Bonjour Philippe,
Dans ce type d'opération avec maintien du droit préférentiel de souscription, les actionnaires restent prioritaires avec la faculté d'exercer leurs droits à hauteur de leur souhait. Les droits peuvent, bien sûr, être vendus et achetés, et l'exercice des droits dans la cadre de la parité offerte, permet d'obtenir des actions à titre IRREDUCTIBLE, donc par définition, il est impossible de voir la part réduite.
Par ailleurs, il y a la partie REDUCTIBLE, qui permet à des détenteurs de DPS de demander un nombre d'actions supérieurs à ce que leurs DPS leur permettent d'obtenir, ou à des non détenteurs de DPS de demander des actions nouvelles. Bien entendu, la partie REDUCTIBLE, n'est servie que si l'enveloppe globale prévue le permet. Car en lançant une augmentation de capital avec appel public à l'épargne, la société doit avoir fait valider auprès de l'AMF un certain nombre de paramètres, dont la volumétrie maximale de l'opération. En théorie, les centralisateurs de ces opérations, réunissent toutes les demandes en réductibles, et y appliquent le prorata d'allocation, en fonction du montant restant possible à émettre. Ici, ce taux a été de 25%. 1/ le fait d'avoir déjà la possibilité d'être servi en réductible est intéressant. Suivant les sociétés et les secteurs, ce n'est pas toujours le cas. Les bancaires qui ont fait des augmentations de capital cette année en France, n'ont pas pu servir du tout la partie réductible. 2/ Plus le taux de la partie réductible est bas, voire nul, plus l'opération est un succès en terme d'exercice des DPS 3/ Les demandeurs d'actions nouvelles à titres réductibles doivent tous être traités de manière égalitaires. Et personne ne peut se voir servir plus d'actions qu'il n'a demandées. 4/ Il vaut mieux éviter de demander un montant astronomique sur la partie réductible, pour être mieux servi, sauf si vous êtes certains par avance du succès garanti de l'opération.
Nous espérons avoir répondu à vos questions.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.