Vendredi 05 novembre

Lafarge subit des prises de bénéfices après avoir engranger plus de 7% sur la semaine ; Le titre décroche de 2.307%, à 44.31 euros à l’occasion de la publication de résultats mitigés.

Le cimentier a dévoilé au titre du troisième trimestre 2010 un résultat net part du Groupe en baisse de 8% mais supérieur au consensus à 372 millions d'euros contre 357 M€, anticipé. Le résultat opérationnel courant déçoit un peu puisqu’il ressort en baisse de 2% à 839 millions d'euros et sous le consensus qui visait 873 M€. Le groupe justifie cette contre performance par la hausse du coût des facteurs de production et la contraction des volumes. Il faut savoir que le secteur de la construction subit un redressement plus lent que prévu des volumes qui interviendra au mieux en 2012.

Après avoir revu à la baisse ses prévisions, le groupe campe sur ses positions et envisage une croissance globale de ses marchés. La demande de ciment devrait croître entre -1 et +3 % en 2010 par rapport à 2009, contre une croissance de 0 à 5% estimée jusque là. Ses comparables européens tels que Holcim, ont fait également preuve de prudence et ont revu en baisse leur prévision annuelle pour le marché du ciment. Le mexicain Cemex en revanche est l’un des rares grands cimentiers à estimer que le climat économique s'est stabilisé.

Sur 2011, Lafarge reste prudent sur la tendance des marchés matures mais devrait résister mieux que ses concurrents à la conjoncture difficile, grâce au poids significatif des pays émergents dans son chiffre d'affaires avec près de la moitié réalisé au Moyen-Orient, Europe Centrale et de l'Est, Afrique et Asie

La société a également fait part d'une progression du chiffre d'affaires de 6% sur le trimestre, à 4 498 millions d'euros, sous l'effet de la stabilisation de la baisse des volumes et d'effets de change favorables. Le chiffre d’affaire ressort en ligne avec les attentes des analystes qui anticipaient en moyenne 4,5 Mds€ de CA sur la période

Enfin, la dette de Lafarge, principal point noir de la valeur était de 14,7 milliards d'euros au 30 septembre, contre 15.16 milliards au S1. Au final, 300 millions d'économies structurelles ont été réalisé depuis le début de l’année dont 50 millions au titre du troisième trimestre. On sait que le poids de la dette nette reste une préoccupation majeure qui pèse sur la valeur en Bourse. Le groupe doit impérativement réaliser des économies s’il ne veut pas que sa notation soit dégradée en junk bond par les agences de notation. Le groupe en a pris conscience et table sur un objectif de plus de 200 millions d’économies sur l'année.

Nous maintenons notre opinion acheter sur le dossier dans la mesure où nous considérons que la valorisation de la société continue d’offrir un bon point d’entrée, notre objectif de cours se situant à 53 euros.

A découvrir également

  • visuel-morning
    Placements : la stratégie gagnante sur le long terme
    18/07/2025
  • visuel-morning
    La question Corporate par Euroland Corporate
    22/07/2025
  • visuel-morning
    Divorce, mariage, décès… N'oubliez pas de le déclarer aux impôts !
    24/04/2025
  • visuel-morning
    La SCPI Sofidynamic fait ses premiers pas à l’international
    02/05/2025
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt