Bonjour christine,
Dans ce cas de figure, il y aurait une renégociation avec les investisseurs privées (banques et assurances).
Il faut savoir que les épargnants ne détiennent généralement pas directement d'emprunt d'Etat, mais qu'ils en ont indirectement via leurs comptes bancaires et leurs assurances.
Mais ce sont les banques et assurances qui renégocieraient avec les Etats. C'est ce qu'il s'est passé avec la Grèce. Les banquiers ont accepté de réduire leurs dettes et de l'échelonner sur une durée plus longue. Ils ont accepté des pertes pour éviter que la Grèce tombe en faillite (et dans ce cas subir des pertes plus lourdes). Au passage, les investisseurs particuliers qui avaient des obligations grecques ont aussi subi une perte.
Mais pour les épargnants « classiques » (comptes bancaires et assurances), c'est uniquement si la banque fait faillite qu'il peut y avoir des pertes.
Pour autant, si tous les pays européennes se mettent en faillite en même temps, les banques risquent d'être également en faillite, et il n'y aura alors plus grand monde pour sauver l'épargne des ménages... Mais c'est quand même un scénario catastrophe.
Bonne journée