C'est la question qui va se poser dans les semaines qui viennent.
Qui va payer pour toutes ces centaines de milliards d'euros que les États distribuent et vont continuer à distribuer ?
L’État n'a pas l'argent qu'il distribue.
Il l'emprunte.
Quasi exclusivement à la Banque Centrale.
Mais comment pourra-t-on rembourser ?
"Qui paiera ?", on entend surtout la crainte de voir les impôts exploser.
Et la crainte parfois, ce fantasme revient à chaque crise, d'un "prélèvement exceptionnel" très élevé sur les actifs financiers au-delà d'un certain seuil.
Nous ne rembourserons jamais la dette liée à la relance post-Covid.
Jamais.
Les 30 à 40 % de PIB de dette supplémentaire vont être mis dans une case "dette exceptionnelle".
Elle sera détenue par la BCE.
Et un jour, coup de baguette magique, on annulera dans le monde entier cette partie de la dette.
La patronne de la BCE a un peu bafouillé quand on lui a demandé si elle pensait qu'une partie de la dette sera annulée.
Elle a nié.
Mais il n'y a pas d'autres solutions.
Avec de la croissance, sans crise de coronavirus, nous avons en France, année après année, fait exploser notre dette.
Avant même le coronavirus, nous avions rejoint le club très fermé des pays dont la dette est supérieure à 100%, avec le Japon, la Grèce, le Zimbabwe, entre autres.
Alors comment peut-on imaginer qu'on puisse rembourser un jour une dette qui va encore augmenter massivement ?
...ce n'est pas le déficit "exceptionnel" et la dette "exceptionnelle" liés au coronavirus.
Ceux-ci, tout le monde, ou presque, les a.
Non, le problème c'est que des pays comme la France qui ont ouvert les vannes encore plus grand, en faisant sauter la digue des 3% de Maastricht, ne vont plus pouvoir les refermer.
Il va y avoir un plan "santé" exceptionnel.
Un plan "éducation" exceptionnel.
Et ainsi de suite...
Et l'exceptionnel va devenir la règle.
L'Allemagne et les pays d'Europe du Nord qui vont reprendre tranquillement le chemin de la bonne gestion des finances publiques ne vont pas accepter que nous créions chaque année de l'exceptionnel.
Pour le coronavirus, oui.
Mais pour le reste, non.
Apprenez à mieux gérer vos finances, vont-ils nous dire.
Et ce jour-là, ça va coincer...
Rassurons-nous, un peu, on n'y est pas encore.
Mais, heureusement, le coronavirus ne va pas toujours être là pour servir de prétexte à une gabegie budgétaire annoncée.
L'Allemagne ne paiera pas.
Malgré l'accord de réduction de production assez massif, c'est toujours la baisse.
Logique.
Il faut, comme on vous l'a dit hier, écouler les stocks.
Nous sommes positifs sur le pétrole.
Et nous conseillons aux traders au profil ultra spéculatif de jouer la hausse du brent avec turbo call illimité Brent 7433S (DE000CL7BQG8).
Dans cet effondrement beaucoup de petites valeurs, des smalls caps, ont atteint des niveaux très attractifs.
EuroLand Corporate a demandé à des gérants spécialistes des smalls caps, de donner chacun 3 valeurs pour jouer le rebond.
On vous avait livré le premier volet il y a plusieurs jours.
Voici le second : voir les pépites des gérants partenaires d’Euroland Corp
On vous le dit depuis plusieurs jours.
Le darwinisme économique.
Exemple ?
Amazon.
Amazon écrase tout ou presque sur son passage.
Les entreprises licencient ?
Amazon recrute à tour de bras.
175 000 personnes en quelques jours.
Ils n'arrivent pas à répondre à la demande.
Et le cours monte, monte, monte
1140 milliards de $ de capitalisation.
Record historique.
Record historique !
Un ombre au tableau tout de même : le e-commerçant américain a été condamné par le tribunal de Nanterre à ne livrer que les produits alimentaires, de santé et d'hygiène.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en hausse de 0.38 % à 4 523 points, porté par l’espoir d’un prochain « déconfinement » en Allemagne, en Scandinavie, mais aussi en Espagne, incitant les opérateurs à prendre du risque pour ne pas rater une potentielle reprise.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont, eux, gagné respectivement 2.39 % et 3.95 %, après l’annonce du Président Trump, en début d’après-midi, de remettre l'économie américaine dès à présent en marche. A noter que les indices américains ont globalement effacé plus de 50% de leur correction de février/mars...
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 0.45 %, après un gain de plus de 3% la veille.
Le CAC 40 est attendu cette matinée, lui aussi, en légère baisse, marquant une pause après sa récente progression. Effectivement, sur 5 séances, l’indice français a gagné plus de 6 %.
Le Brent se négocie à 29.21 $ le baril contre 32.12 $ hier à la même heure. L'once d'Or est à 1 743.60 $ contre 1 756.30 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.0964 contre 1.0928 hier dans la matinée.
Je me suis demandé avec le recul pourquoi j'avais trouvé Macron assez bon avant-hier soir, en fait il a fait de l’Édouard Philippe et pas du Macron; Est-ce qu'on pourrait faire du 11 mai un jour férié à partir de l'année prochaine, c'était la guerre donc le 11 mai c'est la libération non?; Même l'Italie est entrée dans le déconfinement; Le Festival de Cannes cherche une nouvelle date; On ne sera testé que si on présente des symptômes, mais comme plus de 50% des personnes atteintes sont asymptomatiques, on fait comment ? ; Barack Obama a apporté son soutien à Joe Biden, no surprise mais soutien de poids évidemment; J'ai vu les quatre premiers épisodes du Bureau des Légendes, soit c'est devenu très compliqué, soit c'est moi qui suis ralenti avec le coronavirus; J'ai un tuyau: j'avais lâché Homeland par lassitude, mais j'ai réessayé avec la dernière saison, la 8ème, et c'est très bon; Le monde d'après : pour sa réouverture, la boutique Hermès de Guangzhou a battu son record de chiffre d'affaires, 2,7 millions de dollars, c'est vrai que le monde a bien changé...
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU