Bonjour Alain ,
Tout dépend de votre stratégie et de vos objectifs (Protéger votre conjoint, favoriser vos enfants, ou limiter les droits de succession).
Si vous avez une assurance-vie au premier décès avec en bénéficiaire le conjoint survivant, votre conjoint est bien protégé et vous limitez les droits de succession au premier décès (le conjoint ne payant aucun droit).
C'est une bonne stratégie, sauf si le conjoint survivant n'a pas besoin de ces fonds. Car s'il ne les utilise pas, ils vont être alors transmis aux enfants au deuxième décès dans des conditions successorales désavantageuses.
Une solution peut être de
démembrer la clause bénéficiaire.
Dans tous les cas, sachez qu'un parent peut donner au maximum 152 500 euros (versés avant 70 ans) à chaque enfant. Au delà, l'assurance-vie n'a plus d'intérêt. On peut alors faire des donations (par exemple, donation de nue-propriété d'un contrat de capitalisation), en bénéficiant de l'abattement sur les transmissions (donation et succession) de 100 000 euros tous les 15 ans.
Bonne journée