Jeudi 25 août

Épisode 1 : l'Ukraine
Épisode 2 : l'économie
Épisode 3 : l'inflation et les taux d'intérêt
Et aujourd'hui la Bourse.
Et son évolution dans les mois qui viennent.
Difficile d'échapper à l'exercice avant la rentrée.
Un exercice qui devrait être simple si on a les idées claires sur l'Ukraine, l'économie, l'inflation et les taux d'intérêt, mais un exercice qui reste complexe.

LA BOURSE : RÉSUME DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS

Le Covid.
Effondrement de la Bourse en mars/avril 2020.
Puis l'argent magique est annoncé.
Et la Bourse remonte, remonte et continue à remonter.
C'est d'ailleurs à l'annonce du tsunami d'argent magique que nous avons créé un contrat d'assurance vie spécialement pour vous dans lequel nous investissions massivement, à l'époque, sur les marchés d'actions pour jouer le rebond

PUIS

Sortie de Covid.
Et toujours la hausse, la hausse, la hausse.
Une hausse alimentée par l'excès de liquidités à zéro pour cent qui provoque le TINA, There Is No Alternative, il n'y a pas d'alternatives aux actions quand les taux sont à zéro ou négatifs.

ET UNE ANNÉE SPECTACULAIRE EN 2021

Voici les performances des indices en 2021:
- S&P 500 : +27%
- Nasdaq : +23%
- CAC 40 : +29%
- EuroStoxx : +21%

ET LÀ NOUS SOMMES EN JANVIER 2022

Et comme c'est toujours le cas après une année de hausse spectaculaire, le consensus est largement haussier.
Les arbres peuvent monter au ciel et les bulles n'éclatent jamais...
Nous nous interrogeons dès le début de l'année 2022, bien avant l'Ukraine, sur le retour de l'inflation et sur sa conséquence directe sur les taux d'intérêt.
Nous avions notamment indiqué dans cette newsletter, en date du 10 janvier, que nous limitions la part actions au strict minimum dans notre contrat avec gestion sous mandat meilleurtaux Allocation vie
Nous ne sommes pas beaucoup à prôner la prudence au début de l'année, mais beaucoup nous rejoignent quand la guerre en Ukraine arrive.

LA SUITE

Vous la connaissez.
Premier semestre catastrophe avec des chutes d'indices boursiers entre 15% et 20%.
Et, évidemment, tout le monde panique.
Mais nous recommençons à investir sur les actions et en particulier sur les actions technologiques pour jouer le rebond.
Et rebond il y a.

OU EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI ?

Sur l'année 2022:
Le CAC est aujourd'hui en baisse de 10.6% depuis le 1er janvier, après avoir rebondi de 10% par rapport à son niveau le plus bas de 2022 (5 juillet).
S&P : -13% après un rebond de 13.5%
Nasdaq : -20% après un rebond de 17%
EuroStoxx 50 : -14.8% après un rebond de 9%.

ET MAINTENANT ?

Nous sommes bien au milieu du gué.
Forte chute.
Fort rebond qui a effacé la moitié des pertes.
Et doute aujourd'hui des investisseurs face à l'inflation et aux hausses de taux d'intérêt.

NOUS SOMMES OLD SCHOOL

Et quand on est "old school", on se dit qu'avec une guerre en Ukraine, des prix du gaz au sommet à l'approche de l'hiver, des économies au bord de la récession, et des banques centrales qui remontent leurs taux d'intérêt, les marchés ne devraient pas seulement baisser, ils devraient s'effondrer à nouveau et massivement.

SEULEMENT VOILÀ

Même quand on est "old school", on ne peut pas ignorer que les indices boursiers ont principalement évolué en fonction d'un principal critère depuis la crise de 2008, et encore plus depuis le Covid : les liquidités.
On a beau passer des heures et des années à étudier les fondamentaux des entreprises ou la macroéconomie, tout est balayé par les liquidités selon un mécanisme basique : plus il y a de liquidités à taux bas, nuls ou négatifs, plus la Bourse monte, et plus le volume de liquidités reflue avec des taux en hausse, et plus la Bourse baisse.
C'est très très basique, mais très très efficace.

OR AUJOURD'HUI

Les taux remontent et les liquidités refluent.
D'où la chute sur le premier semestre 2022.
Mais nous anticipons à partir de 2023, au plus tard, une baisse progressive de l'inflation et donc une baisse progressive des taux d'intérêt.
Cette baisse ne nous ramènera pas, cependant, aux niveaux d'avant-Covid, ni sur l'inflation, ni sur les taux.

CONCLUSION

Nous restons prudents dans les semaines qui viennent du fait de la dernière vague d'accélération de l'inflation à venir (nous avons les yeux rivés sur le prix du gaz européen notamment)
Prudents, mais pas de panique.
Nous avons renforcé notre part actions il y a quelques semaines.
Et nous allons continuer à le faire.
Mais progressivement.
Lentement.
Très lentement.
À chaque panique à la baisse.
Pour une raison simple : dès que les économies vont entrer en récession, les banques centrales vont devoir à nouveau injecter des liquidités et rebaisser les taux, et tout est lié aux liquidités...

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

GROSSE DÉPRIME

Il ne faut plus que Macron passe ses vacances au Fort de Brégançon.
Cela ne lui réussit pas.
Il a dû tomber sur un bouquin de Churchill et il nous annonce maintenant "la fin de l'abondance" et même "la fin de l'espérance", bigre !
Et il a dû tomber sur une calculette qui traînait et s'est aperçu que le "Quoi qu'il en coûte"... a un coût. Il se demande comment il va pouvoir arrêter de protéger les Français contre tout et se concentrer sur la protection des ménages les plus défavorisés.
Grosse déprime donc.

BIDEN

Lui a la pêche.
Son traitement lui réussit bien.
Il s'attaque à un sujet majeur aux États-Unis.
La dette étudiante.
Une dette massive.
Car les États-Unis ne sont pas la France (nous ne répèterons jamais assez à quel point la France est un paradis social...)
Les études supérieures y coûtent cher : la dette étudiante moyenne est de 40 000 $ et elle concerne plus de 40 millions de personnes !
Biden annonce une annulation de 10 000 $ de la dette étudiante par emprunteur pour les personnes gagnant moins de 125 000 $.
Une première étape avant d'autres vagues d'annulation.
Et une première étape dont le coût est de 300 milliards de $.

JE N'EN CROYAIS PAS MES YEUX

Quel moment d'émotion quand j'ai découvert la une des Échos.
Le titre : "Population mondiale : le scénario choc".
On y annonce ce que je répète, voire que je radote, ici depuis maintenant près de 10 ans.
La baisse de la population de la planète et la remise en question des modèles démographiques qui prévoyaient une explosion de la population.
En cause, mon obsession, le taux de fécondité.
Il s'effondre depuis quelques années et cet effondrement s'accélère, dans les pays développés évidemment (rappelez-vous du taux de fécondité de 0.80 en Corée du Sud alors que le taux de renouvellement de la population est proche de 2.10), en Chine qui se "japonise", et même dans tous les pays émergents, et même en Afrique où les taux restent élevés, mais chutent à une vitesse spectaculaire.
C'est bon.
Maintenant tout le monde a compris.
Je peux arrêter de radoter.
Quelle journée !

L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Les SCPI, un pari gagnant contre l'inflation à 6,1% ? Alors que l'inflation atteint son plus haut niveau depuis plus de 30 ans, les SCPI ont enregistré une collecte record sur le deuxième trimestre 2022. Pourtant, la pierre-papier n'est pas sans risque. Surtout en période d'inflation."
Lire cet article sur Moneyvox.fr

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
La Bourse de Paris s’est montrée indécise tout au long de la séance d’hier. Une séance de stop and go qui s’est soldée par un résultat moyen au fixing, +0,39% pour le CAC40 à 6 387 points. Plus largement, les valeurs défensives ont porté la tendance en Europe alors que la crise du gaz pèse sur le moral des investisseurs. Outre-Atlantique, la Bourse de New York a clôturé dans le vert dans l'attente de l'intervention vendredi du président de la Réserve fédérale. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 0,18% et 0,41%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné ce matin 0.58% à 28 479 points. Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 432 points en matinée.
Le Brent se négocie à 101,95 $ (-0.36%).
L'once d'Or se négocie à 1 790$ (-0.62%).
L'euro/dollar évolue à 1,001 $ (+0.47%).

ON S'EN FOUT ?

Le titre du jour :"Another brick in the Wall Street", dans le FT, pour annoncer la vente du catalogue Pink Floyd au gérant Blackstone ; Heureusement que les Échos nous annoncent la baisse de la population, car le Parisien fait sa une sur "Qui va garder nos bébés ?" et la fermeture des crèches municipales, faute de personnel ; Les orques attaquent au large de Brest, un jeu pour les orques selon les spécialistes ; J'adore l'euphorie qui règne autour du début de saison du PSG, titre dans le Parisien: "PSG, un grand d'Europe sur tous les plans", je ne connais rien au foot, mais vous savez que je considère le PSG comme un business case et un RH case fascinant, j'attends dans quelques semaines le prochain titre du Parisien : "PSG : la crise?", toujours la même séquence...; Jean Jacques Bourdin arrive sur Sud Radio, et Stéphane Bern va jouer un chef de base aérienne dans un téléfilm sur France 3, quelle période ; Je pense que je vais regarder "Les 500 chansons préférées des Français de 1990 à 2022" sur M6, je sais, pas très glorieux ; Au fait j'ai attaqué une série originale allemande sur Netflix : "Kleo", elle démarre à la chute du mur de Berlin, bon début ; Emmanuel Macron va à Alger chercher du gaz pour notre hiver ; TotalEnergies est accusé de vendre du kérosène à l'aviation russe, Total dément ; LVMH a dû remettre 65 millions au pot du "Parisien" pour couvrir les pertes après avoir déjà injecté 83 millions en 2018, bigre ; Public annonce que Laurent Delahousse et Alice Taglioni se laissent une seconde chance, on croise les doigts.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

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