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Question : Avis sur interview
Actualité et marchés
06/02/2009
Bonjour,

- Partagez vous l'analye développée ci desous?

- Et la stratégie du fond (échéance long terme des obligations) lui permetra t il d'échaper à un crack obligataire?

voici l'interwiew:

'Les obligations vont continuer de profiter de la baisse des taux'

Face à la chute des actions, les obligations retrouvent des couleurs. Sur un an, les obligations gouvernementales n'ont en moyenne baissé que de 1,6% lorsque le CAC40 a chuté de 41%. BMM Obliplus chez Banque Martin Maurel affiche même une performance largement positive et se classe 3e parmi plus de 100 fonds spécialisés. Détails avec sa gérante, Florence de Roux.
Capital.fr : Les obligations ont le vent en poupe ces derniers mois, pourquoi ?
Florence de Roux : La hausse de 18% de notre fonds en 2008 s’explique pour deux raisons. L’aversion au risque des investisseurs s’est traduite par des ventes massives d’actions. En parallèle, ils se sont rués sur les obligations, qui ont vu leur valeur s’apprécier fortement. En outre, la remontée de 5% du dollar et de 24% du yen par rapport à l’euro a aussi été bénéfique pour nos obligations américaines et japonaises, une fois exprimées en euros dans notre fonds.

Capital.fr : Quel rendement peut-on attendre sur les obligations gouvernementales ?
Florence de Roux : Le taux moyen du portefeuille est de 2,5%. Il devrait continuer à baisser car la crise sur les marchés financiers n’est toujours pas terminée. Il faut s'attendre à une poursuite de la baisse des taux longs européens, qui pourraient passer de 3,80% à 3% cette année. Or, la valeur des obligations évoluant à l’inverse de la pente des taux, elles devraient s'apprécier. Pour ceux qui recherchent des rendements plus intéressants, mieux vaut s'intéresser aux obligations d’entreprises. Celles émises récemment par Saint-Gobain et Schneider se sont révélées très attractives avec des rendements de 5 à 6% pour une échéance de 2 à 3 ans.

Capital.fr : Sur quel type d’obligations faut-il se positionner ?
Florence de Roux : L’année dernière nous avons vendu des obligations à court terme, c’est-à-dire dont l’échéance est au maximum de deux ans, car elles s’étaient fortement appréciées suite aux baisses des taux directeurs des banques centrales. Leur valeur a beaucoup augmenté, alors que leur rendement a suivi le chemin inverse. Désormais les obligations dont les échéances sont les plus lointaines devraient être les plus demandées. Nous avons donc renforcé la part des obligations dont l’échéance s’échelonne entre 5 et 30 ans. Au total, la durée de vie moyenne des obligations détenues en portefeuille s’élève à 8 ans et demi. En matière de répartition géographique, nous privilégions les obligations émises par le Japon et par les pays européens, en particulier, la France. Ces deux zones représentent chacune un tiers du portefeuille. Nous sommes moins exposés aux bons du Trésor américain, et au Royaume-Uni, car la livre sterling baisse fortement en ce moment.

Capital.fr : Les divers plans de relance font naître une résurgence de l'inflation. Faut-il dans ce cas miser dès aujourd’hui sur les obligations indexées sur l’inflation ?
Florence de Roux : Pas pour le moment car l’inflation reste faible. Nous en avons d’ailleurs vendu un peu ces derniers mois. Toutefois, nous pourrions revenir sur cette catégorie d’actifs vers la fin du premier semestre car l’inflation devrait réapparaître avec la reprise économique.

Propos recueillis par Olivier Vilain

© Capital.fr
Le fonds gagne 20,38% sur 1 an,
contre - 0,32% pour sa catégorie

Merci !

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