L’Espagne s’obstine à repousser une demande d’aide financière auprès de ses partenaires européens car cela revient à accepter une mise sous tutelle, avec à la clef des reformes douloureuses, notamment l’allongement du départ à la retraite. L’Espagne essaye de gagner du temps mais elle n’a pas le choix si elle veut profiter du programme de la BCE qui permet de faire baisser ses couts d’emprunts.
Alors qu’on attend en fin de semaine l’audit bancaire censé évaluer la fragilité du secteur bancaire espagnol, et le projet de finance pour 2013, on apprend que les 3 plus importantes provinces espagnoles ont déjà besoin de 10 milliards d'euros, dont 5 milliards rien que pour la Catalogne, qui pèse un cinquième du PIB.
Le président de la BCE a tenté de convaincre l’orthodoxe Bundesbank que le programme de rachats d’obligations souveraines était dans son propre intérêt en soulignant qu’ en aucun cas la BCE ne finançait les déficits des Etats avec un chèque en blanc et qu’elle continuait de veiller à la stabilité des prix.
La Grèce qui réclame un délai supplémentaire de deux ans pour remplir les objectifs définis par la Troika ne voit toujours pas la lumière au bout du tunnel. Si elle obtient ce délai, il lui faudrait encore 13,5 milliards pour boucler son budget. Mais à demi mot, c’est une nouvelle restructuration qui se profile, mais pas n’importe laquelle. Deux options sont sur la table : Le rallongement des maturités qui porte sur 28 milliards d’obligations, ou alors une restructuration des titres grecs détenus... par la BCE.
Du jamais-vu depuis 13 ans. Le nombre de chômeurs va franchir le seuil critique des 3 millions de demandeurs d’emploi. La France confirme ainsi l’impuissance des politiques depuis maintenant 45 ans à enrayer la spirale du chômage de masse.
L’une des raisons invoquée pour expliquer ce chômage de masse est le cout du travail, jugé trop lourd à supporter pour les PME. Pour relancer une compétitivité en déclin, le gouvernement réfléchit à d’autres pistes pour financer la protection sociale qui repose essentiellement sur les cotisations sociales: TVA, CSG, fiscalité verte... beaucoup de scénarios à l’étude mais les pistes de réformes sont loin de faire l’unanimité.
Alors que la France croule sous les déficits, et que les perspectives de croissance sont moribondes, la France n’a jamais emprunté à des taux aussi bas. : 1,98% en moyenneUn paradoxe, résolu par l’agence de notation S&P. Si la France emprunte aussi bas, c’est grace à la BNS, la banque centrale suisse qui a racheté à tour de bras des obligations souveraines estampillées triple A pour défendre son cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro. Merci la Suisse !
Après l’avoir réclamé à cor et à cri, certains hedge funds se demandent si le QE 3 lancé par la FED ne serait pas celui de trop et si l’avalanche de liquidités déversée par la FED et la BCE permettent vraiment de relancer l ‘économie…
Accusé de déstabiliser les marchés financiers, le trading à haute fréquence qui repose sur des algorithmes où les ordres sont passés à la nanoseconde est dans la ligne de mire des régulateurs. L’Allemagne s’apprête a présenter un projet de loi visant à encadrer cette pratique.
L’AMF trouve que « les marchés financiers sont devenus opaques »
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU