Les dettes souveraines inquiètent et entretiennent la nervosité sur le marché, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.
Situation potentiellement explosive aux Etats-Unis
Les négociations entre républicains et démocrates sont au point mort pour relever le plafond de la dette actuellement à 14 300 milliards. Pourtant, les américains sont familiers de cet exercice, ca ne serait que la 95ème fois qu’on relève le plafond de la dette himalayenne, mais rien n’y fait. Obama a beau jouer au maitre d’école en tapant du poing sur la table pour fustiger l'attitude des républicains dans le débat sur la dette qui les conduirait à une impasse "dangereuse « , aucun décision n’a été prise dans ce sens.
Même Le FMI a pris part au débat…
…soulignant l’urgence à la fois de relever le plafond de la dette mais également de définir les détails d’un plan global de consolidation sous peine d’une perte dangereuse de crédibilité, d’autant plus que le temps joue contre eux car à partir du 2 aout, dans exactement une semaine, les Etats-Unis seront en défaut de payement.
Pourquoi est-si difficile de parvenir à un consensus sur le relèvement du plafond ?
Le désaccord persistant sur le plafond de la dette sert de prétexte pour évaluer les rapports de force politiques entre les deux camps, à un an d’une échéance cruciale, les élections présidentielles.
L‘aversion au risque monte d’un cran hier sur les marchés financiers,
Chute du billet vert, au plus bas depuis le 17 mars contre la moyenne nippone, en dessous des 78 yens. Un affaiblissement du dollar, qui a également enfoncé un plancher contre le franc suisse, traduit la fébrilité et une nervosité grandissante des investisseurs.
48H pour s’apercevoir que le risque d’une contagion n’était pas dissipé.
L’accalmie des marchés grâce au plan de sauvetage grecque aura été de courte durée. Hier, l’Italie était malmenée sur le marché obligataire avec un taux à 10 ans qui s’est dangereusement rapprocher de la barre des 6%, seuil à partir duquel la maitrise de la dette est mise à rude épreuve. L’Espagne était également dans le collimateur des marchés, avec des taux obligataires sous pression alors que parallèlement l’ensemble du secteur bancaire européen a été fortement chahuté en bourse. -8.3% pour Intesa sanpoalo à Milan, -7.1% pour Uncredit, -5.5% pour Crédit Agricole pour ne citer qu’elles.
Tensions et de nervosité du coté de la zone euro
l’assurance vie, boudé par les Français.
Incertitude fiscale, concurrence du livret A et autres produits bancaire, crise grecque, ont fait chuté la collecte nette de 11% sur le premier semestre, pour s’inscrire à 69 milliards d’euros. Résultat, Les épargnant versent moins et retirent plus.
Apple m’a tué