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'L'exposition des investisseurs aux marchés émergents est trop faible, estime Bryan Collings, managing partner d'Hexam Capital Partners, boutique de gestion basée à Londres et spécialisée sur les marchés émergents, détenue en partie par Ignis Asset Management.
'Au Royaume-Uni, les investisseurs ne détiennent en général pas plus de 5 % dans les marchés émergents. Or, les marchés émergents représentent le gros de la croissance mondiale, le gros des terres, le gros des ressources mondiales, 80 % de la population mondiale et le gros de l'épargne mondiale avec 75 % des réserves de change mondiales', explique-t-il dans une newsletter. Pour lui, 'cela n'a aucun sens d'avoir une allocation si faible pour une partie si importante du monde'.
Il rappelle que le Fonds monétaire international prévoit que les économies développées vont se contracter de 2 % en 2009, tandis que les économies émergentes vont croître de 3,3 %, à taux de change constants.
Au sein du monde émergents, Bryan Collings estime que les marchés qui vont surperformer sont ceux dont les fondamentaux restent intacts. Il cite notamment la Chine, le Brésil et la Russie, des marchés qui sont selon lui intrinsèquement 'plus sûrs' que le monde développé.
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