On se demande finalement comment les indices boursiers résistent aussi bien. Entre les taux Espagnols qui se rapprochent des 7%, l'Italie qui dérape et la Grèce qui peut exploser dimanche, les investisseurs auraient de quoi paniquer. Mais ils ont fait preuve d'une certaine sérénité hier, sauf sur les taux...
Les marchés poussent les taux Espagnols vers les 7%. Le taux auquel les pays en difficulté ont demandé une aide à l'Europe. On a l'impression que les investisseurs veulent que l'Espagne se mette sous tutelle Européenne, totalement, et pas simplement pour ses banques. Quelle pression!
a prononcé la phrase qu'il ne fallait pas: "L'Italie n'a pas besoin d'aide et elle ne fera pas appel à l'Europe". C'est la même phrase qu'avaient prononcée les Grecs, les Irlandais, les Portugais et les Espagnols. Et les taux Italiens sont passés au dessus de 6%. Le jeu de dominos continue.
Pour la première fois, la hausse des taux des pays européens en difficulté n'a pas profité à l'Allemagne. Pour une fois, les taux allemands ont AUGMENTE et non baissé quand les taux Italiens et Espagnols ont monté. L'Allemagne a perdu hier son immunité sur les taux d'intérêt. Les investisseurs vont chercher refuge à l'extérieur de la zone euro maintenant. Cela va peut être convaincre les Allemands qu'il faut bouger....
est en une du Parisien: Y'aura t'il du soleil cet été? Finalement, c'est la seule question importante.
Le "miracle" Français est terminé. Les taux d'intérêt Français avaient baissé après les élections de façon étonnante et incompréhensible. On avait même atteint un record historique à 2.05% il y a deux semaines. On assiste à grande vitesse à un retour à la normale pour un pays qui ne fait aucun effort de réduction de ses dépenses, les taux ont dérapé et ils ont dépassé les 2.70%. Et ce n'est pas terminé. L'état de grâce est terminé. Des taux normaux pour un président normal avec une compagne anormale.
L'Europe accélère sa réflexion pour la mise en place d'une union bancaire Européenne afin d'endiguer les difficultés des banques Européennes. Il va falloir faire vite, très vite...
C'est le message qu'a envoyé le FMI hier au Japon qui continue à faire le malin alors qu'il a une dette supérieure à 200% des son PIB Il faut dire que ses taux de refinancement sont largement inférieurs à 1% du fait de l'épargne Japonaise mais ce n'est pas une raison, dit le FMI, pour ne pas se bouger un peu. Le FMI veut que le Japon triple sa TVA à 15%.
La Hong Kong dollar est toujours corrélé, "pegged", au dollar américain. L'ancien patron de la Banque Centrale suggère qu'il soit maintenant attaché au yuan. Logique...
Entre l'Iran et les Etats du Golfe menés par l'Arabie Saoudite. L'Arabie Saoudite veut relever les quotas de production, l'Iran refuse. Il faut dire que les prix du pétrole ont sensiblement baissé depuis quelques semaines.
C'est parti pour les mandataires sociaux des entreprises publiques. Un salaire plafonné à 20 fois la moyenne des plus bas salaires des entreprises publiques. Mauvaise nouvelle pour Henri Proglio qui a un salaire de 1,170,000 euros et qui va gagner moins que son directeur Financier...
d'un groupe d'experts, comprenant, entre autres économistes, un membre du Centre de Recherche en Economie et en Statistiques. Une augmentation de 1% du SMIC détruirait de 15,000 à 20,000 postes... Un petit choc pour la pensée unique...
dans les portefeuilles des professionnels mondiaux de la gestion est au plus haut depuis 2008 reflétant la crainte vis à vis des actifs à risque et des actions en particulier qui sont sous pondérées.
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU