investisseurs.
Le Brent s'échange à 65.07 $ le baril contre 64,70 $ vendredi matin. Tout comme l'once d'Or qui se négocie à 1519 $ contre 1503,9 $. La parité eurodollar, quant à elle, est à 1.1020 contre 1.1067 vendredi au matin.
XL Airways devrait être placé en redressement judiciaire, après Aigle Azur; La redevance audiovisuelle va baisser l'année prochaine...d'euro !; À voir: "dans le cerveau de Bill Gates", documentaire sur Netflix, très intéressant, quelques bonnes scènes avec Warren Buffett; Les anciens Premiers ministres n'auront plus droit à un secrétaire à vie mais il garde une voiture avec chauffeur, à vie; Valérie Pécresse attaque Macron dans le JDD, ça fait super peur; Ce soir nouvelle série sur Canal "Les Sauvages", plébiscitée par la critique, je vais tester; Emmy Awards hier soir: la série britannique "Fleabag" crée la surprise et remporte l'Emmy de la meilleure comédie, meilleur série dramatique pour la dernière saison de Game of Thrones.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU