Bonjour
Emises par des sociétés cotées, les obligations convertibles, comme les obligations classiques, sont caractérisées par une durée de vie, un nominal, un taux d'intérêt et une valeur de remboursement.
Cette valeur de remboursement, correspondant généralement au nominal, constitue donc une garantie de remboursement à la maturité du produit (sauf en cas de faillite de l'entreprise).
Le détenteur de l'obligation peut néanmoins renoncer à ce droit à tout moment en convertissant ses titres en actions de la société émettrice. A partir de ce moment, le nominal n'est plus garanti.
L'investisseur profite du revenu régulier et de la sécurité qu'offrent les obligations, tout en pouvant profiter d'une hausse éventuelle de l'action. En contrepartie, les coupons des obligations convertibles sont généralement plus faibles que ceux des obligations classiques.
Ainsi, une obligation convertible ne devient plus performante qu'une obligation classique qu'à partir du moment où le porteur peut convertir son titre en action et bénéficier d'une plus-value intéressante.
Or, au moment de l'émission, le cours de l'obligation est toujours supérieur à l'action, et il faut donc une hausse conséquente du titre pour que le porteur puisse réaliser une plus-value.L'entreprise émettrice, quant à elle, s'assure une rentrée de fonds sous forme d'emprunt qu'elle n'aura pas à rembourser si l'opération est un succès (donc s'il y a conversion).
Les coupons et les primes de remboursement d'une obligation convertible sont imposés de la même façon que pour une obligation classique.
Vous pouvez opter soit pour le prélèvement libératoire forfaitaire (18% en 2008), soit pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu. A cela s'ajoute les prélèvements sociaux de 11%.
Si vous vendez vos titres (convertis ou non) avant le terme, les plus-values sont imposées seulement si le foyer fiscal a cédé pour plus de 25000 euros en 2008. Dès franchissement de ce montant, les gains sont imposés dès le premier euro au taux forfaitaire de 16%, plus 11% de prélèvements sociaux.
Bonne journée