Bonjour piers,
Les banques françaises communiquent de moins leur exposition. Elles affirment être très peu, voire pas du tout exposées au risque chypriote. Chez BNP Paribas, on assure y avoir « arrêté toute activité : pas de dette souveraine, ni aucune activité de banque de détail ».
Pour Crédit Agricole, la banque verte explique qu’elle n’est plus exposée à Chypre, Emporiki (NDLR : la filiale grecque présente à Chypre) a été cédée fin janvier. L’exposition à ce pays est non significative », répond-on. A la BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), on relativise « l’insignifiant » montant de 60 M€ détenus en dette souveraine chypriote, par rapport aux 40 Mds€ de fonds propres du groupe. Quant à la Société générale, elle concède une « exposition indirecte très faible » au travers d’une banque libanaise détenant elle-même 16% du capital de la Cyprus Bank. La profession fait valoir la solidité du système bancaire français.
Bonne journée