Bonjour Christian,
Je ne suis pas d'accord avec vous. On conseille souvent d'investir dans l'immobilier mais il faut voir si cela correspond au profil (temps pour s'en occuper, fiscalité, succession lourde,...).
Par exemple, pour quelqu'un qui a du temps devant lui et une capacité d'épargne, utiliser le levier du crédit pour se construire un patrimoine immobilier est une excellente idée. Notamment parce que les intérêts d'emprunt vont venir limiter la fiscalité des revenus fonciers.
Les revenus fonciers sont lourdement imposés, souvent plus de 50%. Et en comptant les charges, les taxes foncières, les travaux, etc..., le rendement réel est souvent plus faible que 2%...
Au niveau de la gestion, c'est souvent très lourd. Il faut du temps pour s'occuper de la recherche et des problèmes de locataires, des réparations, des déclarations, etc...
Au niveau de la succession, c'est hyper lourd, à la fois en termes de droits de succession (aucun abattement) que de simplicité pour les héritiers (indivision très compliqué à gérer).
Cependant, il existe en immobilier des solutions plus simple et moins fiscalisé. Par exemple
les SCPI étrangères.
Mais l'immobilier ne correspond clairement pas à tous les profils. Par exemple, pour un retraité qui souhaitent avoir un revenus complémentaires, sans souci de gestion, et avec une succession douce pour ses héritiers, l'assurance-vie est bien plus adaptée (sachant que vous pouvez mettre des SCPI ans l'assurance vie).
Lisez ces dossiers :
https://www.monfinancier.com/dossiers/la-grande-inflexion-patrimoniale-a-la-retraite-chapitre-1-le-difficile-passage-des-revenus-fonciers-aux-rachats-programmes-42.html.
La grande inflexion patrimoniale à la retraite
Chapitre 2 : La performance et le confort du financier face à l'immobilier.
La grande inflexion patrimoniale à la retraite
. Chapitre 3: Le lourd passif de la transmission immobilière.
Bonne journée