Après la victoire de Biden sur Sanders aux Primaires démocrates, on pensait que l’Amérique n’était pas prête pour le socialisme.
Mais face à la crise du Covid-19 et pour attirer les électeurs plus radicaux, Biden durcit son programme.
Par Gauthier MAES
Responsable media
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Face à un Trump président « de Wall Street et des milliardaires », les Démocrates ont proposé pendant longtemps une stratégie dérivant fortement à gauche.
De Warren à Sanders en passant par Alexandria Ocasio-Cortez, de nombreux candidats à la Primaire démocrate ont basé leur programme sur la taxation des riches.
Et c’est Bernie Sanders qui avait tiré son épingle du jeu pour représenter l’aile très à gauche du parti.
Un candidat qui proposait de taxer les riches à hauteur de 60%, ça peut paraître banal en France, mais c’est une vraie révolution au pays des milliardaires.
Surtout quand ce candidat était en tête des primaires après quelques semaines et avant le comeback du centriste Joe Biden qui a bénéficié de son côté rassembleur qui lui donnait plus de chances de battre Trump.
Mais face à la crise qui a entrainé la pire récession qu’ait connue le pays, Biden a glissé à gauche.
Il a notamment repris de nombreuses mesures du programme de Sanders : hausse des impôts, hausse des revenus du capital, hausse du salaire minimal, hausse des cotisations sociales sur les hauts revenus, financement des études pour les familles aux revenus modestes, etc.
Avec ces mesures, Biden s’attaquerait clairement aux « riches ».
Mais on ne parle pas des mêmes riches qu’en France…
Il y a un gouffre entre les « riches » aux yeux des Américains, et les « zézés » aux yeux des Français.
En France, on est riche et donc ciblé par les dernières hausses d'impôt quand on gagne plus de 4 000 € par mois.
Aux États-Unis, les propositions tournaient plutôt autour de 300 000 ou 400 000 $ par an. C’est 8 fois plus.
Aux États-Unis, jusqu'à 11 millions de $, vous pouvez transmettre sans droit de succession. En France, c'est 100 000 €...
Malgré tout, on sent quand même que le changement de mentalité débuté il y a près d’une décennie se poursuit aux États-Unis. On parle de plus en plus de taxation de riche, d’aide aux plus démunis, de soin pour tous, du « travailler moins pour gagner moins mais vivre mieux ».
L’Amérique « s’européanise. » On peut même dire qu’« elle se francise ». Pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour son économie et son emploi.
Alors que le régulateur bancaire chinois a alerté sur les difficultés du secteur, la Banque de Chine a annoncé une injection de 700 milliards de yuans (85 milliards d'euros) pour sa facilité de crédit sur un an.
Contre 550 milliards sur le lot précédent.
Les grandes banques publiques ont vu leurs profits chuter de près de 28% au deuxième trimestre.
Et avec les prêts qu’elles ont été forcées d’accorder pendant la pandémie, elles détiendraient 3,4 milliards de yuans (413 millions d’euros) de créances douteuses.
Les États-Unis ont annoncé durcir leurs sanctions contre le géant des télécoms Huawei.
Celles-ci ont ainsi été étendues à 38 filiales du groupe chinois.
Objectif : fermer à Huawei toutes les rampes d’accès aux technologies américaines.
Et il n'y a plus aucune discussion entre les États-Unis et la Chine, comme on en parlait hier.
Attaqué par le duo Amber Capital - Vivendi, premiers actionnaires du groupe, Arnaud Lagardère riposte.
Grâce entre autres au soutien du milliardaire Bernard Arnault, le gérant du groupe a obtenu la reconduction pour 4 ans de son mandat par le conseil de surveillance, devançant ainsi l'échéance qui était prévue en mars 2021.
La semaine dernière, Vivendi et Amber Capital s'étaient entendus pour convoquer une AG dans le but de renouveler le conseil de surveillance et menacer le renouvellement d'Arnaud Lagardère.
La réponse ne s'est pas faite attendre...
La cryptomonnaie Ethereum Classic a subi deux attaques en moins d’une semaine, le 31 juillet et le 6 aout.
La devise aurait perdu l'équivalent de 5,6 millions de dollars.
L’escroquerie, montée par de fins connaisseurs du système, met à mal la confiance des investisseurs sur la sécurisation des cryptomonnaies et le modèle de l’infaillible blockchain.
Faut-il investir en cryptomonnaies ? Marc Fiorentino donnait son avis l’an dernier ici.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Dans une séance sans indicateur économique de premier plan et/ou de résultat d’entreprise pouvant impacter la tendance, le CAC 40 a gagné 0,18 % hier à 4 971 points.
Une séance allégée dans un contexte de vacances estivales en somme.
Outre-Atlantique, le Dow Jones a perdu 0,31 % et le Nasdaq a pris 1 %, atteignant un nouveau record grâce aux grands noms de la technologie. Par exemple, le géant du commerce en ligne Amazon a progressé de 1,09%, potentiellement dynamisé par l’annonce du Président Trump de sanctionner son concurrent chinois Alibaba.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 0,2 %.
Le CAC 40 est, lui aussi, attendu en légère contraction ce matin.
Le Brent se négocie à 45,18 $
L'once d'Or se négocie à 1 999 $.
L'euro/dollar est à 1,189.
Donald Trump ouvre des territoires protégés de l’Alaska à l’exploration pétrolière; Ryanair réduit de 20% ses vols en septembre et octobre en raison d'une moindre demande ; La Thaïlande enregistre au deuxième trimestre une baisse de 12% de son PIB (pas trop mal pour un pays centré sur le tourisme et les exportations) ; On a retrouvé la trace de l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos aux Émirats arabes unis ; En 2019, le nombre de féminicides a augmenté de 21 % en France; Avec 54,4°C dans la Vallée de la Mort, le record mondial de chaleur a été battu ; Les organisations étudiantes s’inquiètent de la hausse du coût de la rentrée universitaire ; En Afrique du Sud, les manchots sont menacés par le soutage des bateaux en mer ; En Ardèche, une pétition réclame « justice » après la mort du coq Marcel tué d’un coup de feu par un voisin exaspéré par ses chants.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU