A propos du face à face, je lis que l'un de vos abonnés l'à trouvé excellent. Qu'entend-t-il par excellent ? Je ne sais pas, mais pour ceux qui espéraient que Sarkozy serait "à la hauteur", je l'ai personnellement trouvé médiocre.
Son objectif étant de parvenir à convaincre les indécis, son discours aurait dû en premier mettre en lumière le bilan de son adversaire dans la gestion de son Auvergne (très médiocre), puis de rappeler l'association communiste aux socialistes depuis toujours ; en rappelant que le PC recevait de l'argent de l'URSS chaque année jusqu'à son changement de régime(autrement dit, le PC trahissait la France et son parti aurait dû être dissoud quand on l'a mis en lumière) ; qu'à la déclaration de guerre en 1939, le Parti Communiste refusait déjà de défendre la France sous prétexte qu'il s'agissait d'un conflit entre capitalistes ; qu'après 1945, dans tous les pays communistes, on interdisait la sortie des camarades, jusqu'à élever des murs pour les garder captifs, comme à Cuba, Corée, Albanie, pays de l'Est, Cambodge etc. Sarkozy aurait dû le rappeler pour montrer que le communisme valait bien le FN, sinon que celui-ci n'avait jamais trahi la France au profit d'une nation étrangère. S'il l'avait fait, il aurait rappelé aux centristes ce qu'était le communisme, et qu'on oublie facilement en France, je trouve. En le faisant, il aurait fait plaisir à ceux du FN dont il recherchait le vote et il aurait mis en garde les socialistes hésitants, sur les capacités de François Hollande comme gestionnaire.
Toutes les discussions de chiffres, de petites phrases n'ont, à mon avis, fait que servir François Hollande, très habile dans la précision des petites choses.
C'est lui, qui s'est le meilleur dans ce concours de petites phrases et de petits chiffres ; dans ce concours de myopes où l'on se dispute le pet de travers, qui sent plus mauvais chez l'adversaire que chez soi.
De Gaulle avait une vision historique de la France; Pompidou, une vision économique; VGE, une vision européenne. Mais après eux, la vision a disparu. Chirac ou Mitterrand n'avait aucune vision d'aucune sorte. Ils ont cloué la France. L'Allemagne pense à l'Allemagne et elle le fait bien. Nous, nous pensons à tout le monde et nous le faisons mal.
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