...Que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître.
Le temps des stars de la gestion « global macro ».
Louis Bacon, le patron du hedge fund Moore Capital, a décidé d’arrêter de gérer l’argent d’investisseurs extérieurs. Lui aussi.
Louis Bacon est un gérant de fonds « global macro », ces hedge funds, fonds spéculatifs qui misent sur des tendances fortes sur les changes, les taux, les indices boursiers ou encore les matières premières en fonction d’une analyse macro-économique approfondie.
Comme George Soros, plus connu, on encore Bruce Kovner, Paul Tudor Jones, Stan Druckenmiller, des légendes de la gestion.
Ces gérants ont mené la danse sur les marchés et accumulé des fortunes, pour leurs investisseurs et pour eux-mêmes, des années 80, l’âge d’or, au milieu des années 2000.
Ils ont fait trembler des gouvernements, des banques centrales et provoqué des dévaluations.
Les performances de ces gérants ont chuté depuis quelques années.
Du fait de l’effondrement de la volatilité et du fait de la domination des marchés par les banques centrales.
Du fait aussi de l’explosion de la gestion quantitative.
De 1990 à 2010, les fonds global macro ont rapporté en moyenne 14.4% par an.
Cette année, ils sont à 5.6%.
Impossible de lutter contre les 25% de hausse d’indices boursiers qui ne connaissent qu’une direction.
Les fonds global macro ne représentent plus « que » 245 milliards de $, après une décollecte de 23 milliards de $ cette année.
La fin d’une époque.
de la baisse de volatilité qui a impacté les fonds « global macro »:
Le marché des changes.
Malgré tous les évènements économiques, financiers, géopolitiques, malgré Trump, un indice d’incertitude économique au plus haut depuis sa création par le think tank Policy Uncertainty en 1997, la volatilité sur le marché des changes s’est effondrée.
Du fait de la présence des banques centrales et de l’excès de liquidité sur les marchés.
Par exemple sur l’euro/dollar.
Volatilité au plus bas depuis 1999.
A un an, à peine au-dessus de 5%.
On était à 20 % il y a 10 ans.
Another world.
Ce n’est pas encore tout à fait la fin de l’année.
Mais on commence à avoir les premières prévisions pour 2020.
Bill Gross.
L’ex-gérant vedette de PIMCO, le pape des « bonds » (les obligations).
Selon lui, les actions américaines baisseront de 0 à 10%.
Et le taux de référence, l’emprunt d’état à 10 ans, sera à 1.75% fin 2020 (proche des niveaux actuels).
La fin de l’effet favorable de la baisse des impôts et des 3 baisses des taux.
Next ?
13 militaires de la force Barkhane sont morts au Mali.
SILICON VALLEY ADJUSTS TO NEWREALITY AS $100 BILLION EVAPORATES
"Once Silicon Valley’s highest-flying darlings, companies from WeWork to Uber have collectively lost about $100 billion in value this year, prompting some startup executives to talk up profitability over growth".
Que l'on traduit par :
"La Silicon valley s'adapte à la nouvelle réalité alors que 100 milliards de dollars se sont évaporés.
Les ex-fusées préférées de la Silicon Valley, des entreprises tels que WeWork et Uber, ont perdu conjointement environ 100 milliards de dollars de valorisation cette année, incitant désormais certains dirigeants de start-ups à parler davantage de leur rentabilité plutôt que de leur croissance."
Depuis le temps qu'on le dit...
4.8 milliards de $.
Nouvelle valorisation record.
Pour le club de Manchester City.
Le fonds Américain SilverLake prend 10% du capital sur la base de cette valorisation.
Le club appartient à un groupe d'Abou Dabi.
L'Arabie Saoudite continue à tordre quelques bras pour réussir l'introduction de sa compagnie pétrolière Aramco: elle a "convaincu" Abou Dabi d'investir 1.5 milliard $ et le Koweït d'investir 1 milliard, ce n'est plus une introduction en bourse, c'est du racket.
L'ONU.
La température.
On est très loin des objectifs de l'Accord de Paris.
La température va augmenter de 3.2° sur la planète si on n'agit pas.
Il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre diminuent de 7.6% entre 2020 et 2030 pour revenir à la hausse prévue dans l'accord de 1.5°.
Or les émissions augmentent de 1.5% par an.
On est mal, on est mal.
On s'achemine vers une année record pour la collecte de SCPI.
Selon l'ASPIM (Association française des Sociétés de Placement Immobilier) et l'IEIF (Institut de l'épargne immobilière et foncière), la collecte de SCPI s'est élevée à 6.1 milliards d'euros sur les 9 premiers mois de l'année.
On est donc déjà au-dessus des 5 milliards d'euros de collecte sur les 12 mois de 2018... mais aussi des 6 milliards collectés en 2017, qui était le précédent record.
On aura donc un record de collecte en 2019.
L'engouement pour les SCPI n'a rien d'étonnant : ces véhicules permettent d'investir en immobilier sans souci de gestion et pour une mise de départ qui peut être faible. Ils peuvent être achetés à crédit, et les taux d'emprunt sont actuellement très bas, ce qui favorise l'investissement immobilier. Les rendements des placements sans risques sont en baisse chaque année tandis que ceux des SCPI se maintiennent au-dessus des 4% en moyenne. Enfin, il est parfois possible de limiter la fiscalité : certaines SCPI sont disponibles en unités de compte dans des contrats d'assurance-vie, tandis que d'autres investissent dans l'immobilier à l'étranger ce qui réduit l'impôt sur les revenus à payer (notamment pas de prélèvements sociaux de 17.2%).
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Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en hausse de 0.08 % à 5 929 points, tempéré par l'absence d'avancées concrètes dans les discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine. On peut noter tout de même qu’il s’agit du meilleur niveau de clôture de l'indice parisien depuis plus de 5 ans.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont progressé de respectivement 0.20 % et 0.18 %, faisant fi de la dégradation inattendue de la confiance du consommateur US pour le 4ème mois consécutif et du recul des ventes de logements neufs en octobre.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.28 %. Les investisseurs ont été enthousiasmés par la perspective d'un nouveau plan de relance au Japon, dont le montant pourrait atteindre 10.000 milliards de yens (91,6 milliards d'euros) selon un haut responsable du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir.
Le CAC 40 est attendu en hausse cette matinée dans le sillage de Wall Street et de la plupart des grandes places asiatiques.
Le Brent se négocie à 64.17 $ le baril contre 63.64 $ hier à la même heure. L'once d'Or est à 1 458.50 $ contre 1455.10 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1005 contre 1.1017 hier dans la matinée.
La Banque Centrale Européenne va étudier la possibilité de lancer sa propre monnaie virtuelle; Bruno Le Maire veut un taux minimum d'imposition mondial de 12.5%, c'est une bonne idée mais elle ne passera jamais; Audi va virer 9500 personnes en Allemagne; L'ancienne agent artistique de Laeticia Hallyday déclare: "Laeticia s'est durcie après la mort de Johnny"; Xerox lance une OPA hostile sur HP, les photocopieurs contre les PC et les imprimantes, à l'ancienne...; Facebook va perdre 1.3% de ses amis en France en 2019, Instagram (+10.7%) et Snapchat (+17.8%) continuent de progresser (eMarketer); La surenchère du jour:
Hugo Clément, animateur de « Sur le front » sur France 2, et « fervent défenseur de la cause écologique » aimerait « vivre dans une grande maison (cool), au bord de la mer (moi aussi), avec un grand jardin (toujours ok), avec un potager (why not…) et des animaux… sauvés des abattoirs ». Je sais, je ne comprends rien, c’est générationnel, "OK boomer"...