Jeudi 27 février

La panique continue.
L'épidémie continue à se répandre.
Ses effets sur l'économie deviennent de plus en plus sensibles.
Et les marchés continuent à paniquer.

LE VIRUS OU LA RÉACTION AU VIRUS

Le Wall Street Journal met en lumière un point important : ce n'est pas tant l'épidémie elle-même qui, bien que dramatique, touche un nombre limité de personnes, que la réaction à l'épidémie qui provoque une situation sans précédent.
Pour un peu plus de 2 600 morts, beaucoup de pays se barricadent.
Même si, officiellement, la propagation du virus en Chine ralentit, le pays, qui est "l'usine du monde", mais également un immense réservoir de touristes, reste presque totalement fermé.

RÉACTION OU SURRÉACTION ?

Aucun gouvernement ne veut être accusé de ne pas avoir pris suffisamment de précautions.
Et tous les gouvernements réagissent.
Et même, peut-être, surréagissent.
Et c'est cette potentielle surréaction qui fragilise l'économie mondiale.

MIROIR DE NOS PEINES

Ce qui est intéressant c'est ce que révèle la réaction au virus de l'environnement dans lequel on est.
On réagit au virus comme on a tendance à réagir géopolitiquement et économiquement en ce moment : en fermant les frontières plutôt qu'en coopérant.
Un signe intéressant d'un retour du protectionnisme et d'une certaine forme de nationalisme.

LES CONSÉQUENCES

Tous les chiffres, même les plus fantaisistes, circulent sur l'impact du (de la réaction au) virus sur l'économie.
En fait personne ne sait.
On sait que l'économie chinoise est à l'arrêt encore.
On sait que le commerce mondial ralentit.
Mais tout va dépendre de la durée de l'épidémie.
Si tout s'arrête fin mars, cela n'aura coûté que 0.1% ou 0.2% de croissance.
Si ça continue, nobody knows.

CE QU'ON SAIT

C'est que les entreprises, pour beaucoup largement dépendantes de la Chine, commencent à souffrir.
Si elles vendent des produits en Chine, on pense par exemple aux constructeurs automobiles.
Et si elles se fournissent en Chine : les stocks diminuent et elles commenceront à avoir des problèmes à la fin du mois de mars.

LA FRANCE ET LES ÉTATS-UNIS...

...sont touchés à leur tour.
2e mort en France : après la mort d'un touriste chinois de 80 ans, c'est au tour d'un enseignant français de 60 ans qui n'a jamais été en contact avec une zone à risque.
Aux États-Unis, Trump a essayé de rassurer et il a chargé son vice-président Mike Pence de mener la guerre contre le virus.

LES (PETITS) BÉNÉFICES DU JOUR

L’euro grimpe par rapport au dollar depuis quelques jours, du fait du coronavirus qui pèse sur les rendements obligataires américains et donc sur le billet vert.
Depuis notre conseil d’achat dans le morning zapping du 19 février, l’eurodollar est passé de 1.0804 à 1.0920.
Notre position affiche un gain de 7.14%
Pour rappel, notre anticipation était qu’avec la faiblesse de l’euro face au dollar, sous les 1.08 $, Donald Trump allait accuser les Européens de faire du dumping de leur monnaie. Une telle annonce, probablement sur twitter, aurait eu pour conséquence de faire rebondir fortement la monnaie unique face au billet vert. Mais alors que l’euro est remonté au-dessus de 1.09, un tel scénario nous semble désormais moins probable. Nous préférons donc prendre les gains sur le turbo best call EUR/USD 3B14Z (DE000CJ5E9Z0), et éventuellement retourner dessus si l’euro retourne à 1.08 pour jouer à nouveau le scénario d’un tweet du président américain.
Vous voulez bénéficier de nos prochains conseils de trading ? Testez notre service de conseil boursier pendant un mois, satisfait ou remboursé !

CONTRE COURANT

On a l'impression que Peugeot vit sur une autre planète.
Alors que les ventes automobiles baissent partout, que l'industrie est en crise, PSA annonce des profits record.
3.2 milliards d'€.
Et Tavares va jouer au Père Noël en distribuant une prime de 4 000 € aux employés.
Peugeot fait partie des valeurs conseillées à nos abonnés dans "notre portefeuille sportif"

LES QUADRAS ET LES QUINQUAS ONT AUSSI LEUR SOIRÉE

Nous organisons jeudi prochain à notre agence parisienne (75008), une soirée exceptionnelle sur les enjeux patrimoniaux des quadras et quinquas : c'est à partir de 40 ans que tout se joue, patrimonialement parlant. Vous n'avez pourtant pas chômé les 10 dernières années, mais votre épargne ne gonfle pas aussi vite que vous le voudriez : les frais sur les versements, la fiscalité, les travaux et le crédit sur la RP, sans oublier la maison de retraite de la belle-mère, et quand même quelques vacances par-ci par-là pour se faire plaisir.
Vous êtes dans cette situation ? Venez à notre soirée du 5 mars, rencontrer nos conseillers en gestion de patrimoine et assister à une présentation sur vos enjeux patrimoniaux. Nous vous dirons ce qu'il faut faire avec votre crédit résidence principale. Nous étudierons les pistes pour commencer à épargner pour la retraite et nous ferons le tour des placements permettant d'accroître au mieux son patrimoine, tout en limitant la facture fiscale.
Inscrivez-vous à la soirée du 5 mars sur les enjeux patrimoniaux des quadras et des quinquagénaires

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Le CAC 40 a terminé, in extremis, la séance d’hier en hausse de 0.09 % à 5 684 points. Le sell-off généré par les craintes concernant le coronavirus aura donc effacé le bénéfice accumulé sur l’indice depuis octobre 2019.
Outre-Atlantique, Wall Street a terminé la séance en ordre dispersé. Le Dow Jones a perdu 0.46 % et le Nasdaq a grapillé 0.17 %. Les indices n’ont pas trouvé de direction après leurs dégringolades en début de semaine dans un marché toujours perturbé par la propagation du coronavirus.
Ce matin, le Nikkei a fini en baisse de 2.13 %, enregistrant sa quatrième séance dans le rouge.
Le CAC 40 est attendu cette matinée, lui aussi, en recule. Les investisseurs seront particulièrement vigilants à la publication d’une nouvelle estimation de la croissance du PIB des États-Unis en début d'après-midi.
Le Brent se négocie à 52.83 $ le baril contre 54.57 $ hier à la même heure. L'once d'Or est à 1 641 $ contre 1 644 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.0915 contre 1.0875 hier dans la matinée.

ON S'EN FOUT ?

41% des Français sont encore indécis sur leur vote aux municipales (Odoxa); Débat le 4 mars entre les candidats à la Mairie de Paris sur LCI; Baron Noir a fait un carton d'audience en direct et en replay; Les Français boivent 51 litres de vin par an (Challenges), on n'a pas encore croisé les chiffres de ceux qui boivent du vin et de ceux qui ne changent pas de slip ( voir la newsletter d'hier); Laurent Nunez est le favori en cas de départ de Castaner (le pire d'entre nous) lors d'un prochain remaniement; Selon une étude publiée par le Parisien, il faut réserver ses vols le mardi pour avoir le meilleur tarif et éviter absolument les samedis et dimanches; L'OL a battu la Juventus de Turin de Ronaldo en 8e de finale de la Ligue des Champions, match retour 17 mars; J'en ai marre de la pluie.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

A découvrir également

  • visuel-morning
    Viser 10%* par an, c’est encore possible ?
    21/11/2024
  • visuel-morning
    Le Top / Flop des valeurs de la semaine par Euroland Corporate
    21/11/2024
  • visuel-morning
    L'assurance-vie garde ses avantages avant 70 ans !
    24/10/2024
  • visuel-morning
    Les « parts sponsors » : la solution pour diversifier votre patrimoine immobilier à moindre coût
    30/10/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt