Quel revirement de situation !
Il y a 3 mois, Mario Draghi démissionnait, suite à l’échec de sa coalition. Et on promettait l’enfer à l’économie italienne, frappée en plus de plein fouet par la crise énergétique.
Il y a 1 mois, tout le monde craignait que la victoire du parti d’extrême droite de Giorgia Meloni ne provoque une crise de la dette italienne, et une nouvelle crise de la zone euro.
Aujourd’hui, l’Italie fait figure d’élève modèle, et de locomotive de la croissance (plutôt résistance) européenne.
L’ancien patron de la Banque centrale européenne était une véritable star en Italie, et en Europe.
Déjà parce qu’il avait sauvé la zone euro en 2012, avec sa phrase célèbre « whatever it takes ».
Surtout parce qu’en 2021, il prenait la tête d’un gouvernement d’union nationale et mettait fin, croyait-on, à plus de 10 ans d’instabilité politique et de montée des partis extrémistes.
Mais malgré plusieurs réformes, la coalition s’est enlisée, Draghi a demandé un vote de confiance qu’il a perdu, et il a dû démissionner.
Ce que de nombreux observateurs craignaient avant l’arrivée de Draghi, et après son départ, s’est donc produit : le parti d’extrême droite « Brothers of Italy » a remporté les élections, à la tête d’une coalition de droite.
Giorgia Meloni est devenue Présidente du conseil (équivalent de Premier ministre), à la tête du gouvernement le plus à droite depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le lendemain de l’élection, le 27 septembre, le taux des emprunts d’État italiens à 10 ans culminait au-dessus de 4,6%, contre 2,75% pour la France et 2,23% pour l’Allemagne (soit un spread de 2,37 points).
Le début d’une crise de la dette italienne et de la zone euro, anticipaient de nombreux observateurs (enfin, pas nous, comme nous vous l’expliquions ici)
Les chiffres du PIB italien au troisième trimestre ont été publiés hier, et c’est une sacrée surprise.
Malgré sa dépendance au gaz russe, l’économie italienne a grimpé de 0,5% entre juillet et septembre.
Sur l'année, la croissance devrait atteindre 3,5 % environ, une performance supérieure à celle de ses voisins, et notamment la France (2,7%) et l’Allemagne (1,5%).
La belle saison touristique, mais aussi les plans d’aide mis en place par Draghi pour soutenir les ménages le plus fragiles et les entreprises les plus énergivores, ont permis cette belle résistance italienne.
Mais attention, car l’hiver risque d’être difficile de l’autre côté des Alpes, du fait de la dépendance au gaz russe, même si Draghi avait commencé à diversifier ses achats notamment avec du gaz algérien.
...c’est le calme relatif sur les taux italiens.
Le 10 ans italien est aujourd’hui à 4,05%. Et surtout le spread avec l’Allemagne s’est réduit à 1,90 point.
Il faut dire que la BCE dispose de montants illimités pour éviter la fragmentation au sein de la zone Euro.
Il faut dire aussi que Giorgia Meloni fait tout pour satisfaire l’Europe et toucher sa part massive du fonds de relance.
Montrant un visage "modéré", nommant plusieurs ministres pro-européens à des postes importants (notamment Économie et Finances), "oubliant" (pour le moment ?) certaines promesses de campagnes pour s’éviter les foudres de l’Europe, et des marchés, et un destin à la Liz Truss.
Le bon élève de la zone euro. Qui l’eut cru…
QUOI DE NEUF ?
Un titre dont on se passerait bien…
La France garde la pression fiscale la plus forte de la zone euro.
Le taux de prélèvements obligatoires s'est établi à 47 % du PIB en 2021 dans l'Hexagone.
Un taux en hausse de plus de 1 point, mais cette hausse est due principalement au rebond de la croissance en 2021, qui a provoqué une hausse des impôts progressifs.
Notons aussi, du côté des bonnes nouvelles, que l’écart avec les autres pays de la zone euro diminue, du fait de la baisse des impôts de production.
…fiscale, vous avez de nombreuses solutions.
Vous avez par exemple le Plan d’Épargne Retraite, qui permet de se construire un revenu complémentaire pour la retraite avec un avantage fiscal : les versements sont déductibles de vos revenus imposables, dans certaines limites. Ces versements vont ensuite fructifier selon le profil que vous choisissez : 100% fonds euros garanti, prudent, équilibré, dynamique, etc.
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Si préparer votre retraite n’est pas votre objectif principal, car trop lointaine, et que vous souhaitez un blocage des fonds le plus court possible, vous pouvez vous intéresser au FCPI Dividendes Plus n°10.
Il s’agit d’un fonds investi dans des PME innovantes, donc avec un risque de perte en capital, mais aussi un espoir de rendement important, en plus de la réduction d’impôt de 25% de votre investissement (dans certaines limites).
La gamme FCPI Dividendes Plus se caractérise en plus par la durée de blocage la plus courte du marché, 5 ans et demi, les frais les plus bas (pas de frais d’entrée notamment), et un vrai espoir de performance*, si on se base sur les 5 premiers millésimes de la série Dividendes Plus (un seul fonds ressorti perdant de 2,72%, entre +4% et +48% pour les autres).
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…go on.
Elon Musk est en train de tout chambouler chez Twitter.
Depuis qu’il a pris les commandes, il y a moins d’une semaine, le patron de Tesla a dissous le conseil d'administration, évincé plusieurs hauts responsables, dont l'ex-directeur général Parag Agrawal, et lancé plusieurs chantiers d'envergure, comme la refonte du système d'abonnement et de vérification des comptes.
Objectif : augmenter le prix de l’abonnement de 5 à 20 €.
Les ingénieurs concernés sont censés travailler sans relâche pour transformer l'option d'ici le 7 novembre, et ont été informés que leur emploi était en jeu.
Du musk dans le texte…
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Quand la banque vous plombe à votre mort.
Mourir coûte cher. Et il n'est nullement question des droits de succession que l'Etat ponctionne sur 10 à 15% des patrimoines au moment du décès. Car les banques, elles, prélèvent des « frais de traitement » pour gérer l'extinction des comptes : elles facturent en moyenne 216 euros une « petite » succession de 15 000 euros. Une moyenne qui baisse de 4%, selon les calculs de MoneyVox, ce qui est loin d'être à la hauteur des attentes de Bercy...."
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Un mot : comeback
Une question : la France est-elle isolée au sein de l'Europe ?
Un chiffre : 0.75% de hausse des taux par la BCE
Où vont les marchés?
La question d'argent : les rallyes de fin d'année existent-ils?
Le Top 3 des gérants
Les actions à acheter ou à vendre.
Avec nos Jedis de l'économie et de la finance: Léa Dunand-Chatellet de DNCA Finance, Jérôme Fauvel de Française AM, Michel Ruimy de Lévy Capital Partners et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
À ne pas manquer.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Octobre a été le deuxième meilleur mois de l’année pour le CAC40, frôlant de peu le précédent record de juillet (+8,87%). Ce matin, l’indice français ouvre une nouvelle fois en hausse (+0,46% à 6 357 points) à quelques minutes de la publication des derniers indices PMI manufacturiers. Comme toujours, ils estimeront le niveau d’activité des industries européennes. Les chiffres de la France, l’Allemagne, l’Italie et la zone euro sont attendus en forte baisse par rapport à septembre. Le grand rendez-vous de ce mercredi aura toutefois lieu à 19h, avec le relèvement des taux américains. Sans surprise, la Fed devrait rehausser son taux directeur de 75 points de base pour la quatrième fois consécutive. Son président Jerome Powell tiendra son habituelle conférence de presse à partir de 19h30, les investisseurs en attendent des indices sur le calendrier et l’ampleur des prochaines hausses de taux.
La Bourse de Tokyo clôture en petite baisse (-0,06% à 27 663 points).
Le baril de pétrole Brent s'échange à 95,4 $ (+0,68%).
L'once d'or se négocie à 1 652,1 $ (+1,18%).
L'euro/dollar évolue à 0,988 $ (+0,09%).
Le mois d’octobre 2022 fut le plus chaud jamais enregistré en France ; Bolsonaro a pris la parole pour la première fois après sa défaite, sans la reconnaitre, mais en appelant au calme et en promettant de respecter la constitution ; La moitié des Français se rendent toujours au cimetière à la Toussaint ; La Corée du Nord a tiré une dizaine de missiles, dont un tombé « près des eaux » de la Corée du Sud qui dénonce une invasion ; Airbnb affiche les profits trimestriels les plus élevés de son histoire, dopés par la reprise des déplacements avec la fin des restrictions liées au Covid ; Selon les résultats non définitifs, les élections législatives israéliennes ont été remportées, une nouvelle fois, par Benjamin Netanyahou, mais qui devrait cette fois-ci pouvoir constituer une coalition homogène… avec l’extrême droite ; Cinq lions d'Afrique se sont échappés de leur enclos au zoo Taronga de Sydney ce matin, avant l’ouverture, ils ont été retrouvés et ramenés quelques minutes plus tard ; Les Français sont majoritairement favorables à une loi permettant d'être enterré avec son chien ou son chat.
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Vous devez prendre connaissance des facteurs de risques de ce fonds d’investissement décrits à la rubrique « profil de risque et de rendement » du Règlement. La réduction d'impôt accordée est plafonnée à 3 000 € pour une personne seule ou 6 000 € pour un couple. En contrepartie, votre argent est bloqué pendant une durée maximale de six années, soit jusqu’au 31 décembre 2028 au plus tard. Le fonds commun de placement dans l’innovation, catégorie de fonds commun de placement à risques, est principalement investi dans des entreprises innovantes qui présentent des risques particuliers ; c’est pourquoi votre investissement n’est pas garanti et présente un risque de perte en capital.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU